Test | SR Suntour Durolux 36 EQ R2C2 & TriAir : mieux qu’une alternative

Par Léo Kervran -

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Test | SR Suntour Durolux 36 EQ R2C2 & TriAir : mieux qu’une alternative

Championne Olympique de XCO en 2012 avec Julie Bresset puis en 2021 avec Tom Pidcock, championne du Monde de XCO en 2020 avec Jordan Sarrou… Si SR Suntour a longtemps souffert d’une image de marque « bas de gamme » et a encore du mal à s’en dépêtrer aujourd’hui, son palmarès parle pour elle. Spécialiste de la première monte sur les vélos les plus accessibles, la marque japonaise sait aussi faire d’excellents produits et c’est pour le prouver qu’elle nous a invités à tester son offre enduro, composée d’une fourche et d’un amortisseur. Peuvent-ils se mesurer aux meilleurs ? Voici notre verdict :

On parle d’offre enduro comme si c’était un vaste catalogue mais dans les faits, les choses sont simples chez SR Suntour. S’il existe plusieurs fourches et quelques amortisseurs accessibles, il n’y a que deux produits capables, en théorie, de concurrencer directement Fox et RockShox : l’amortisseur TriAir et la fourche Durolux 36 EQ, disponible en plusieurs versions avec des réglages externes plus ou moins poussés.

La fourche SR Suntour Durolux 36 EQ R2C2

En présentant cette « nouvelle » Durolux début 2020, Suntour n’a pas cherché à révolutionner la suspension avec des technologies inédites censées améliorer de 5 % la filtration des vibrations, de 12 % le support à mi-course ou de 17,2 % la rigidité en torsion. La marque en serait certainement capable mais cela n’a jamais vraiment été son discours et surtout, cette « course à l’armement » est déjà un secteur bien occupé par les deux poids lourds que sont Fox et RockShox, auxquels on peut rajouter Öhlins.

Non, la marque japonaise s’est concentrée sur un objectif qui peut sembler parfois un peu délaissé par les autres marques : offrir une fourche performante et fiable à moindre coût.

Vue de l’extérieur, la Durolux 36 EQ R2C2 est basée sur un châssis avec plongeurs en 36 mm de diamètre. Ce format, qui était la norme en enduro avant le lancement des fourches en 38 mm, est à notre sens encore le plus intéressant aujourd’hui pour la plus grande majorité des pilotes. Pour bénéficier réellement d’une fourche en 38 mm, il faut un terrain bien particulier, un engagement conséquent ou dépasser les 80 kg, voire les trois en même temps…

Sur les fourreaux, on remarque un support à 4 vis pour garde-boue (fourni avec la fourche, cela mérite d’être signalé), deux autres inserts plus bas pour monter un grand garde-boue de ville (oui, on parle d’une fourche d’enduro) et des petits ports dégazeurs/huileurs (on en reparle plus bas) au niveau des mousses de lubrification. On note que le support de Durit de frein avant n’est pas vissé, ce n’est qu’un petit clip en plastique. Sans surprise, nous l’avons perdu après quelques semaines de test mais un collier de serrage rapide fait tout aussi bien l’affaire.

Sur la balance, la Durolux 36 EQ R2C2 ne bat pas des records mais c’est assumé. Là encore, Suntour cherchait avant tout optimiser les coûts et la fiabilité. Quelques compromis ont donc été faits mais malgré cela, la fourche ne s’en sort pas si mal puisque nous avons pesé notre modèle à 2 155 g en 160 mm, avec étoile et pivot coupé à 19 cm. C’est seulement quelques dizaines de grammes de plus qu’une RockShox Lyrik Ultimate, une Fox 36 Factory ou une Manitou Mezzer et au niveau d’une Öhlins RXF36 ou d’une DVO Diamond ou Onyx. L’axe QLoc pèse lui 75 g.

