Roc d’Azur 2023 | Balade dans les allées du salon du Roc

Par Adrien Protano -

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Roc d’Azur 2023 | Balade dans les allées du salon du Roc

Aux cotés des courses et parcours qui font la réputation du Roc d’Azur, ce grand rassemblement du VTT en France  est également marqué par son salon ! Si les nouveautés n’y sont plus dévoilées en nombre comme auparavant, les stands regorgent toutefois de joli matos et de quelques petites pépites cachées. Vous n’étiez pas sur place ? On vous emmène avec nous dans les allées du salon :

Rockrider

Grand habitué du Roc d’Azur, Rockrider avait une fois de plus emmené de jolies nouveautés dans ses valises pour cette édition 2024. On ne va pas vous refaire la même la chanson une nouvelle fois, nous vous avons concocté un article résumant l’ensemble des nouveautés de la marque française : Roc d’Azur 2023 | Rockrider 2024 : de long en large, la gamme s’étend !

On vous fait un rapide résumé, c’est parti :

Le modèle utilisé par le Rockrider Ford Racing Team (Race 940 S) s’ouvre enfin au grand public après une saison passée sur les circuits de coupe du monde.

La marque dévoile une nouvelle gamme d’e-bike, au sein de la famille Feel. Fun et plaisir de pilotage sont au programme de ce VTTAE de 160/150mm de débattement et moteur Shimano EP8/EP6.

En plus du Rockrider Feel 900 présenté lors de l’édition précédente, place au Feel LT ! Développant 160/150 mm de débattement avant/arrière, et avec des lignes bien à lui, celui-ci est commercialisé à 3000€ pour la version haut de gamme (900 LT), et 2300 pour le ticket d’entrée (700 LT).

Un peu plus loin, un autre Rockrider 940 S avait fait le déplacement à Fréjus, celui d’Emeline Detilleux et son coloris en hommage à son titre de championne de Belgique XCC et XCO.

Scott

Sur le stand Scott, c’est le bien-connu Dangerholm qui a accompagné son dernier projet en date, un Scott Spark RC à l’allure 2D. « C’est vrai que j’ai l’habitude de faire des montages très exclusifs et parfois avec des pièces prototypes (NDLR. fourche Intend, transmissions Garbaruk…), mais ici l’idée était de donner un look différent à un modèle proche de celui de série » explique le spécialiste des montages exceptionnels. Au-delà du cadre personnalisé par le Norvégien, les composants sont en effet complètement disponibles pour le grand public : fourche SID dernière génération, roues Zipp 1Zero Hitop, transmission Sram AXS T-Type

 

Toujours très disponible pour ses fans, ou simples curieux de ses projets, le gourou du poids à multiplié les photos et explications sur ses diverses créations, mais a également effectué une démonstration de son fameux « grattage » de peinture au couteau, un spectacle à ne pas manquer !

Polygon

Marque à l’héritage gravity fort, Polygon effectue son retour sur nos territoires ! Pour l’occasion, c’est un Colossus N9, modèle aluminium destiné à l’enduro, à la splendide finition iridescente que la marque avait choisi d’emporter d’elle ! Roues de 29″ et 170 mm de débattement avant/arrière, le programme est décidément alléchant.

« Polygon est de retour avec une gamme performance étendue (MTB/EMTB/Route/Gravel) composée de vélos aux justes prix dans la volonté de rendre à nouveau la technologie et la performance accessibles à tous. Notre team Factory Racing a signé 2 top 20 au classement général EDR cette année au guidon de notre Colossus N9 » explique Fabrice Laugier, manager de la marque en France.

Au-delà de sa couleur offrant d’éclatants reflets, la marque a choisi de soigner les finitions, avec notamment un lettrage iridescent, de nombreuses protections sur le tube diagonal et sur les bases, ainsi qu’un logo en relief très travaillé sur la douille de direction.

Du côté de la cinématique, c’est une architecture de type 6-bar linkages que l’on retrouve (cf. Petit lexique illustré du VTT : toutes les clés pour comprendre). Le Polygon Collosus N9 se caractérise par un angle de direction de 63,5°, des bases de 435 mm, un angle de tube de selle de 77° et un reach de 460 mm en taille M.

Ce modèle enduro est dès à présent disponible au tarif de 3499€ ! Vous risquez de le revoir sur Vojo plus vite que vous ne le pensez, nous avons déjà hâte de vous partagez ce qu’on en a pensé sur le terrain.

