Coups de coeur | Ce que la rédaction de Vojo a aimé en 2021

Par Christophe Bortels -

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Coups de coeur | Ce que la rédaction de Vojo a aimé en 2021

En tant que journalistes travaillant pour un média spécialisé, nous sommes amenés à voir et tester de nombreuses choses sur une année. Parmi tous ces objets qui passent dans nos mains, toutes ces destinations que nous avons l’occasion d’explorer, certain(e)s sortent du lot et nous marquent plus que d’autres. Voici un petit « best-of » de nos expériences 2021, que nous retiendrons en 2022 et même bien après !

Paul

La veste Rapha Lightweight Jacket

Le casque POC Kortal Race MIPS

J’ai longtemps porté le casque Poc Tectal dont j’aimais le confort et le maintien. À la sortie du nouveau modèle haut de gamme de chez POC, le Kortal Race Mips, j’ai eu l’occasion de mettre la main dessus, et je ne l’ai plus quitté. Le choix d’un casque est très personnel et certaines références conviendront parfaitement à certaines têtes, mais pas du tout à d’autres, et il est particulièrement important d’essayer avant d’acheter.

Dans le cas de ce modèle, il reprend les grandes qualités du Tectal en étant particulièrement confortable, profond et couvrant. Ajoutez à ça une finition solide et un look qui me plaît (cela reste personnel) et vous obtenez un produit coup de coeur. Plus d’infos : Nouveauté 2021 | POC Kortal Race Mips & lunettes Devour  

L’Orbea Occam LT 

Après avoir traversé une bonne partie des Pyrénées au guidon d’un Occam « classique » (ici : Good for the soul | Une thérapie sauvage au coeur des Pyrénées ) , j’avais découvert un vélo très polyvalent, bien né, mais presque trop gentil. En dévoilant son Occam LT, Orbea procède à de très petit changements qui transforment ce vélo en une machine qui a tout pour me plaire… à peu près tout le temps. Le débattement avant et arrière passe à 150mm, le diamètre des freins augmente, l’amortisseur à ressort s’ajoute à la machine et le comportement général donne à l’Occam LT un petit côté plus agressif.

La géométrie évolue très légèrement, ce qui ouvre l’angle de direction mais détériore un petit peu la position au pédalage, et la suspension apparaît comme légèrement plus progressive. Au final, ce n’est pas un vélo parfait, mais c’est assurément un vélo à tout faire qui ne me quitte jamais vraiment et qui me permet de partir en reportage, en séance photo ou simplement pour un petit tour derrière la maison en toute circonstance. Plus d’infos : Orbea Occam LT 2022 | Un petit truc en plus ?  

Le YT Capra Uncaged 6 

On retrouve de plus en plus de gros vélos d’enduro qui collent aux standards des EWS : toujours plus rapides, orientés vers la descente et les terrains particulièrement cassants. Dans ces vélos, il y a beaucoup de machines très exigeantes qui ne dévoilent leur plein potentiel qu’une fois qu’on les aura contraints dans leur débattement et qu’une vitesse minimum sera atteinte. Les vélos plus faciles, mais pas moins performants, se font de plus en plus rares dans la catégorie, mais on en trouve !

Pendant l’été, j’ai passé beaucoup de temps au guidon du nouveau Pivot Firebird qui m’a particulièrement séduit, mais qui demandait toujours une bonne implication. J’ai ensuite découvert deux vélos qui m’ont véritablement parlé pour la catégorie : l’Orbea Rallon R5 et le YT Capra Uncaged 6. Dans les deux cas, les vélos étaient très performants, mais également plus faciles et plus polyvalents. En ce qui me concerne, la confiance, la vitesse et l’engagement se construisent sur une base de tolérance. Le schéma inverse implique d’être systématiquement bon ou rapide, ce qui n’est pas mon cas.

De ces deux vélos assez similaires par leur philosophie, j’ai choisi le Capra qui a son petit truc en plus : il est équipé des suspensions pilotées électriquement par le système Rockshox Flight Attendant. Ce n’est pas ce système qui rend ce vélo « bon », mais c’est une petite touche en plus qui lui apporte de la polyvalence en pilotant le blocage des suspensions, offrant ainsi une sensation supplémentaire de dynamisme et de légèreté rendant le vélo plus polyvalent. Si polyvalent qu’il m’est arrivé d’hésiter au moment d’attraper ce vélo ou l’Occam LT dont je parlais dans un précédent coup de coeur. Plus d’infos : Nouveauté 2022 | YT Jeffsy & Capra Uncaged 6 : le RockShox Flight Attendant est déjà là ! et Test nouveauté | RockShox Flight Attendant : autorisation de décoller ? 

Downtime – Podcast / EP

Le podcast est un format particulièrement adapté pour les sujets longs, la mise en perspective, la découverte de nouvelles thématiques, et on y croit beaucoup chez Vojo. En anglais, le podcast « Downtime » propose une approche variée de toutes les thématiques liées au VTT à gros débattement : les athlètes, les courses, le développement des produits, les médias, l’envers du décor… Le tout, toujours avec une certaine finesse et une approche qui me plaisent. Chris Hall est particulièrement prolifique, et il vient également de signer une collaboration avec Misspent Summers dans un ouvrage baptisé EP1 qui offre 160 pages à l’univers de ce podcast. C’est à retrouver ici : downtimepodcast.com et ici  misspentsummers.com/products/downtime-ep1/ 

2 jours pour découvrir et s’évader. 

