World Cup Lourdes 2022 | Vendredi : paddocks, matos et entraînements

Par Paul Humbert -

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World Cup Lourdes 2022 | Vendredi : paddocks, matos et entraînements

La coupe du Monde est de retour, et c’est en France qu’elle reprend avec la descente ! Direction le Pic du Jer à Lourdes pour une étape très appréciée de la coupe du Monde, de retour après quelques années d’arrêt. Le vendredi, c’est la première journée de reconnaissance et d’entraînement sur le parcours, mais c’est également l’occasion de flâner dans les allées pour découvrir les dernières nouveautés des marques présentes.

 

 

Le terrain était parfait pour cette première journée de reconnaissance, et on retrouve les lignes particulières de la coupe du Monde de Lourdes, à l’arrivée du téléphérique historique du Pic du Jer.

 

 

On entre dans l’arène en passant sous le porche historique. Ce dernier aura cristallisé des tensions et fait évoluer le programme puisque son débit, plutôt réduit, aura rendu l’accès à la piste assez difficile pour les riders.

Paddock

 

 

Dans les paddocks, on retrouve pas mal de petites nouveautés : des biellettes spécifiques sur le vélo de Finn Iles, et un levier de frein Magura imprimé en 3D.

 

 

Le Santa Cruz V10 de Greg Minnaar dans les mains de son mécano, Lyle Hyslop (à retrouver en podcast ici : www.vojomag.com/lyle-hyslop-mecano-de-greg-minnaar-le-lunch-ride-13/  ), juste à côté de ce qu’on imagine être le futur Megatower d’enduro (ici www.vojomag.com/news/spyshot-santa-cruz-un-nouveau-megatower-en-preparation/ )

 

 

Un pédalier « flottant » Ochain sur le vélo de Luca Shaw pour réduire le kickback (théorique) du Canyon Sender.

 

 

Un impressionnant prototype Gamux.

 

 

Le Commencal Supreme V5 un peu partout sur la piste, et particulièrement sous la tente Commencal/Muc-off.

 

 

Le nouveau bus « US » de l’équipe Pivot.

 

 

C’est sous une tente Oolab qu’on retrouve Martin Maes, et pas sous une tente Orbea : l’envie de la marque est de présenter son programme de développement. Le pilote belge est ici au guidon d’un Rallon retravaillé à la sauce « DH ».

Entraînements

 

 

La piste comporte quelques très légères variations pour les pilotes : des virages légèrement retaillés, une série de whoops, mais la piste reste sensiblement la même.

Les pilotes du groupe « B » sont les premiers à s’élancer sur la rosée du matin. Rapidement, la piste se transforme et la terre, bien sèche, s’éjecte à la sortie de chaque virage. Dans les premiers mètres, on assiste au défilé des bennes du funiculaire avant de passer aux hostilités.

 

 

Le « mur » de la piste de Lourdes n’est pas une nouveauté mais le défi qu’il représente ne change pas avec le temps.

 

 

On découvre pour la première fois en coupe du Monde les équipes sous leurs nouvelles couleurs.

Aux côtés des meilleurs descendeurs de la planète, certains enduristes se sont engagés pour engendrer des expériences de course, de vitesse et d’engagement avant le début des EWS. On recense Isabeau Courdurier, Adrien Dailly et Martin Maes qui joue sur plusieurs tableaux depuis quelques années déjà.

 

 

La première coupe du Monde, c’est également beaucoup de médias, de caméras et de vidéos embarquées – le tout en bord de piste et parfois même accroché sur les riders comme ici avec Jackson Goldstone, la dernière recrue du Santa Cruz Syndicate.

 

 

La piste est encore meuble et certains passages réservent des surprises aux pilotes.

 

 

Le matériel n’est pas épargné non plus par cette première manche, comme ici sur un nouveau DH chez Cube, à point de pivot haut (pour en savoir plus : www.vojomag.com/mtb-anatomy-1-le-point-de-pivot-haut/

 

 

C’était une exception il y a quelques saisons, c’est désormais normal dans toutes les grosses équipes : des systèmes de télémétrie sont installés sur les vélos. On en retrouve partout, et notamment ici chez Commencal ou chez Scott.

 

 

On retrouve l’équipe Trek très en forme sur cette première journée. Loris Vergier signe d’ailleurs le 2e meilleur chrono des « timed training ».

 

 

En première place, c’est Finn Iles qui impressionne en 2’54 ».

 

 

Chez les femmes, c’est Myriam Nicole qui est la plus rapide, devant Vali Höll. On retrouve d’ailleurs cette dernière en compagnie de Cécile Ravanel, sa coach. Elles nous racontent leur collaboration : www.vojomag.com/interview-vali-holl-cecile-ravanel/ 

Rendez-vous dès demain samedi pour les résultats des qualifications !

ParPaul Humbert