Canyon

Chez Canyon, on a pu apercevoir le KIS de la marque, à savoir le système de direction assistée (ou plutôt de la stabilité de la direction) de la marque dénommé « Keep It Stable ».  Rappelez-vous, nous vous l’avions présenté il y a un an tout pile, au guidon d’un Canyon Spectral : Test nouveauté | Canyon K.I.S. : le vélo à direction assistée ?. Il semblerait que la marque fasse des essais de ce système sur différents types de vélo, dont le cross-country avec l’aide d’un certain Luca Schwarzbauer.

Duke

Au milieu du stand de chez Duke, une paire de roue a attiré notre attention !

 

Leur particularité ? Un rayonnage à base de rayons en carbone. Chacun des rayons affiche 2,15 g sur la balance, soit près de la moitié d’un Sapim Cx Ray (5g). A l’échelle d’une roue complète à 28 rayons, cela représente un gain non-marginal de 160 g. Il faut noter que l’extrémité du rayon en lui-même est fait de titane noir.

 

La marque française insiste : il s’agit là d’un produit uniquement en développement, sans aucune date de commercialisation prévue à ce stade. On nous souffle cependant à l’oreille qu’un certain Titouan Carod aurait pu essayer une paire identique et qu’il aurait été agréablement surpris par ce prototype.

Origine

Sur le stand Origine, c’était la première sortie officielle du nouveau Théorème FS, que vous avez pu découvrir en détails, avec nos premières impressions de roulage, dans notre présentation complète. Mais c’était aussi la première sortie des nouveaux ambassadeurs VTT de la marque, Rémi Groslambert et Basile Allard, qui ont été retenus à l’issue d’une sélection menée par Origine et Vojo parmi plus de 100 candidatures !

Le Roc a été l’occasion pour Rémi et Basile de définir un peu plus précisément leurs objectifs pour 2024, et de construire plus précisément leur projet avec Origine. Rendez-vous très bientôt pour la suite car Vojo continuera à suivre leurs aventures de près !

Northwave

On prépare déjà l’hiver chez Northwave avec une nouvelle paire de chaussures destinée à combattre la pluie et la boue, les MultiCross Plus GTX.

 

Revêtement Gore-Tex Koala, fermeture X-Dial SLW3 (similaire à du Boa) associée à un velcro, ainsi que semelle Vibram Fort William : tout est réuni pour permettre aux pilotes préférant les pédales plates de garder les pieds secs, même dans les conditions les plus défavorables ! Rendez-vous d’ici quelques semaines afin de vérifier si les promesses de la marque italienne se concrétisent sur le terrain.

Cette nouvelle paire de chez Northwave est disponible dès à présent au prix de 270€, en coloris bleu/noir comme sur ces photos ou dans un look complètement noir.

BH

Mention spéciale pour la livrée de ce BH Aerolight imaginé et dessiné par Raisa Álava Robina, artiste et illustratrice espagnole ayant notamment réalisé l’affiche du départ du Tour de France 2023. Cette livrée du modèle haut de gamme de la marque espagnole reflète son style inspiré par les bandes dessinées, les dessins à la main, les couleurs intenses et l’inspiration de la région dans laquelle elle vit. BH précise qu’il ne s’agit pas là d’un one-shoot mais bien d’un programme de collaboration plus général avec divers artistes, il ne reste plus qu’à attendre les VTT !

« Mon premier vélo était un BH, certainement le plus joli que j’ai jamais eu. Il était rose et recouvert d’autocollants, et en dehors de sa fonctionnalité, pour moi, c’était un compagnon incroyable. Je voulais rendre hommage à mon premier vélo, une sorte de dédicace à tous ceux qui regardent avec nostalgie cette époque des années 90, quand les vélos affichaient rageusement et fièrement des couleurs fluorescentes. »
Raisa Álava Robina

 

Wish One

Jeudi, 18h, c’est au stand de la marque française Wish One que ça se passe ! Maxime Poisson, l’un des deux fondateurs, présente en personne le SUB, un nouveau châssis destiné au gravel.

 

Fabriqué entièrement en France (à Millau plus précisément), ce Wish One SUB se veut performant ! « Ça a été un long chemin pour arriver à produire un vélo en carbone qui puisse être compétitif. On a la chance d’avoir une équipe de pilotes derrière, qui ont été très actifs dans le développement de ce nouveau châssis », explique le fondateur de Wish One. Pour le lancement de ce premier modèle en carbone de la marque, 50 exemplaires numérotés au coloris particulier (ici en photo) sont commercialisés.

Jolie coïncidence, Laurent Brochard, qui a pendant longtemps été le dernier champion du monde français sur route avant la victoire de Julian Alaphilippe en 2020, a remporté le titre de champion du monde gravel vétéran ce week-end au guidon du Wish One SUD, quelle entrée en matière !