2021 a véritablement été une année de découverte et de redécouverte pour moi. J’ai la chance de faire un métier formidable et d’œuvrer à faire découvrir ma passion à travers Vojo et mes images au plus grand nombre avec toute l’équipe de la rédaction. Mais à force d’aller de reportage en reportage, et de séance photo en séance photo, on laisse parfois un peu de côté la spontanéité et le relâchement nécessaires pour se laisser imprégner d’un moment ou d’un lieu.

En 2021, j’ai pu compter sur de sacrées bandes de copains, pour aller fouler les sentiers du Queyras, du Jura, du Beaufortain, de la Drôme, de l’Alsace, du Var et même de Madère et de la Crête, le tout sans appareil photo. J’en reviens avec une passion toujours plus forte pour mon sport, et une envie encore plus grande de vous le faire partager en textes et en images. Ce n’est parfois l’affaire que d’une tente et d’un réchaud chargé à l’arrière d’une voiture, mais on en revient systématiquement sans aucun regret, même quand son agenda professionnel est bien rempli.

High Perimeter – Le tour du lac d’Annecy par les hauteurs

C’est un des projets dont je suis le plus fier cette année. High Perimeter, c’est la combinaison d’une idée sportive un peu folle et d’un beau projet « média » mêlant des proches de la rédaction, à quelques encablures de nos bureaux. Après une belle période de préparation, le réveille sonne vers 5h du matin pour suivre Débi, Audrey et Olivia. De mon côté, je suis appareil photo à la main, aux côtés de Pierre Henni à la caméra. Derrière les caméras, on retrouve pas mal de logistique et de sueur pour suivre les filles pendant leur tour du lac et assurer suffisamment de prises de vue pour réaliser le montage et les photos que nous avons en tête. Il n’y avait pas de deuxième passage possible.

Au fil de la journée, il a fallu composer avec des VTTAE en panne, un bon orage et des sacs photo/vidéo bien trop chargés. Le résultat final transpire pour moi ce dépassement et la bonne humeur dans laquelle tout s’est déroulé. Ici, pas de compétition, mais simplement ce qu’on aime dans le VTT, et à en juger par la diffusion finale, il semblerait qu’on ne soit pas seuls à partager cette vision. C’est à retrouver ici : Découverte | High Perimeter : le tour du lac d’Annecy par les hauteurs  

Christophe

Les pédales Shimano PD-ME700

C’est vrai, la ME700 n’attire pas vraiment les regards dans la gamme de pédales automatiques Shimano. Les stars du secteur, ce sont plutôt les XT et XTR, et vue sur un écran d’ordinateur ou dans un catalogue, cette ME700 n’a pas de quoi exciter les foules avec ses petits airs de pédale basique hors groupe. Et pourtant… Une fois en main, avant même son léger embonpoint (540 g la paire), la première chose qui impressionne, c’est la taille. Elle est vraiment grande cette pédale ! Et sous la chaussure, la ME700 offre un feeling étonnant, alliant à merveille confort et stabilité. Une sensation difficile à expliquer et que je n’avais jamais ressentie avec une autre pédale. En tout cas, c’est vraiment bluffant… Par acquit de conscience, j’ai fait tester ma paire à plusieurs camarades vététistes, et les retours ont été unanimes : « Génial ! »

Niveau enclenchement, ça reste une vraie pédale Shimano : précis, facile, clic perceptible et réglage de la tension du ressort sont bien au rendez-vous. Ça semble également tout bon au niveau de la fiabilité alors que notre paire entame son deuxième hiver belge, malgré un état cosmétique moyen et de la rouille par-ci par-là. Ah oui, une dernière chose, le tarif. Annoncée à un peu plus de 60 € en prix public, on la trouve très facilement sous les 50 €… voire même sous les 40 € ! Il y a certes une petite concession à faire au niveau du poids, mais pour le reste, c’est clairement un gros coup de cœur. Et la preuve qu’il est possible de trouver des produits à la fois efficaces et pas chers…

La FOR You Card

Impossible pour moi de ne pas parler de la FOR You Card dans cette sélection de coups de coeur. S’il fallait traduire son nom littéralement, ça donnerait La « Carte pour vous », , avec une subtilité : FOR fait référence à Finale Outdoor Region. Il fallait bien une destination forte comme Finale Ligure (Italie) et ses alentours, aux reins particulièrement solides, pour lancer un écosystème d’une telle ampleur, dont le principe est simple mais bien pensé : achetez la FOR You Card annuelle (10 €, et vous recevez la carte des trails d’une valeur de 7 €), scannez-la auprès des commerçants partenaires lors de vos achats (café, resto, bikeshop, shuttle, etc), et un pourcentage est reversé pour l’entretien et la création des trails. Dans le même temps, vous cumulez des points qui vous donnent droit à des réductions et autres avantages dans certains commerces et sur le merchandising officiel de Finale Outdoor Region. Génial, non ?

