Test | Decathlon Stilus : sympathique mise en bouche

Par Olivier Béart -

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Test | Decathlon Stilus : sympathique mise en bouche

Ne l’appelez pas Rockrider ! Le Decathlon Stilus e-All Mountain est le premier VTT électrique tout suspendu vendu par la grande enseigne sportive, mais elle ne s’en cache pas : ce n’est pas un développement propre et il n’a donc pas droit au même nom que les purs produits VTT maison. Ici, on a affaire à un cadre « générique » soigneusement sélectionné et équipé pour répondre à la très forte demande des clients, en attendant le premier vrai VTT tout suspendu électrique Rockrider pour lequel il faudra attendre encore une bonne année. Alors, ce petit Stilus proposé à 3300€ avec le nouveau moteur Bosch performance CX, que vaut-il sur le terrain ? Vojo l’a testé pour le savoir !

Nous sommes nombreux à avoir débuté avec un vélo Decathlon avant de passer sur d’autres vélos plus typés. Si l’enseigne dispose déjà d’une gamme de VTT électriques semi-rigides d’entrée de gamme, il manquait encore dans son offre un VAE tout suspendu, et si le bureau d’étude Rockrider travaille bien sur un vélo de ce type entièrement développé en interne (comme toutes les machines qu’on retrouve sous la marque Rockrider), celui-ci n’est pas encore prêt.

Or, la demande est bel et bien là ! Et pour la rencontrer sans attendre la sortie de leur propre VTTAE tout suspendu, les chefs produit de la marque sont entrés en contact avec une série de sous-traitants afin de sélectionner dans leur catalogue un châssis de bonne tenue ainsi que des équipements cohérents pour proposer un premier vélo « d’attente » intéressant. C’est ainsi qu’est né le Decathlon Stilus, un tout suspendu de 150mm de débattement équipé du tout dernier moteur Bosch Performance CX. Cerise sur le gâteau, il est proposé à 3300€, soit un tarif particulièrement attractif et sur lequel peu d’autres marques parviennent à avoir une offre comparable.

Châssis & motorisation

On l’a dit, pour ce Stilus, Decathlon n’a pas « réinventé la roue ». La marque a par contre sélectionné avec soin un fournisseur capable de lui fournir un cadre bien dans les tendances actuelles, tant en termes d’architecture que de géométrie, de suspension et de motorisation. Le cadre est de facture classique mais soignée, et ce châssis a bien entendu passé tous les tests draconiens que la marque impose à chacun des produits qu’elle référence.

Dans l’ensemble, la finition est très belle et la peinture s’est montrée plutôt solide. Le passage des câbles et Durit se fait en interne. Le tout est bien pensé, avec un accès large à l’ensemble en retirant simplement la batterie, et on trouve aussi de petites « fenêtres » creusées dans le bras arrière pour faciliter le passage à l’endroit délicat de la jonction avec le triangle avant.

Le cadre du Decathlon Stilus est en aluminium, et il accueille une batterie intégrée Bosch Powertube de 500Wh, accessible par le dessous du tube diagonal et protégée par un cache en plastique. Celui-ci est léger mais de belle facture et surtout très facile à enlever si besoin. A noter qu’il n’est pas besoin de retirer la batterie pour la charger (il y a un port prévu pour cela directement dans le cadre), mais cela reste possible. Elle est sécurisée par une clé.

Même si Decathlon ne propose pas directement cette option, le cadre est compatible aussi avec la batterie 625Wh. Il sera donc possible de faire l’upgrade a posteriori si on le juge utile. Mais il faut avoir à l’esprit que cela a un coût, de l’ordre de 800€ (on est alors propriétaire de deux batteries). Le cadre n’est par contre pas prévu pour le montage en « dual battery » pour porter la capacité à 1125Wh.