Bontaz

Après l’avoir présenté pour la première fois à l’Eurobike cet été, Bontaz était venu avec sa gamme complète de freins à disques. Souvenez-vous, on vous en parlait l’année dernière (lire Nouveauté | Bontaz : bientôt des freins Made in France ?) : Bontaz est un grand sous-traitant automobile français qui a décidé de se lancer dans le marché du vélo. Plusieurs produits sont prévus, et en bon spécialiste de l’hydraulique, le groupe a commencé par les freins.

 

La gamme compte 6 modèles et se divise en deux familles : Alpha à deux pistons (déclinaisons Alpha 1, Alpha 2 et Alpha RS) et Delta à quatre pistons (là aussi, Delta 1, Delta 2 et Delta RS). L’accent est mis sur la production locale, puisque tout est fait dans la vallée de l’Arve, et sur la réparabilité. Rien n’est serti même sur les modèles « entrée de gamme » Alpha 1 et Delta 1, et tout est facilement changeable en cas de problème, que ce soit le levier, les pistons, la membrane du vase d’expansion…

 

Précision utile, Bontaz a développé des freins et non des systèmes de freinage complets : la marque explique que les Alpha et Delta sont compatibles avec des plaquettes Shimano (pas plus de précisions sur les références exactes) car ce sont les plus faciles à trouver, et elle ne semble pas avoir développé de disques non plus pour l’instant. Au Roc, les freins étaient exposés avec des disques Galfer.

Côté disponibilité, il faudra attendre : la priorité de Bontaz, c’est la première monte et c’est là-dessus que le groupe se concentre pour le moment. On nous a assuré à ce sujet que plusieurs accords ont déjà été trouvés, aussi bien sur du vélo de ville que du VTT, mais si vous souhaitiez simplement acheter des freins Bontaz pour faire évoluer votre vélo, il faudra attendre.

Mavic

Mavic était venue avec de nombreuses nouveautés 2024 sur ce Roc d’Azur, dans tous les domaines. On aura l’occasion de vous en reparler plus en détails dans les prochaines semaines ou mois mais en voici un première aperçu.

 

Côté roue, le plus intéressant est sans conteste la refonte de la gamme Deemax, pour les 25 ans de ce nom mythique. Désormais, on aura des Deemax Enduro SL, des Deemax Park et des Deemax DH.

Sur le plan technique, les Deemax Enduro SL (exposées sur le Rossignol de Morgane Jonnier) sont assez différentes des deux autres dans la mesure où elles reprennent de nombreuses technologies des roues plus légères de la marque : le perçage Fore des jantes qui permet de se passer de fond de jante (mais oblige à utiliser ces écrous de rayons si particuliers), l’usinage entre les rayons ou encore le moyeu Infinity 3D (ici à 28 rayons plutôt que 24) à l’arrière.

 

A l’inverse, Deemax Park (ici sur le Norco de William Robert) et Deemax DH (sur le Commencal de Lisa Bouladou) se veulent évidemment plus robustes mais aussi plus simples, pour faciliter les réparations sur le paddock ou en bas du bikepark : écrous de rayons classiques et rayons coudés faciles à trouver en magasin.

 

 

Toujours dans les roues, le grand mur au fond du stand recelait lui aussi quelques nouveautés. On a ainsi vu une paire de roues carbone pour e-bike (oui oui) baptisées e-Crosstrail SL Carbon, censées dynamiser le comportement au pédalage, et des roues hautes gravel en carbone, les Allroad SL Carbon.

 

 

L’autre information de taille, c’est que pour la première fois depuis l’arrivée de la famille Bourrelier à la tête de Mavic, la marque ressort des produits textiles. Sur le Roc, on comptait un nouveau casque de VTT, une tenue gravel et de nouvelles chaussures, également orientées gravel.

Le casque Deemax, disponible en deux niveaux de gamme (Deemax ou Deemax Pro) et plusieurs coloris, est un casque trail/AM plutôt classique mais qui semble bien conçu. Il adopte un liner Mips, un rangement pour les lunettes qui fonctionne aussi bien par l’avant que par l’arrière et les fameuses sangles « pincées » caractéristique de la marque.

 

Les chaussures (en marron ci-dessus) appartiennent elles à la gamme Cosmic, une famille bien connue dans les produits « route » de Mavic. Néanmoins, ce sont bien des chaussures pensée pour le gravel, avec une fixation de cale type SPD et non à 3 points.