Si vous voulez plus d’infos sur cette carte et sur les origines du VTT à Finale Ligure, je vous invite à (re)découvrir mon dossier publié en octobre dernier : https://www.vojomag.com/finale-ligure-aux-origines-dune-destination-mythique/

Les sous-vêtements en laine mérinos de Rapha

J’avoue, j’ai longtemps souri face aux tarifs prohibitifs de Rapha, ses fanboys et plus globalement toute l’image véhiculée par la marque, qui me semblait artificielle. Et puis un jour, dans un moment de faiblesse, après des années à utiliser des sous-vêtements techniques en matériaux synthétiques pas toujours convaincants, je me suis laissé tenter par un « singlet » en laine mérinos de Rapha. Bien m’en a pris ! Passons vite sur la question du tarif (65 € pour cette version sans manches) pour aborder la première qualité : c’est un produit Rapha, mais sobre, voire neutre, même s’ils sont quand même parvenus à mettre une étiquette avec le logo (qui se décolle) pile à l’endroit qui apparaît quand on ouvre un peu le zip de son maillot. Bien vu les gars…

A l’usage, c’est que du bonheur, pour reprendre une expression éculée. Fin et doux contre la peau, le sous-vêtement se fait vite oublier, tout en se montrant d’une extrême polyvalence, de quoi l’utiliser quasi toute l’année. Au printemps ou à l’automne par exemple, il régule parfaitement la température corporelle en évitant notamment l’effet « mouillé et froid » après avoir transpiré dans une montée, alors qu’en hiver il fait sans problème office de première couche, même si là on préférera sans doute une déclinaison avec manches, qu’elles soient courtes ou longues.

Il m’arrive également de porter ce mérinos sous des vêtements civils, au quotidien, voire de dormir avec en été… A vélo par contre, quand il fait très chaud en été, un sous-vêtement plus léger en mesh fera un bien meilleur boulot que ce modèle-ci… Dernier bon point, mais pas des moindres : les propriétés anti-odeurs de la laine mérinos, bien connues et qui se vérifient ici. Le sous-vêtement peut vraiment se porter plusieurs jours de suite sans aucun problème. Attention, le sizing Rapha est un peu généreux sur ce vêtement. Si vous souhaitez qu’il soit bien près du corps et que vous hésitez entre deux tailles, prenez d’office la plus petite des deux.

Le Snickers Creamy Peanut Butter

Le Snickers Creamy Peanut Butter est apparu dans les rayons de mon supermarché il y a quelques semaines, et depuis, c’est l’amour entre nous… Avec ses 50 grammes, son caramel et évidemment ses cacahuètes qui ont fait sa réputation, le Snickers classique était déjà une valeur sûre et faisait partie de mes encas favoris lors des sorties vélo un peu longues. Sa déclinaison Creamy, elle, s’allège d’une bonne dizaine de grammes (36,5 g), mais elle se rattrape sur d’autres aspects. Son format tout d’abord, puisque la barre est plus plate (plus facile à mettre dans une poche) et pré-découpée en deux (plus facile à manger). Sa consistance ensuite, avec une partie supérieure molle et une couche inférieure plus ferme faite de caramel dans lequel on retrouve des morceaux de cacahuète. Et enfin, l’argument décisif, le peanut butter (la partie molle). Pas besoin d’en dire davantage… Allez, un petit défaut tout de même : tout comme le Snickers classique, le Creamy peut devenir très dur quand il fait froid. Du coup, si vous voulez éviter d’y laisser une dent en hiver, gardez-le dans une poche au plus près de la chaleur de votre corps.

L’amortisseur Fox Float X

Pointu et simple à la fois : voilà comment je résumerais en quelques mots le Float X, successeur du DPX2 dans la gamme Fox. Honnêtement, je n’étais pas déçu du Float X2 monté d’origine sur mon Ibis Ripmo, c’est juste que parfois j’aspirais à un peu plus de simplicité. Face à son grand frère clairement typé enduro/DH, le Float X ne conserve qu’un réglage de rebond (basses vitesses) et de compression (basses vitesses également). Soyons clairs, pour 90% des vététistes, c’est largement suffisant ! Par rapport au DPX2, La plage de rebond a été revue et élargie – merci pour les pilotes très légers comme moi – alors que la chambre d’air et le piston, plus larges que ceux du DPX2, nécessitent moins de pression, ce qui permet aux pilotes très lourds d’y trouver leur compte également.