Le moteur est un des atouts de ce vélo, puisqu’on retrouve la dernière génération du Bosch Performance CX (voir notre présentation détaillée ici). Compact, performant (jusqu’à 340% d’assistance et 75Nm de couple), quasi sans frottements lorsqu’il est débrayé, il figure parmi les références du segment. Il est ici protégé par un carter en aluminium qui l’encercle complètement. Nous avons plusieurs fois tapé des pierres et des branches lors de franchissements, et le carter ne portait quasi aucune trace d’impact mis à part quelques griffes dans la peinture. Il semble donc très robuste, ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs…

Enfin, au guidon, on trouve la commande Bosch Purion pour sélectionner les différents modes d’assistance du moteur et voir sa vitesse. Il s’agit d’un équipement un peu daté et basique au niveau de son aspect, mais les boutons tombent bien sous les doigts quand on roule et il s’avère pratique, même s’il n’a pas le look ni les nombreuses fonctionnalités du dernier Bosck Kiox. Au tarif auquel est proposé le Stilus, il faut pouvoir faire quelques concessions. Heureusement, ici, ce n’est pas vraiment pénalisant. Et si jamais vous voulez faire l’upgrade par la suite, c’est tout à fait possible.

Cinématique et suspensions

Le Decathlon Stilus fait appel à un principe de suspension arrière très classique : le 4 Bar Linkage (voir notre lexique des cinématiques pour en savoir plus), composé d’un point de pivot principal près du pédalier, d’un autre à l’arrière, sur les bases, près du dérailleur, et d’une biellette sur le haut pour comprimer l’amortisseur placé le long du tube de selle. Même s’il en existe de multiples variantes, ce principe de suspension est connu pour offrir confort et grip au pilote.

Le débattement est de 150mm, soit ce qu’il faut sur un vélo électrique pour envisager une vraie utilisation polyvalente. Vu le poids de l’engin, ce n’est pas trop pour envisager une utilisation rando/balade (pour laquelle on pourrait se contenter de 100/120mm sur un vélo classique), et c’est tout juste assez pour commencer à envisager un usage plus musclé, typé enduro et/ou montagnard. On constate aussi que tous les points de pivot sont montés sur des roulements et protégés par de jolis caches anodisés.

Cette suspension est ici couplée à un amortisseur RockShox Deluxe, sur lequel on remarque qu’il n’y a pas de levier permettant de le bloquer pour les portions roulantes. Si ce type d’appendice est très utile sur un vélo classique, sans assistance, et pour des pratiques typées compétition, il n’est pas du tout indispensable à nos yeux sur un VTT électrique où on gagnera beaucoup plus à laisser la suspension active en permanence. D’autant plus qu’ici, le pompage est très limité. Par contre, la plage du réglage du rebond (mollette rouge) nous semble trop limitée et sur le terrain, il nous a souvent semblé trop lent.

A l’avant, c’est la RockShox 35 qui a été retenue, également avec 150mm de débattement. Elle dispose d’une hydraulique assez basique à l’intérieur, avec tout de même un réglage du rebond efficace et une mollette sur le haut du côté droit pour durcir la compression presque jusqu’au blocage, mais elle dispose surtout d’un très bon châssis bien rigide. Elle conviendra pour un usage paisible, mais les pilotes plus aguerris sentiront vite ses limites. Bonne nouvelle : pour eux, il existe des possibilités d’upgrade, puisqu’il existe aussi des kits d’amélioration produits par des marques tierces, comme par exemple l’excellent kit Yari UP de Fast Suspension. Par contre il sera hélas impossible de monter l’excellent cartouche Charger 2.1.

Géométrie

Mis à part l’angle de direction assez couché de 66° qui est dans la tendance actuelle, le reste des cotes joue plutôt dans le classique et ne témoigne pas d’une volonté d’innovation à ce niveau. Le cadre présente un reach assez court (ne vous fiez pas aux chiffres du tableau pour la valeur « B », ceux-ci nous semblent clairement farfelus) et nous vous conseillons sans hésiter de partir sur la taille L dès 175cm et d’envisager le XL dès 180cm.

Le Decathlon Stilus se démarque aussi avec des bases très longues, de 485mm. A l’heure actuelle, les marques se démènent en général pour raccourcir la distance entre le pédalier et l’axe de roue arrière afin de donner des vélos plus maniables et joueurs, mais nous avons déjà constaté que sur des vélos électriques, des bases plus longues peuvent aussi avoir des avantages en matière de stabilité et de comportement en montée. A voir sur le terrain si ce Stilus réussit un bon compromis à ce niveau.