Cet axe QLoc, justement, mérite bien un paragraphe à lui seul. Ce n’est certes pas le plus léger mais c’est sans conteste le plus pratique et rapide à utiliser de tout le marché. En théorie, il faudrait ouvrir le levier puis pousser et tourner d’un quart de tour le verrou gris de l’autre côté pour le bloquer en position « replié » mais dans les faits, on pousse simplement dessus pour le replier sans le verrouiller et il glisse tout seul à l’intérieur du moyeu, c’est ultra rapide. Dans l’autre sens c’est pareil, il suffit de glisser l’axe dans la roue (sans chercher à le mettre au préalable en position « replié ») puis de fermer le levier et c’est parti !

La finition est propre mais il faut l’admettre, la décoration n’est pas la plus jolie du marché, à l’image de ce marquage sur l’arceau qui ressemble beaucoup trop à un autocollant basique. Peut-être aurait-il été trop cher de faire de réels efforts dans ce domaine ? Dommage pour l’image mais ce qui compte vraiment, ce sont les performances.

Enfin, au sujet des dimensions, Suntour propose la Durolux 36 en 27,5″ et en 29″, dans trois débattements (160, 170 ou 180 mm pour le 27,5″ et 150, 160 ou 170 mm pour le 29″) et deux offsets (44 ou 51 mm) pour s’adapter à tous les vélos du marché. Le pivot est bien sûr conique et l’entraxe moyeu au standard Boost.

A l’intérieur, on bénéficie côté gauche de l’Equalizer (EQ), le nouveau système de ressort air. Sur les anciennes Durolux, on avait un ressort air pour la chambre positive et un ressort hélicoïdal pour la négative, fixe quel que soit le poids du pilote. Maintenant, on a également un ressort air dans la négative, qui s’équilibre automatiquement avec la chambre positive et est ainsi  toujours ajusté au poids du pilote sans qu’on ait quoi que ce soit à faire. Un principe classique et connu, présent sur de nombreuses fourches de la concurrences et son adoption est donc bienvenue si Suntour veut pouvoir se placer en alternative crédible.

La marque nous signale au passage que la nouvelle chambre positive a été conçue à partir de celle de l’ancienne Durolux. On a donc un assemblage avec l’ancien bouchon et système de token auquel il ne faut pas toucher (au-dessus de la bague dorée) sur lequel viennent se clipser les nouveaux tokens, en caoutchouc. La Durolux 36 EQ peut accepter jusqu’à 6 tokens et sur notre modèle en 160 mm de débattement, 3 sont montés d’origine dans la fourche.

La cartouche PCS (pour Piston Compensator System) est une cartouche fermée avec piston flottant (IFP), un concept très classique qu’on vous a décrit en détails dans notre lexique des suspensions. Chez Suntour, le piston qui permet de séparer l’air et l’huile est monté sur un petit ressort hélicoïdal, plus fiable et moins coûteux qu’un ressort air selon Suntour.

Elle est ici en version R2C2, c’est-à-dire avec les deux réglages de rebond (R2, hautes et basses et vitesse) et les deux réglages de compression (C2, même chose). C’est la déclinaison la plus pointue de cette cartouche, qui existe également en RC2 (rebond basses vitesses uniquement) ou RC (rebond et compression basses vitesse).

La Durolux 36 EQ a par ailleurs la particularité d’être basée autour d’une lubrification à la graisse. Mis à part dans la cartouche, il n’y a pas d’huile dans les fourreaux ! Un choix étonnant mais si les performances sont au rendez-vous, pourquoi pas ? Cette conception a l’avantage de simplifier considérablement le travail d’entretien et de maintenance, une chose que nous avons pu constater par nous-mêmes lors d’un passage dans les ateliers de SR Suntour France. Les molettes de rebond sont simplement clipsées et la fourche s’ouvre en deux tours de clé, il n’y a pas besoin d’un maillet et de débloquer des tiges comme chez la concurrence et on n’a pas à gérer un bac de récupération d’huile.

Sans huile dans les fourreaux, l’entretien de la Durolux 36 est extrêmement simple.