Sur le terrain, le Float X fait le boulot, et plutôt très bien. Il parvient à allier confort, sensibilité et maintien, tout en ayant la bonne idée de très peu chauffer sur les longs runs chahutés. Le système de spacers colorés de volumes différents pour jouer sur la fin de course est bien pensé, d’autant que l’opération peut se faire sans retirer l’amortisseur du vélo. Pour ne rien gâcher, ce Float X est un modèle d’ergonomie avec ses molettes de rebond et de compression aux crans numérotés, ainsi que son levier de blocage (ouvert/ferme) particulièrement facile à actionner. Bien plus que celui des X2 et DPX2… Bon, comme souvent chez Fox le tarif est tout sauf doux avec un prix public de 799 € pour cette version Factory, alors que la déclinaison Performance Elite (sans Kashima) est proposée à 100 € de moins. Mais on casse sa tirelire pour un produit polyvalent, performant, et plutôt léger qui me semble vraiment bien adapté aux vélos et aux pratiques modernes.

Les infrastructures vélo aux Pays-Bas

Oui, là on sort du champ VTT habituel de Vojo. Et en plus tout le monde sait que les Pays-Bas sont « bike friendly », c’est bon, inutile de revenir là-dessus… Mais il faut vraiment le vivre pour en prendre toute la mesure ! Et surtout pour voir à quel point en Belgique (et en France aussi je pense) nous avons du retard en termes d’infrastructures, et tout simplement de « philosophie » vélo. Que ce soit à la ville ou à la campagne, tout est fait pour le deux-roues, pour que les cyclistes aient la vie facile et soient en sécurité. Au moment de préparer notre itinéraire sur Google Maps, j’étais très surpris (et un peu inquiet) de voir que l’application me faisait emprunter pas mal de grosses nationales. Mais en zoomant sur les cartes, je me rendais systématiquement compte qu’il y avait une voie cyclable en site propre le long de la nationale en question.

C’est bien simple, sur les 275 km que comptait notre itinéraire ce jour-là (dont une petite partie en Belgique), je dirais qu’au moins 95% étaient sur site propre et non sur la route avec les voitures ! Et quand une piste cyclable est interrompue par des travaux, une déviation est mise en place, fléchée, et parfois même une nouvelle piste provisoire est créée. Une voie cyclable croise une route ? La plupart du temps, ce sont les vélos qui ont la priorité. On constate aussi que les automobilistes sont bien plus attentifs aux usagers faibles que nous sommes aux croisements et dans les ronds-points que chez nous. Autant vous dire que depuis notre trip néerlandais en septembre dernier, le retour sur les routes et pistes/voies cyclables belges a été brutal. C’est peu de le dire…

Léo

La nouvelle génération de vélos de gravel

Photo Pauline Ballet

J’ai toujours aimé le cyclisme sur route pour les sensations de vitesse et de rendement que cette activité peut procurer, ainsi que pour ce qu’elle permet en voyage et découverte de paysages. En 3h on peut facilement faire 80 km de route, quand on sera déjà content avec 40 km en VTT. Problème, en bon vététiste avec un penchant certain pour les sentiers joueurs et techniques, rouler sur route m’ennuie. Beaucoup.

C’est donc sans grande surprise que le gravel m’a très vite plu, puisqu’on peut faire exactement la même chose sans s’interdire de grimper sur un talus par moments, de bifurquer sur un chemin à l’envie… Pour découvrir de nouvelles région ou re-découvrir son jardin, je pense réellement qu’il est difficile de faire mieux qu’un gravel.

Ça roule mieux sur le bitume que n’importe quel VTT grâce à la position plus adaptée, ça excelle sur les pistes et pour peu que l’équipement soit bien choisi, ça ne descend pas trop mal non plus dans les sentiers. Au pire, s’il faut porter, ça reste plus bien léger qu’un VTT…

 

Photo Jérémie Reuiller

D’autant plus que si les premières générations de vélos de gravel montraient que l’industrie tâtonnait, sans savoir réellement comment dessiner et équiper ces drôles de machines bien plus spécifiques qu’elles n’en ont l’air, les nouveaux modèles sont bien plus aboutis.

Une certaine maturité semble avoir été atteinte sur la géométrie et avec les évolutions récentes côté composants, il est maintenant tout à fait possible de trouver quelque chose d’efficace sur route et fun sur les sentiers. Si ça vous intéresse aussi, sachez que nous avons déjà quelques tests de prévus en ce sens pour 2022…

Le Grinduro

Vous-ai je dit que j’aimais bien le gravel ? Plaisanteries mises à part, proposer des vélos sympa à rouler est une chose mais avoir des évènements qui y correspondent est encore mieux, et dans ce domaine, le Grinduro m’a touché en plein cœur. Prenez le format enduro du VTT, déposez-le sur une boucle gravel de 80-90 km, ouvrez-le à tout vélo propulsé (uniquement) par des pédales, rajoutez un petit salon, des concerts, et vous avez un Grinduro.

Spéciales courtes et nerveuses, paysages de tout premier ordre, excellente ambiance, le Grinduro Switzerland que nous avons découvert à l’automne dernier m’a donné envie d’aller visiter les autres étapes. Le calendrier complet pour 2022 n’a pas encore été annoncé mais on sait d’ores et déjà que trois dates sont prévues en Europe, au Pays de Galle, en Suisse et en Italie.