Equipements

A 3300€, on se situe dans la fourchette la plus basse pour disposer d’un VTT électrique tout suspendu qui tient la route. Logiquement, il ne faut donc pas s’attendre à retrouver des équipements luxueux. Mais Decathlon a néanmoins fait honneur à sa réputation en proposant tout de même un bon rapport qualité/équipement/prix sur ce Stilus. Voyons cela en détails.

La transmission est en 12 vitesses, avec le groupe d’entrée de gamme Sram SX. Bien sûr, les changements de vitesses ne sont pas aussi vifs que sur un GX ou sur les autres groupes plus haut de gamme de la marque. Bien sûr, la cassette en acier est très lourde. Bien sûr, la commande est un peu « molle ». Mais lors de notre test, l’ensemble s’en est plutôt bien sorti et n’a pas montré de faiblesse particulière.

Gros bémol par contre pour les manivelles FSA qui sont « faussement courtes ». La fiche technique annonce une longueur de 165mm, ce qui est parfait pour un e-bike avec lequel on est amené à pédaler dans les parties techniques, où un pédalier à manivelles courtes va permettre d’éviter de taper le sol à chaque tour de pédale. Le souci, c’est qu’ici, c’est juste le trou de fixation des pédales qui est décalé, mais les manivelles elles-mêmes font plus de 19cm de long ! Bilan, il arrive régulièrement de toucher le sol, d’autant que le Stilus est plutôt bas du boîtier. On finit par s’y habituer mais c’est vraiment dommage car ce ne serait pas très compliqué de faire de vraies manivelles de 165mm. On peut parler ici d’économies de bouts de chandelle.

Bémol aussi au niveau de la tige de selle télescopique, qui provient pourtant de chez KS, un spécialiste réputé du domaine. Sa présence est indispensable sur un tel vélo, et elle s’est montrée agréable lors des premières sorties… avant de perdre toute son huile et de rendre l’âme. Decathlon a reconnu un souci sur une série de ce composant monté sur le Stilus et promet un remplacement direct sous garantie par un modèle équivalent pour toute personne qui rencontrerait le souci. On sait que l’enseigne est très large à ce niveau donc on ne se fait pas trop de souci, mais on aurait préféré avoir d’emblée une tige de selle télescopique fiable. D’autant qu’elle est en 30.9 de diamètre, bien moins courant que le 31,6mm, ce qui n’est pas des plus pratique pour trouver une solution de dépannage en cas de souci. Par contre, la selle ne mérite que des éloges. Ne vous laissez pas impressionner par sa finesse, sa forme est parfaite et elle est très confortable.

Le poste de pilotage maison en alu est classique et sobre. On a connu des formes de cintre plus agréables et on pourra gagner en le changeant par un modèle d’une marque spécialisée dans le domaine, mais rien de rédhibitoire et les poignées sont plutôt agréables.

Le freinage est confié aux Sram Guide RE, spécialement dédiés aux vélos électriques. Ils sont constitués de l’assemblage d’un levier du modèle Guide de la précédente génération, avec un étrier de la série Code de descente à 4 pistons, lui aussi de la génération précédente. Bref, pas du matos dernier cri, mais force est de constater qu’avec les disques de 200mm à l’avant comme à l’arrière, cela procure un freinage puissant, sûr et aussi plutôt facile à doser. Bref, un choix malin !

Enfin, on termine par les roues qui ont un diamètre de 27,5″ et qui sont montées avec de gros pneus « plus » en 2.8″ de section. Ici, Decathlon a clairement fait le choix du confort et de l’accessibilité en optant pour des roues plus petites avec des pneus plus gros, plutôt que pour du 29″ à pneus plus fins, plus précis mais aussi un poil plus pointus à piloter pour un novice. Les jantes provenant de chez Sun Ringlé se sont montrées solides et, comme elles sont tubeless ready, on vous conseille d’effectuer au plus vite un montage sans chambres à air avec du latex pour diminuer les risques de crevaisons et augmenter l’accroche. Les pneus Schwalbe Smart Sam Performance offrent un bon compromis accroche/rendement, mais on gagnera à les changer par un modèle plus spécifique et performant pour sa pratique (par exemple des Magic Mary).