La filiation entre ces Cosmic Boa SPD et les Crossmax Boa est évidente et les deux chaussures semblent partager la même tige, avec un pare-pierre apparent sur les Crossmax ou caché sur les Cosmic.

La rigidité de la semelle est également identique et la principale différence se trouve sous la chaussure, où la Cosmic utilise des crampons plus bas et peut-être plus « naturels » pour marcher sur les sols durs et le bitume mais moins agressifs que ceux de la Crossmax, qui peut aussi être dotée de crampons vissés en pointe.

Poc

Plusieurs nouveautés chez Poc également, qui présentait ses premières sacoches à installer sur le vélo. D’autres modèles suivront et la marque veut garder un esprit sportif avec des volumes limités, adaptés aux sorties à la journée ou aux longues courses de quelques centaines de kilomètres mais pas au bikepacking.

 

 

Toujours en gravel, le casque Omne Spin se déclinera bientôt en version haute visibilité avec une lampe intégrée et un coloris orange à l’arrière.

Côté vêtements, on a une nouvelle salopette « trail », déclinaison polyvalente de la très imperméable (mais très chaude) Consort MTB et une tenue « à tout faire » composée d’un short et d’un t-shirt.

 

 

Enfin, la marque présentait un sac à dos minimaliste, déclinaison réduite à l’essentiel des sacs Column. Ici, pas de protection dorsale VPD intégrée, le sac est conçu comme un gilet et se veut le plus léger possible (une solution très populaire en course à pied, et de plus en plus en VTT). Dans le dos, on a une grande poche qui peut accueillir une poche à eau, un espace en dessous pour ranger une veste ou quelque chose de trop encombrant pour les poches avant, et encore deux poches latérales accessibles sans enlever le sac.

Orbea

Chez Orbea, on exposait bien sûr le nouvel Occam, dévoilé quelques heures après l’ouverture du salon le jeudi (lire notre prise en main : Test nouveauté | Orbea Occam 5 : deux vélos pour une troisième voie). Ceci dit, vu la ressemblance avec l’ancien modèle, pas sûr que tous les passants se soient rendus compte de la chose…

Forbidden

La petite marque canadienne Forbidden est distribuée en France depuis le printemps grâce à Sport Pulsion et ces derniers avaient décidé d’amener quelques vélos sur le Roc ! Aux côtés de Norco, la marque phare du distributeur, on pouvait donc admirer deux Druid (130/150 mm) et deux Dreadnought (154/170 mm).

 

Il se pourrait d’ailleurs qu’un Druid atterrisse prochainement chez Vojo… Reste à décider si c’est à la rédac’ belge ou à la rédac’ française puisque tout le monde le veut, mais on vous donne rendez-vous dans quelques mois pour découvrir notre avis sur cette jolie petite machine !

RTool :

 

Des outils dédiés à la création et à l’entretien des pistes et sentiers entièrement sourcés et fabriqués en Rhône Alpes, voilà l’idée de RTool ! Avec des outils allant de 64€ à 97€, la marque française entend proposer « des outils dédiés au « shape », qui répondent aux besoins des utilisateurs » nous explique Jérome Ranoux, le fondateur de la marque.

 

Bikepark des 2 Alpes, station des Saisies, bikepark de Bavella (Corse)… RTool est déjà présent dans une série de hauts lieux du VTT en France, et on espère pouvoir mettre nos mains sur l’une de leurs créations le plus vite possible.  

Specialized

Trouver semelle à son pied ou se faire guider dans le choix d’une selle au milieu du Roc d’Azur ? C’était possible chez Specialized ! La marque avait aménagé un coin Retül sur son (grand) stand, avec tous les outils nécessaires pour prendre les mesures et conseiller précisément.

Retül, c’est une société spécialisée dans les études posturales et la position du ou de la pilote sur son vélo. Il y a quelques années, elle a été rachetée par Specialized qui l’a intégrée à son réseau et propose désormais divers niveaux d’accompagnement, de la petite intervention comme sur ce Roc d’Azur à l’étude posturale complète. On avait pu découvrir comment ça fonctionne l’année dernière, retrouvez ça en vidéo : Étude posturale en VTT : pour quoi faire ?

Slicy

Slicy grandit ! Spécialisée dans les garde-boue personnalisables à ses débuts, la petite marque française a ensuite étoffé sa gamme avec d’autres éléments de protection du vélo (film intégral sur mesure ou non, insert tubeless et liquide préventif…) mais développe désormais une activité de distributeur.