Toutefois, il reste possible de huiler les mousses de lubrification grâce aux ports dégazeurs/huileur qu’on évoquait plus haut. On enlève la vis avec une clé hexagonale de 2,5 mm, on laisse l’air éventuellement accumulé s’échapper puis on peut envoyer de l’huile (15 WT) au moyen d’une seringue avec un embout standard de purge de frein. Attention à ne pas mettre trop d’huile, si on dépasse les 5 cm3 par fourreau, de l’huile pourrait passer dans la cartouche et dégrader le fonctionnement de la fourche, voire la bloquer complètement. En cas de doute, il est très facile d’évacuer le surplus puisqu’il suffit d’ouvrir la fourche en bas comme pour une opération d’entretien, de laisser couler et de refermer.

Seul petit bémol, il n’y a pas de tableau de réglage directement sur la fourche. Heureusement, Suntour se rattrape avec un manuel bien fait et très complet accessible en ligne, directement depuis la page du produit.

En parlant de réglages, la Durolux 36 EQ R2C2 est assez surprenante : on trouve très vite ses repères sur la compression et le rebond hautes vitesses (respectivement 5 positions et 4 clics) mais pour les basses vitesses, ce n’est pas la même chose : 18 clics de compressions et 28 de rebond ! Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête des ingénieurs pour proposer autant de position, surtout pour le rebond qui est le réglage le plus important ?

Conséquence de ce choix, il faut souvent tourner de 2 voire 3 clics la molette pour avoir un changement équivalent à celui d’un clic chez la concurrence. Cela devrait plaire à celles et ceux qui sont toujours à la recherche du réglage parfait mais pour tous les autres, et ils sont nombreux, c’est beaucoup trop. Surtout, ce n’est pas cohérent avec le nombre de positions réduit pour les réglages des hautes vitesses.

On termine sur le tarif, cette Durolux 36 EQ R2C2 est-elle aussi accessible qu’annoncé ? La réponse est oui, sans hésiter. Elle est affichée à 759 € PPC (petit rappel, on parle du modèle le plus haut de gamme, l’équivalent d’un Ultimate chez RockShox ou Factory chez Fox) et on peut parfois la trouver à peine au-dessus des 600 € en ligne. A ce prix là, on n’a même pas accès au modèle le plus « accessible » de Fox, qui offre beaucoup moins de possibilités de réglages…

L’amortisseur SR Suntour TriAir

Un peu moins de choses à dire au sujet de l’amortisseur, puisque SR Suntour a cherché à rendre le TriAir le plus simple possible d’utilisation, en plus de l’objectif de fiabilité et de performance identique à la Durolux 36 EQ.

Conçu pour les pratiques engagées, de l’enduro à la DH en passant par le freeride, cet amortisseur est pourtant loin d’être aussi volumineux que les plus gros amortisseurs à air du segment. On le trouve aussi plus joli que la fourche, la décoration est sobre mais passe plutôt bien.

Comme la plupart des amortisseurs (et comme la Durolux), le TriAir est basé sur une cartouche IFP.  Côté réglages, ça va très vite puisqu’une fois la bonne pression trouvée, on n’a que le rebond basses vitesses (8 clics) à définir avant d’aller rouler. Sur les sentiers, on pourra jouer du levier 3 positions qui agit sur la compression (ferme / moyen / ouvert), pour adapter le comportement de la suspension au terrain.

Des réglages en hydraulique très limités donc, mais les plus pointus pourront cependant affiner les réactions du TriAir en agissant sur le ressort. En effet, au-delà de la pression de la chambre positive on peut aussi ajouter de nombreux cales de volumes (ou tokens) dans les deux chambres (7 dans la positive, 3 dans la négative) de manière à modifier l’équilibre entre les deux, voire modifier la pression dans la chambre négative.

Modifier la pression et la taille de la chambre négative, nous n’y sommes pas vraiment habitués et à moins que vous sachiez parfaitement ce que vous faites, nous vous conseillons tout simplement de ne pas y toucher. Comme Suntour nous l’a expliqué, cela peut être utile surtout si on souhaite freiner le rebond haute vitesse ou si on a beaucoup de pression dans la chambre positive, deux cas de figures qui ne se présentent pas souvent.