L’ensemble pèse 24,9kg sur notre balance en taille L et sans pédales, soit un poids qui se situe dans la fourchette haute des vélos électriques du marché. Ramené à son prix, c’est compréhensible et acceptable. Nous verrons sur le terrain dans quelle mesure c’est pénalisant ou non, car les chiffres sur papier ne disent jamais tout.

Decathlon Stilus e-All Mountain : le test terrain

Nous avons la chance de pouvoir tester régulièrement des machines de rêve, mais c’est néanmoins toujours intéressant et excitant d’essayer des vélos sur lesquels les chefs produit ont dû réaliser un travail d’équilibriste pour proposer le meilleur cocktail avec un budget limité. Dans le cas du Decathlon Stilus, on est dans la fourchette la plus basse en matière de VTT électrique tout suspendu, et il va donc être intéressant de voir si le géant du sport a réussi à sortir un produit cohérent malgré le tarif serré et le fait qu’il ne s’agit pas pour une fois d’un développement propre.

Premier constat : le vélo est très facile à prendre en main. Et c’est une excellente chose, dans la mesure où ce Stilus ne va pas nécessairement s’adresser qu’à un public de vététistes passionnés et assidus, mais aussi à des débutants et à de nouveaux pratiquants. Le cadre plutôt court permet une position confortable, avec un buste assez redressé. En taille L, il est parfait si on mesure autour de 175cm, mais au-delà il faudra très vite passer sur du XL. Il est aussi probable que les personnes mesurant plus de 185/190cm ne trouveront pas bien leurs marques sur ce Stilus, même dans la plus grande taille. Le M sera par contre tout à fait roulable pour des personnes de moins de 170cm. Espérons toutefois que le prochain tout suspendu électrique Rockrider sera disponible en plus de tailles.

Tel quel, malgré ses bases longues et les tendances que semblent montrer les chiffres de géométrie, le Stilus se montre maniable et joueur dans les portions serrées. C’est même une vraie surprise, et une nouvelle preuve que les infos sur le papier ne disent pas tout du comportement d’un vélo. Le terrain reste le seul vrai juge ! On s’attendait à rouler quelque chose entre le semi-remorque et la péniche, mais finalement, on a eu affaire à un bon petit serpent capable de se faufiler partout et de procurer beaucoup de plaisir. Seuls les pneus à la gomme assez dure, aux flancs très souples et aux campons latéraux pas vraiment agressifs viennent limiter les ardeurs. Les freins sont par contre vraiment performants et agréables quand il s’agit de contrôler sa vitesse ou de s’arrêter.

Ce n’est pas un grand sauteur, mais quand on sait y faire, ce n’est pas si difficile que cela de s’envoyer en l’air à son guidon et il se prête bien à quelques excentricités. Son boîtier de pédalier très bas et son empattement généreux lui procurent aussi une belle stabilité et un comportement rassurant quand on cherche à prendre un peu de vitesse dans les portions droites. A voir l’espace restant autour de la roue arrière, on se dit que le cadre est sans doute aussi conçu pour accueillir des roues de 29″ (contrairement à la fourche qui est une pure 27,5″). Heureusement que le carter de protection est solide car il arrive régulièrement qu’on tape des cailloux ou des branches au sol. Néanmoins, même si les ingrédients sont surprenants, le résultat est plutôt intéressant et on apprend vite à s’accommoder des situations où le centre de gravité très bas du vélo sont un désavantage, pour ne profiter que des bons côtés.