Le XC aux JO de Tokyo

JO reportés d’un an, certains des favoris blessés à quelques semaines à peine du début de l’épreuve, un processus de qualification qui a failli nous priver de Tom Pidcock ou Jenny Rissveds… La préparation des courses de XC aux jeux olympiques de Tokyo n’aura certainement pas été un long fleuve tranquille mais le jour J, tout le monde était bien au départ. On espérait du grand spectacle, ce fut historique.

D’un côté, une Jolanda Neff enfin au sommet de son art pour la première fois depuis 1 an et demi et sa grave chute à l’entraînement, ainsi qu’un triplé pour la Suisse avec Sina Frei et Linda Indergand. De l’autre, un duel à distance homérique pendant plus d’un tour entre Tom Pidcock et Mathias Flückiger, qui tourne finalement à l’avantage du premier et fait de lui le plus jeune champion olympique de l’histoire du VTT.

Comme cerise sur le gâteau, un circuit aussi cohérent et fun à rouler (d’après les pilotes) que télévisuel, qui a montré qu’il est possible de faire de très belles choses avec de l’artificiel. Alors certes, la performance des Français ne fut pas aussi bonne que ce qu’on pouvait espérer et il a bien fallu accepter l’idée de repartir bredouille, mais ce serait bien dommage de ne garder que cette image.

Le Propain Hugene

L’Hugene, c’est mon premier coup de cœur de l’année (lire Test | Propain Hugene CF 29 :
on peut le garder ?). Sur le papier, on a une petite marque assez discrète dans nos contrées, un configurateur complet, une très bonne finition et un rapport qualité-prix presque exceptionnel dans certaines fourchettes de budget. Sur le terrain, on a un vélo qui pédale bien en montée comme sur le plat, qui pardonne beaucoup, qui peut se montrer très fun ou plus posé suivant le réglage d’amortisseur…

C’est simple, l’Hugene a tout pour lui. Il sera aussi adapté sur la randonnée du dimanche organisée par le club d’à côté que pour aller jouer sur un secret trail caché dans les bois. Rarement un vélo m’a autant plu, au point de l’emmener dans des sorties où tous les autres sont en enduro et où le terrain ne joue pas en sa faveur. C’est possible d’être amoureux d’un vélo ?

Le Santa Cruz Bronson

Format mulet, débattement de 160 mm devant et 150 mm derrière, le Santa Cruz Bronson n’est plus un trail depuis longtemps mais pas encore un véritable enduro taillé pour la compétition, tant la catégorie a évolué ces dernières années. D’une certaine façon, c’est la version « plus » du Hugene, pour les dénivelés un peu plus importants et les vitesses un peu plus élevées.

Ce n’est certainement pas avec lui que vous ferez vos meilleurs chrono dans le défoncé, la suspension arrière n’est pas la plus confortable ou adhérente qui soit mais qu’est-ce qu’il est plaisant à piloter ! Il tourne dans un mouchoir de poche, file dans le raide, se montre stable sur les plus gros sauts… Sentiers naturels pensés pour le vélo ou non, pistes de bikepark, dès qu’il y a un peu de pente le Bronson est à l’aise partout et tout paraît facile à son guidon. Notre prise en main est à retrouver en suivant ce lien : Test nouveauté | Santa Cruz Bronson S : le meilleur des deux mondes ?

Le multi-outils CrankBrothers M17

Celui-ci pourrait tout aussi bien figurer dans ma liste des produits préférés de 2018, 2019, 2020 et sûrement 2022. Cela fait plus de trois ans que le multi-outils CrankBrothers M17 m’accompagne à chacune de mes sorties et autant d’années que je m’en sers chaque semaine ou presque. Ce n’est pas le plus léger qui soit mais c’est bien son seul défaut, tant il est compact, complet et robuste. Après plus de trois ans d’utilisation, régulièrement dans de mauvaises conditions, et aucun entretien ou soin particulier lors du stockage, il est toujours en excellent état.

Pas de rouille, pas de clés arrondies et une finition toujours bien présente, le résultat est impressionnant. Le nouveau M20, qui dispose en plus d’un kit de mèches pour pneu tubeless, me fait de l’œil mais il faudrait que j’arrive à user ou abîmer le M17 pour avoir une bonne raison de le changer, et au train où vont les choses, ça n’arrivera pas avant une bonne dizaine d’années…

Le brevet Bell pour des casques sur-mesure

Un casque sur-mesure, c’est un confort optimal même après des heures de vélo et une sécurité du meilleur niveau, avec un casque parfaitement positionné sur la tête. Ça existe déjà mais c’est rare et surtout très cher. Demander la même chose en plus accessible, un rêve ? Peut-être plus pour très longtemps grâce à Bell, qui s’est vu accorder un brevet en ce sens en début d’année. Si la technologie voit le jour, ce que j’espère de tout mon cœur, cela constituera une véritable révolution dans le domaine.

Paulin

Le Trek Session 

J’ai eu l’occasion de rouler avec le nouveau Trek Session cet été, c’était la première fois que je roulais un véritable vélo de descente pendant une longue période. C’était une véritable découverte, cela n’a rien à voir avec un gros vélo d’enduro. Tout est décuplé : la stabilité, la vitesse et même la maniabilité en l’air. 

