Un été en Classe X | Vélo, boulot, dodo - Un été en Classe X | Vélo, boulot, dodo: Au bout de la route, un chemin

Par Paul Humbert -

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Un été en Classe X | Vélo, boulot, dodo - Un été en Classe X | Vélo, boulot, dodo: Au bout de la route, un chemin

Un été en Classe X | Vélo, boulot, dodo: Au bout de la route, un chemin 

 

 

Fin du mois de mai 2018, notre calendrier de l’été est bien chargé. On sait à peu près où nous allons poser nos roues pour découvrir des évènements, tester de nouveaux vélos, rencontrer des athlètes ou visiter des usines. On sait également que ces déplacements nous amèneront à partir de nos domiciles et bureaux pendant de longues semaines. Cela fait partie de notre travail de journaliste et photographe chez Vojo, et on apprécie ça autant que les longues sorties hivernales passées dans des bois dont on connaît le moindre centimètre. 

Néanmoins, cette période est également celle où notre bureau et notre vie personnelle se retrouvent dans un sac, et cet été, dans un coffre. Pour l’occasion, Mercedes-Benz Vans nous a mis à disposition son tout dernier modèle de pick-up, un Classe X, et la marque française V8 a fait le choix de nous accompagner cet été, avec sa tente de toit E.BEX.1. 

 

 

Sans rentrer dans les détails, le gros de notre travail commence avec un oeil sur notre agenda : il ne faut rien oublier pendant au moins un mois ! On charge quelques dernières dizaines d’exemplaires de notre Volume #1, des affaires de vélo pour à peu près toutes les pratiques et conditions météo et un Santa Cruz Hightower LT pour la première partie de ce road trip. Avec cette voiture et notre maison sur notre dos, difficile de passer vraiment inaperçu mais il faut dire que l’ensemble est bien confortable et c’est seulement quand des lecteurs nous saluent à travers les vitres de leurs voitures qu’on se souvient que la discrétion n’est pas le fort de notre petit convoi. Direction la montagne ! 

On vous épargne les détails de tous les déplacements qui suivront, les sentiers s’enchaînant un peu comme l’été qui passe beaucoup trop vite. Nous avons beaucoup voyagé, beaucoup roulé, rencontré énormément de monde et pris pas mal de photos. En l’espace de quelques semaines, nous n’avons que très peu délaissé notre véhicule, et avec lui, nous avons retrouvé Magura vers Grenoble, couvert l’Enduro Jura, plongé la tête la première dans le Beaufortain avant de marquer un léger stop en Alsace. Nous avons ensuite repris la route pour les Portes du Soleil avec les Crankworx et l’inévitable Pass’Portes. On co-voiture ensuite pour découvrir les sentiers de Lozère (dans un article à venir) puis ceux des Vosges, du Luberon et des Alpes à nouveau, à La Plagne, aux Arcs, à Tignes ou à Val d’Isère.

 

 

Enfin, et comme pour ses premiers tours de roues en notre compagnie à Nove Mesto, nous avons conduit notre Classe X à la rencontre de ses congénères pendant la coupe du Monde de la Bresse.

L’heure est aujourd’hui au bilan de ce qui a duré pendant au moins 3 mois à parcourir les routes, d’un sentier à l’autre, et en dormant dans la nature dès que l’occasion se présentait. 

 

 

Déplier la tente V8 E.BEX.1 ne nous prend que quelques secondes et elle nous permet de nous endormir à quelques mètres seulement du sentier qui sera notre point de départ le lendemain. Cela va de soi, si un véhicule tout-terrain comme le nôtre nous permet d’aller à peu près partout, il faut le faire en bonne intelligence en respectant la nature et les autres usagers. Sans trop de contrainte, on se retrouve rapidement dans des endroits uniques, seuls au monde et profitant de couchers et de levers de soleils magnifiques. Comme si ils étaient là juste pour nous. 

On ne sait pas si on a pensé à vous le dire, mais entre deux reportages, on déteste s’enfermer seul dans une chambre d’hôtel ou passer un repas en tête à tête avec notre téléphone. Cet été, tout cela a été avantageusement remplacé par d’autres types de nuits, sous les étoiles. Au petit matin, on lève le camp et on file faire du vélo. Aussi rapidement et discrètement que lors de notre arrivée, nous profitons vraiment plus des journées qui commencent plus tôt et se terminent plus tard, mais le tout bien tranquillement. 

En bon nomade moderne, il est primordial pour nous de rester connecté pour continuer à travailler et à faire tourner vojomag.com. La technologie est bien faite et il s’est avéré très facile de combiner travail et plaisir. Un ordinateur, des batteries de secours et un téléphone connecté à internet permettent dans l’immense majorité des cas de faire tout ce qu’un travail de bureau impose. 

 

 

D’ailleurs, côté kit de survie, le tout reste assez simple pour nous. Nous n’avons pas vraiment quitté la civilisation, nous avons simplement pris le luxe de nous en éloigner par intermittence, pour mieux profiter de la nature et de notre sport. Chargés en eau, en électricité et avec de quoi laver un vélo et une bonne playlist, nous voilà partis !

 

 

L’essentiel à retenir après ces semaines passées sur la route et à vélo, c’est qu’on est vraiment libre de tout. En dehors des déplacements qu’on réserve à Vojo et qui nous occupent un bout de temps, avec notre équipement, nous avons toute la liberté d’aller où bon nous semble pour rouler, retrouver des amis et jamais avoir l’impression de s’imposer quand une soirée dérape. Ne voyez pas en nous de réels aventuriers, on laisse ça à d’autres et ça continue de nous faire rêver, mais avec notre Classe X et notre tente, les campeurs du dimanche que nous sommes ont rarement vu autant de monde, fait autant de vélo et passé autant de bon temps dans la période la plus chargée professionnellement de l’année. 

D’un saut de puce à l’autre, on découvre de nouveaux endroits, on attrape un morceau de fromage ou de saucisson dans chaque village avant d’aller rouler et on s’attire beaucoup de sympathie…tant et si bien que nous n’avons jamais souffert du manque de douche ! 

 

 

Voyager confortablement, rouler beaucoup, bosser aussi, et le tout simplement, c’est un véritable luxe que l’on s’est offert. S’arrêter aux plus belles heures de la journée, retrouver d’autres passionnés, passer de la mer à la montagne, tout ça, c’était notre été. On a vécu au coeur du sport qu’on aime, on a bougé pour lui et il nous a encore fait découvrir pas mal de beaux endroits. 

Cet été, il a pris une forme assez surprenante et, très honnêtement, on ne pensait pas en profiter autant. Sans aucune forme de fétichisme, quand nous laissons finalement partir notre Classe X dans les mains d’un autre membre de l’équipe Vojo et au moment de rendre la tente V8, c’est un petit pincement au coeur qui nous accompagne. Un peu comme l’été qui se termine et nos articles qui nous attendent derrière un bureau en bois. 

Heureusement, l’automne est souvent la meilleure des périodes pour aller rouler, et on devrait trouver le moyen d’en profiter, même sans voiture ! Alors à très bientôt sur les sentiers. 

ParPaul Humbert