Quand c’est cassant, la suspension arrière encaisse bien les impacts et colle avec aisance la roue arrière au sol. On aurait juste aimé pouvoir régler le rebond vers quelque chose de plus rapide. Ici, nous avons roulé avec le réglage à fond du côté « lapin » (rapide) tout en trouvant toujours cela un peu trop lent pour vraiment bien avaler les successions d’impacts. A l’avant, la RockShox 35 ne démérite pas et elle sera parfaite pour un usage cool. Quand on lui rentre un peu dedans, le châssis encaisse bien, mais on sent que c’est assez basique au niveau des pièces internes. Il y a aussi un claquement en détente pas vraiment pénalisant mais assez perceptible. Comme expliqué plus haut au chapitre des suspensions, les pilotes plus pointus apprécieront la possibilité de pouvoir upgrader leur fourche avec de meilleurs composants internes.

A allure plus calme, il s’avère être un très agréable compagnon. La position neutre est facile à supporter pendant longtemps et les suspensions se montrent très confortables sur les petits chocs. Si vous envisagez ce vélo pour faire de la rando en mode découverte, vous pouvez foncer, c’est pile dans ses cordes.

En montée, le Stilus est particulièrement à l’aise. Quand c’est très raide, ses pneus larges et son arrière très long sont des atouts et on peut facilement venir à bout de beaux petits défis en mode montée impossible. La répartition des masses est bien équilibrée et le mode e-mtb du moteur Bosch fait merveille pour offrir du couple avec la subtilité indispensable pour ne pas perdre l’adhérence. De manière générale, nous avons roulé au moins 80% du temps dans ce mode, en oubliant le mode turbo trop agressif à notre goût, et en réservant les modes inférieurs aux sorties où il faut soigner l’autonomie. Dommage par contre que Bosch ne permette aucune personnalisation des modes d’assistance, comme le proposent les principaux concurrents Brose et Shimano.

Tiens, en parlant d’autonomie : la batterie 500Wh est-elle suffisante ? A nos yeux, oui. Bien sûr, on irait plus loin avec une 625Wh, mais le nouveau moteur Bosch, même s’il n’est pas le plus frugal du marché, consomme tout de même nettement moins que son prédécesseur et on peut aujourd’hui envisager sans mal des sorties d’un peu plus de 40km et 1200m de d+ quasi toujours en mode e-mtb, avant de tomber en panne sèche. Avec la génération précédente, nous avions du mal à dépasser les 35km et 1000m de d+ en faisant attention, ce qui était frustrant. Oubliez par contre les sorties de « 4h et 2000m de d+ » promises sur le site de la marque, c’est irréaliste selon nous. Mais on a tout de même de quoi faire de très belles choses avec la batterie de 500Wh montée de série, et malgré le poids de l’engin qui, s’il est conséquent, ne se fait au final pas trop sentir sur le terrain.

Verdict

Certes, ce n’est pas un vélo très original comme peuvent l’être les « vrais » Rockrider ainsi que des VTT électriques plus typés produits par d’autres marques, mais ce Decathlon Stilus est une fort agréable mise en bouche pour patienter. Facile à prendre en main, rassurant, il sait aussi se montrer joueur et procurer pas mal de plaisir de pilotage. Pour tout vous dire, nous ne nous attendions pas à nous amuser autant à son guidon et il n’est pas resté souvent au garage alors que nous avions d’autres montures bien plus prestigieuses à tester juste à côté. Oui, il a des défauts, ses suspensions ne sont pas parfaites, ses manivelles sont trop longues, son boîtier de pédalier est fort bas. Mais quand on ramène cela à son prix, on se dit qu’on a tout de même une base très intéressante qui pourra déjà apporter pas mal de satisfaction telle quelle, et qui a aussi surtout un beau potentiel d’évolution. 

Decathlon Stilus e-All Mountain

3300€

24,9kg(taille L, sans pédales)

  • Vélo ludique et facile à prendre en main
  • Moteur Bosch Performance CX
  • Rapport qualité/prix/équipements intéressant
  • Possible de le faire évoluer facilement (upgrade fourche, etc)
  • Boîtier de pédalier très bas (on touche régulièrement les obstacles au sol)
  • Rebond de l'amortisseur trop lent quel que soit le réglage
  • Pneus corrects, mais on gagnera beaucoup à les changer
  • Manivelles FSA trop longues
  • Manque de fiabilité de la tige de selle KS (pris en garantie)

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

ParOlivier Béart