 La tige de selle télescopique Rockshox AXS 

Pour moi comme pour beaucoup, la tige de selle télescopique est une des plus belles innovations de ces 15 dernières années dans le petit monde du VTT. Pourtant, cela peut se transformer en casse-tête quand il faut faire passer des câbles ou des durites dans des cadres pas toujours optimisés, et les changements de hauteur de tige de selle deviennent parfois des cauchemars. La tige de selle Rockshox Reverb AXS élimine le problème et a fonctionné jusqu’à présent sans aucun souci.

76 project – Enduro Computer Mount 

J’ai découvert ces petits patchs auto-collants en discutant avec Lyle Hyslop, et c’est devenu une solution parfaite pour fixer mon compteur sur une zone non exposée. Malin. 

La salopette POC Consort MTB Dungaree

C’est un coup de cœur pour l’originalité de la pièce et son côté pratique quand il fait vraiment très mauvais. C’est particulièrement pratique quand on veut éviter d’avoir des remontées d’eau et de boue jusqu’au-dessus de la ceinture. Ce n’est toutefois pas hyper respirant et c’est à réserver pour les journées très froides ou les sessions « shuttle ». Ce n’est pas non plus donné puisque cette salopette coûte plus de 350 euros. 

L’EVO Bike park à Digne-les-Bains 

J’ai vraiment cherché à progresser cette année, surtout sur les sauts et c’est un spot vraiment adapté. Les pistes et les jumps sont évolutifs, on peut être en sécurité et surtout, on roule presque toute l’année. 

La vidéo Between the laces 

Une vidéo réalisée par Pierre Henni pour la marque ION qui mélange différents riders, spots et styles, le tout avec un concept autour de leurs chaussures plutôt bien pensé. On y retrouve des images tournées à l’EVO Bike Park que j’évoquais plus haut.  

Le podcast du Lunch Ride avec Loana Lecomte

C’est grâce à ce podcast que j’ai vraiment découvert Loana Lecomte il y a quelques mois, juste avant qu’elle ne marque une nouvelle fois la coupe du Monde par sa domination. C’est également l’occasion de savoir ce qui se passe dans les coulisses. 

Esteban

Les lunettes Julbo Rush

Après des années à rouler avec mes lunettes de vue classiques, j’ai commencé cette année à utiliser de vraies lunettes adaptées au vélo. Les dernières en date, une paire de Julbo Rush, ont rapidement trouvé leur place dans cette liste grâce à un écran large, un look sympa et la possibilité de fixer un clip optique pour les jours où le courage manque pour mettre des lentilles. J’utilise un verre photochromique Reactiv 0-3 qui permet de rouler par tout temps sans se poser de question mais qui est très sensible à la buée lorsque le clip optique est en place. Ça ne pose pas de souci sur des sorties sur route ou gravel (avec un rythme plutôt régulier) mais c’est nettement moins agréable pour des sorties plus engagées où le rythme (et donc la ventilation des verres) est plus variable…

Podcasts : Cycles Léon et Creative Cyclist

“Bienvenue dans le Lunch Ride, le podcast par la rédaction de Vojo…” Vous connaissez cette intro ? J’ose l’espérer !

C’est la douce voix de Paul au début de chaque épisode du Lunch Ride que je re-découvre toujours avec plaisir lors d’un trajet un peu plus long en voiture. Le dernier épisode était un peu particulier pour moi car il était dédié à une discussion avec David Robert des Cycles Léon et… papa de ma future monture. Les belles choses prennent du temps mais écouter cet épisode et toute la passion de David me rend juste plus impatient encore quant à ce projet !

Au-delà du Lunch Ride, je ne peux que vous recommandez le podcast “The Creative Cyclist” enregistré par Le Coffee Ride, le café cycliste des Ardennes belges. Quelques morceaux choisis (toujours en anglais) : Sofiane SehiliAndrew Meo ou encore Simon Mottram. A vos oreillettes !

Le Stoneman à deux

Le meilleur pour la fin, sans aucun doute. Si j’avais déjà suivi les traces du Stoneman Arduenna avec un ami l’an dernier, cette édition 2021 avait un goût tout particulier vu que c’était la première expérience du genre pour (et avec) mon amoureuse. Nous avons donc exploré l’est de la Belgique avec des sacs sur les vélos et il faut croire que l’expérience lui a plu car elle décompte actuellement les jours avant l’ouverture des inscriptions de la Tuscany Trail !
Est-ce qu’on peut vraiment rêver mieux que de partir à l’aventure avec les gens qu’on aime ? Avec ou sans roues (la marche, c’est sympa aussi), allons-y !

Olivier

Le nouveau Scott Spark RC

L’idée est de vous livrer ici un ressenti très personnel, et je dois vous avouer que cela fait un moment que j’ai un faible pour les vélos de XC de chez Scott. Déjà en 2003, j’ai craqué pour un Scott Strike Ltd que j’ai roulé intensivement jusqu’en 2007. Et que j’ai d’ailleurs toujours ! Puis, en 2017, après l’avoir testé lors de la présentation, j’ai succombé aux charmes du Spark, avec lequel j’ai roulé au Cape Epic et sur de nombreuses autres épreuves. Et là, en 2021, paf, rechute ! Non, non, je ne parle pas de Covid, mais d’un virus bien plus agréable : celui d’un bike de XC qui évolue et qui marque une nouvelle fois son époque, je veux bien sûr parler de la dernière version du Spark.