De même que la Durolux, le TriAir se décline dans tous les formats ou presque de manière à satisfaire tous les pratiquants. On le trouve ainsi en montage à oeillets ou Trunnion et en dimensions impériales ou métriques, du 185×50 jusqu’au 250×75. Avec un PPC de 399 € (et parfois moins de 250 € sur internet), le tarif est là aussi très contenu. Nous avons pesé notre exemplaire, en dimension 205×60 et standard Trunnion, à 420 g.

Enfin, si vous lui trouvez une certaine ressemblance avec le DVO Topaz c’est normal, les deux partagent certains éléments. Cependant, impossible d’établir un réel parallèle puisque leurs organes internes diffèrent complètement : IFP pour le TriAir et vessie souple pour le Topaz.

La Durolux 36 EQ R2C2 et le TriAir sur le terrain

Le montage ne nécessite pas d’autre attention que les précautions habituelles et on prend rapidement la direction des sentiers. La fourche est la première à nous surprendre, qu’est-ce qu’elle est souple quand elle est neuve ! Onctuosité, c’est le mot qui convient le mieux pour décrire son comportement, notamment sur les petits chocs. On a l’impression d’avoir les mains sur une moquette haut de gamme et très épaisse, c’est tout doux et confortable comme on l’a rarement vu.

Après quelques sorties, cette sensation disparaît et on se retrouve avec une fourche au comportement tout à fait normal, avec une souplesse dans la moyenne. Toutefois, le pratiquant pointu a une botte secrète : les dégazeurs/huileurs. Comme on l’expliquait plus haut, il est possible d’ajouter un peu d’huile 15 WT dans les mousses de lubrification. Sur le terrain, cela se sent immédiatement, on retrouve l’onctuosité de la fourche neuve. Nous n’avons pas fait de mesures pour évaluer si cela se traduit réellement par une meilleure absorption des vibrations mais au niveau des sensations, c’est particulièrement agréable.

Pour retrouver de ce « tapis volant », le pratiquant pointu a une botte secrète : les dégazeurs/huileurs.

Attention, cela ne dure pas longtemps : deux voire trois sorties au maximum. Ces petits ports sont donc à utiliser avec parcimonie mais si vous avez une très longue journée de vélo au programme ou une compétition, leur donner quelques gouttes d’huiles le matin ou la veille au soir peut être intéressant.

Au sujet des réglages, on a vite trouvé notre équilibre, la Durolux 36 EQ R2C2 n’est pas une fourche compliquée à interpréter. Une pression légèrement supérieure à celle recommandée par la marque, 2 tokens au lieu de 3, compressions HV ouvertes au maximum et compression BV tournée de 6-7 clics depuis la position ouverte, voici ce sur quoi nous nous sommes arrêtés dès la deuxième ou troisième sortie.

La rigidité du châssis nous a paru satisfaisante pour une fourche en 36 mm mais en ce qui me concerne, ce ne sont pas mes 67 kg en tenue de vélo qui vont beaucoup le solliciter… Nous avons donc également monté la fourche sur un e-bike, de façon à éprouver un peu ses capacités sur ce point. Nous n’avons pas été déçus de l’expérience puisque nous avons senti que nous atteignons ses limites à plusieurs reprises, avec une sensation de « fléchissement » dans certains gros freinages ou appuis.

Pas de quoi s’inquiéter cependant, d’une part parce qu’il faut tout de même engager un peu pour aller chercher ces limites, et d’autre part parce que nous avons eu exactement les mêmes sensations avec une RockShox Lyrik. Un peu légère pour de l’e-bike mais parfaite pour de l’enduro tant que le pilote n’est pas trop lourd, la Durolux 36 EQ est bien l’équivalente de sa concurrente américaine dans ce domaine.

Des performances de tout premier ordre, un châssis bien conçu, le tout à un tarif bien inférieur aux grands noms du marché, mais que reste-t-il aux grandes ? Il a fallu rouler encore un peu pour obtenir la réponse à cette question. Au bout d’un moment, la fourche a sensiblement perdu en souplesse et en onctuosité, le coulissement n’était plus aussi souple qu’aux débuts et de moins bonne qualité que chez la concurrence. Et cette promesse de fiabilité alors ?