L’histoire avait commencé avec les roues We Are One l’année dernière, ce qui nous avait permis de tester le modèle Union d’enduro/AM (lire Test | We Are One Union : le carbone made in Canada) et d’autres marques se sont jointes au portefeuille cette année : Sendhit, avec ses protèges-mains Nock ainsi que son kit de réparation de plongeur (pour les rayures) et Ochain, ce sytème de réduction du kickback très apprécié en coupe du monde de DH.

On a également remarqué des protections de manivelles sur le pédalier Sram NX qui servait de base à l’étoile Ochain. Bientôt au catalogue ?

Cykl

Cykl est une marque de vélos en titane qui a été lancée il y a 3 ans, de manière assez confidentielle, par Antoine Delmur (à droite). Voulant donner une ampleur beaucoup plus importante à Cykl, il a rencontré un certain Rony Calvet, dont la tête ne vous est certainement pas inconnue, puisqu’il s’agit de l’homme qui était à la base d’une autre marque de vélos en titane, Skyde, disparue il y a quelques années.

« Antoine a beaucoup d’idées, il sait aussi communiquer, et moi j’ai la connaissance du matériau, de ses possibilités et des aspects industriels. Bref, nous nous complétons bien et c’est ce qui nous a donné envie de nous rapprocher », explique Rony. De son côté, Antoine précise la philosophie de Cykl : « Nous voulons rendre le titane accessible. Au niveau du prix, mais aussi en faisant prendre conscience aux cyclistes du potentiel de ce matériau performant, durable, évolutif et beaucoup plus facilement personnalisable au niveau géométrie, taille et couleurs que du carbone par exemple. »

Si les deux compères n’avaient pris que deux vélos avec eux sur le Roc, un gravel sportif et un autre très sloping et original, pouvant aussi être transformé en VTT, la gamme s’étendra du vélo de route jusqu’au VTT tout suspendu et endurigide. L’accent est également mis sur l’accessibilité de certains montages : « Selon son budget, on peut aussi bien choisir de monter son Cykl avec des pièces haut de gamme et/ou majoritairement européennes, mais nous avons aussi tenu à sélectionner des composants de qualité provenant d’excellents fournisseurs asiatiques qui proposent des rapports qualité/prix assez incroyables, comme pour nos pédaliers ou encore les transmissions LTwoo. » 

Un showroom est déjà ouvert à Montpellier et d’autres sont prévus dans différentes régions de France. Un site avec configurateur permet également d’avoir un bon aperçu de la gamme : www.cykl.store. Rendez-vous également sur la page Facebook de la marque.

En vrac

Specialized était venu avec un panel de vélos très varié, du dernier Tarmac SL8 de route au Turbo Levo. Cependant, notre modèle préféré cette année était sûrement ce splendide P3, présenté ici avec sa toute mignonne déclinaison P1 pour les enfants.

Cette année, il faisait chaud sur le salon du Roc d’Azur… Alors, encore chez Specialized, on a vite improvisé une solution pour rafraîchir les visiteurs. Une petite piscine gonflable, des casquettes et le tour est joué. Ne manquait plus qu’une canne à pêche et quelques canards !

Dans l’espace intérieur, les marques étaient moins nombreuses et les stands plus grands que l’année dernière. On y a croisé quelques connaissances, à l’image de ce fameux Structure Cycleworks qu’on vous présentait à l’essai il y a quelques mois : Prise en main | Structure SCW1 : objet roulant non identifié. On vous invite à allez lire l’article si vous ne l’avez pas déjà fait, au-delà de son apparence étrange la machine a de réels points forts !

Le Rossignol Heretic de Morgane Jonnier était exposé sur le stand Mavic pour promouvoir les Deemax Enduro SL mais on a aussi remarqué ces étranges poignées Pro Taper sur le cintre. Renseignement pris auprès de la pilote française, la forme est inspirée des chopes de bière… car elles permettent d’avoir une bonne descente (véridique) !

 

Sur 501 vélos présents (hors vélos de ville et à quelques erreurs de comptage près et évolutions de stands dans le week-end), les VTT représentent bien sûr la majorité des modèles d’exposition mais ce n’est pas non plus une écrasante majorité. On a en effet compté 55,7 % de VTT (279 vélos), ce qui signifie qu’il y a presque 45 % de vélos de route et gravel !

Plus précisément, on a dénombré 23,7 % de gravel et 20,6 % de modèles routes. Le gravel a le vent en poupe et ça se voit, mais le public du Roc se diversifie et ça se voit aussi. Habituellement, c’était le nombre de VTTAE qui nous marquait et c’est la première fois qu’on a l’impression de voir autant de machines autres que VTT.

À l’année prochaine pour la 40e édition du Roc d’Azur et le 10e anniversaire de Vojo !

 

ParAdrien Protano