Alors bien sûr, il y a son amortisseur intégré qui marque les esprits. Mais lors de la présentation à Leogang, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas que cela ! Ce nouveau Spark, c’est toujours ce savant mélange entre un rendement de feu et un comportement à la fois très fun et hyper efficace en descente. Tout ce que j’aime… et donc j’ai signé illico un bon de commande pour un Spark World Cup AXS. Que j’attends hélas toujours. Eh oui, pas de favoritisme pour les journalistes, et c’est très bien ainsi. Même si j’avoue qu’il me tarde de l’avoir dans le garage et de le rouler sur mes terrains de jeu habituels.

Une bonne petite « Amusette Gravel » comme bière d’after-ride

Certains d’entre-vous ont déjà pu déguster la Mu-Z servie sur notre stand lors du Roc d’Azur. Ici, c’est de l’Amusette que nous allons vous parler ! C’est aussi une bière belge artisanale, et elle est également développée par des copains, mais la comparaison s’arrête là. L’Amusette, c’est une famille de bières née de l’imagination de Greg Abino et de son épouse Sandra.

Greg, alias « Tonton Dalluz », n’est pas un inconnu dans le milieu du VTT belge, puisqu’il a été l’organisateur des premières courses d’enduro en Belgique. En pleine reconversion, il s’est lancé entre autres projets dans la conception de quelques bières répondant aux doux noms de « Road », ou encore « Gravel ». C’est cette dernière que nous avons eu l’occasion de déguster. Riche tout en étant désaltérante et pas trop alcoolisée histoire de ne pas finir KO après deux gorgées si on la boit en rentrant d’une bonne sortie, c’est avant tout une bière à boire entre amis. Et c’est aussi l’occasion de montrer que le vélo, ce n’est pas juste pédaler, c’est aussi beaucoup de convivialité, de rencontres, et cela peut déboucher sur plein d’autres choses… y compris la confection de sympathiques boissons houblonnées !

Suivez et commandez l’Amusette sur Facebook : https://www.facebook.com/L-amusette-613674825956956/

Les sacs « made in Liège » de C-Pouki

C’est Esteban, via Instagram, qui m’a fait connaître les réalisations C-Pouki. « Tiens, regarde ça, c’est sympa et c’est fait à Liège à deux pas de chez toi », me dit-il. Quelques échanges par messages privés plus tard, me voilà en contact avec Chloé Henris, jeune designeuse et couturière belge spécialisée dans la conception de sacs… et qui a eu la bonne idée de développer une gamme dédiée au vélo ! Cycliste urbaine elle-même, elle a, avec l’aide d’un ami passionné de vélo, conçu une chouette petite sacoche à placer devant le cintre, ainsi qu’un porte-gourde.

Tout est pensé et fabriqué en plein centre de Liège, non loin de la rédac belge de Vojo ! Alors, c’est plus adapté au vélo-rando et au gravel qu’au VTT, mais la qualité des réalisations est vraiment magnifique et il y a plein de petits détails très soignés qui nous font espérer qu’elle se lance prochainement dans la conception d’accessoires davantage destinés à la pratique du VTT, comme une sacoche/strap pour fixer son matériel de réparation sur le cadre, ou encore un sac type banane. Rien n’est encore fait, mais on a bon espoir de la convaincre car cette demoiselle a de l’or dans les mains. N’hésitez pas à aller voir sa page Instagram (les commandes se font simplement par message) !

https://www.instagram.com/c_pouki

L’Orbea Rise, un e-bike léger absolument bluffant

« Light is right » : la citation est bien connue. Et si c’était l’avenir du VTT à assistance électrique ? Et si plutôt que d’essayer toujours de faire rentrer de plus grosses batteries dans des cadres hypertrophiés, on travaillait plutôt sur des moteurs légers, qui consomment le moins possible, et qui permettent d’avoir une autonomie énorme avec une toute petite batterie. Car qui dit petite batterie, dit moins de poids. Et dit aussi des sensations qui se rapprochent plus que jamais de celles ressenties au guidon d’un VTT classique. Le tout avec ce petit plus que procure l’assistance quand on en a besoin. Ce petit plus qui fait qu’on va sortir le vélo du garage même quand on n’est pas du tout en forme, qu’on a mal dormi ou qu’on a eu une journée épuisante au boulot.