En fait, il n’y a pas lieu de s’alarmer, c’est tout à fait normal. En contrepartie de sa lubrification à la graisse et des opérations de maintenance simplifiées, SR Suntour préconise de faire un petit entretien (fourreaux et ressort) de la Durolux 36 EQ toutes les 50 h maximum, soit beaucoup plus souvent que chez la concurrence. Il n’y a rien de difficile et cela prend 30 ou 40 minutes tout au plus pour quelqu’un qui ne l’a jamais fait mais il faut le savoir. Oui, la Durolux 36 EQ est une excellente fourche, mais elle demande un peu plus d’attention que d’autres pour offrir ce niveau de performance.

En ce qui concerne l’amortisseur, le test fut un peu moins varié puisque nous l’avons roulé uniquement sur un Giant Reign, où il a remplacé un RockShox Deluxe (lire Test | Giant Reign 29 : enduro, mais pas seulement). En effet, pour faire les choses correctement, Suntour France a adapté les réglages interne du TriAir à la courbe de compression du vélo, comme le serait n’importe quel amortisseur monté de série.

Comme en statique, il y a moins de choses à dire que pour la fourche. SR Suntour a vraiment pris le parti d’un produit « set and forget », c’est-à-dire qu’on l’installe sur le vélo et on n’y touche plus ! Pas de réglages hydrauliques poussés signifie aussi pas de risque d’erreur de ce côté et le tuning interne réalisé par Suntour s’est révélé parfaitement adapté au vélo.

Nous avons tout de même essayé différentes possibilités d’équilibrage du ressort air entre les deux chambres (pressions et tokens) et nous nous sommes rendus compte qu’on peut très facilement tomber dans des réglages bizarres, voire complètement ratés. Si vous souhaitez tout de même vous plonger là-dedans, libre à vous mais soyez sûrs de ce que vous faites…

Vis-à-vis du petit amortisseur RockShox, nous avons immédiatement senti la différence. Le train arrière n’est plus dépassé dans les successions de chocs, il tient beaucoup mieux les longues descentes… Ajoutez à cela un levier 3 position efficace et vous comprendrez qu’il n’y a pas grand chose à redire.

Pour chipoter, on aurait peut-être aimé un poil plus de confort mais cela tient surtout à la cinématique de suspension du Giant, conçue pour être performante en enduro avec seulement 146 mm de débattement. Les performances sont effectivement au rendez-vous mais la marque a rogné un peu sur le confort pour ne pas « manger » trop de course trop vite et là, peu importe la marque de l’amortisseur, il n’y a pas de miracle possible.

Verdict

L’offre enduro de SR Suntour tutoie les meilleurs et son rapport qualité-prix est tout simplement imbattable. Au jeu de la comparaison avec une Fox 36 ou une RockShox Lyrik, même Factory Grip2 ou Ultimate, la Durolux 36 EQ R2C2 peut sortir la tête haute. Ses performances sont un peu moins durables, il faut l’admettre, mais elle est beaucoup plus facile à entretenir ce qui rétablit d’une certaine manière l’équilibre. L’amortisseur TriAir adopte lui une approche un peu différente, tournée vers la simplicité et séduira à ce titre celles et ceux qui cherchent un produit performant qui ne demande pas une grande expérience dans les réglages pour fonctionner correctement. Absent du marché de la première monte haut de gamme, SR Suntour s’adresse avec ces produits à toutes celles et ceux qui souhaitent remplacer un matériel usé ou abîmé, ou qui veulent améliorer un vélo équipé de suspensions assez basiques, et le fait de la meilleure manière qui soit !

SR Suntour Durolux 36 EQ R2C2

759 €

2230 g(fourche complète, avec étoile et axe)

  • Performances dignes d'une fourche haut de gamme d'enduro
  • Prix
  • Entretien très facile
  • Trop de positions pour les réglages basses vitesses (surtout le rebond)
  • Nécessite un entretien régulier
  • RAS

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

SR Suntour TriAir

399 €

420 g(en 205x60 Trunnion)

  • Simplicité et facilité d'utilisation
  • Prix
  • Performances honnêtes
  • Manque de réglages hydrauliques pour les pilotes les plus pointus
  • RAS

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : srsuntour.com/fr

ParLéo Kervran