L’Orbea Rise n’est pas le premier VTT à assistance légère du marché (il y aussi le Specialized Levo SL, le Lapierre E-Zesty et quelques autres) mais c’est à notre sens le plus abouti du moment. C’est aussi un châssis hyper polyvalent, qu’on peut utiliser tant sur de longues sorties typées rando/marathon qu’en enduro bien velu. Et c’est surtout un vélo au guidon duquel nous nous sommes rendu compte que l’autonomie de ce genre de machine est virtuellement infinie car, contrairement aux « gros » VTTAE, il est possible de rouler le Rise très facilement et naturellement sans assistance, que ce soit par obligation car on a vidé la batterie (ce qui arrive rarement) ou par choix car on sent qu’on n’a pas toujours besoin de l’assistance. Notre petit doigt nous dit que ce type de VTTAE est promis à un bel avenir, et c’est une excellente chose !

Le développement des premiers Trail Centers en Wallonie

C’est peu dire qu’en 2020, la situation a été tendue avec les autorités, au point de craindre pour l’avenir de la pratique du VTT dans la partie francophone belge. Grâce à une importante mobilisation des pratiquants, qui ont été plus de 20 000 à signer le Manifeste de la Mountain Bikers Foundation Belgium, et grâce au travail d’associations locales composées de bénévoles impliqués, motivés et animés par une attitude constructive, la vapeur s’est complètement inversée en 2021. La confrontation a fait place à une logique de collaboration entre les pratiquants, les instances responsables du Tourisme (Ministère du Tourisme et Commissariat Général au Tourisme), celles en charge de la Nature (Ministère et Département Nature et Forêt) et les autorités locales de plusieurs communes wallonnes.

Le résultat, c’est la naissance des premiers Trail Centers en Wallonie, qui permettent d’officialiser des tracés de grande qualité qui étaient jusque-là « sauvages », le tout dans le respect des autres usagers de la forêt, et bien sûr des milieux naturels qui nous accueillent. C’est à deux pas de la ville thermale de Spa que le premier ruban a été coupé en 2021 et d’autres vont suivre d’ici au printemps 2022 à Bouillon, dans la vallée de l’Ourthe (Anthisnes/Esneux), dans la vallée de l’Amblève (Aywaille/Remouchamps). Et ce n’est pas fini ! Il n’y en a pas que pour les pratiques typées AM/Enduro : le mouvement est aussi lancé pour une modernisation des tracés XC et le développement de parcours Gravel. Avec la volonté partagée entre les autorités et les associations de pratiquants de faire de la Wallonie une destination VTT de haut vol d’ici quelques années !

Les fibres Polartec, qui ont changé ma façon de m’habiller l’hiver

C’est pas qu’on aime ça, rouler dans le froid, la pluie et les conditions hivernales, mais si on reste à la maison dès qu’il pleut trois gouttes ou que le soleil se cache, on ne sortirait pas souvent en Belgique (et ailleurs aussi). Puis, comme dit le proverbe : « il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements ». Récemment, j’ai découvert les fibres et tissus Polartec utilisés notamment dans des vêtements Specialized de la dernière collection hiver. Eh bien ils ont vraiment changé ma façon de m’habiller en hiver.

Le principe de ces fibres est de « coincer » de l’air et de former une membrane chaude près de votre corps, tout en évacuant vraiment mieux la transpiration que tout autre tissu que j’avais eu l’occasion d’essayer jusque-là. Il existe plusieurs déclinaisons (tissage différent, grammage plus ou moins important, combinaison avec d’autres matériaux) qui permettent de faire face à toutes les météos, qu’il fasse plutôt humide, venteux, froid… ou les trois à la fois. Depuis que j’y ai goûté, j’ai quelques anciennes tenues qui ne sont plus beaucoup sorties de l’armoire. Bref, quand vous comptez étoffer ou renouveler votre garde-robe hivernale, jetez un œil du côté des marques qui proposent des vêtements équipés de membranes Polartec, vous ne le regretterez pas.

Passer du temps au garage, à restaurer d’anciens VTT…

Le VTT est un sport jeune, mais avec plus de 40 bougies, il commence à atteindre une certaine maturité. Et, avec le recul, on se rend compte de la richesse et de la diversité des machines qui ont fait l’histoire de notre sport. Il y a bien sûr les marques mythiques, disparues ou qui existent encore aujourd’hui. Il y a aussi des pépites méconnues. Ou encore des vélos de grande diffusion qui, à défaut de prestige, ont marqué l’histoire de milliers de pratiquants, un peu comme la 2CV dans l’histoire automobile.

Connaître son passé, ses racines, c’est aussi être mieux armé pour comprendre et analyser le présent. Puis, c’est aussi tout simplement en ce qui me concerne un plaisir et une profonde détente que de chiner dans les petites annonces à la recherche de la perle rare, et surtout de passer un peu de temps à l’atelier à nettoyer, soigner, réparer et faire revivre d’anciennes belles machines endormies. Si vous avez encore certains de vos anciens VTT à la cave, n’hésitez pas à les ressortir et à leur redonner un peu d’amour en souvenir des belles heures passées ensemble. Puis, au-delà de la nostalgie, cela vous permettra de mesurer encore mieux les pas de géant réalisés jusqu’aux VTT actuels !

Après ce dernier coup d’oeil dans le rétroviseur de l’année 2021, il nous reste à vous souhaiter une excellente année 2022 !

ParChristophe Bortels