Test | Scott Genius vs Genius ST : lequel choisir ?

Par Léo Kervran -

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Test | Scott Genius vs Genius ST : lequel choisir ?

L’année dernière, Scott a présenté la quatrième génération du Genius et, parmi les nouveautés, le vélo se décline désormais en version « classique » et ST, pour SuperTrail. Même cadre, même taille de roues, même débattement mais des équipements différents pour des programmes en théorie différents. Qu’est-ce qui change ? Et lequel choisir selon sa pratique ? Nous avons comparé les deux pendant plusieurs mois, voici notre verdict :

Après le Spark en 2021 puis le Patron eRide côté VAE, le Genius est le troisième modèle de Scott à intégrer l’amortisseur dans le cadre. C’était, si l’on peut dire, la nouveauté la plus « visible » à la sortie de cette 4e génération l’année dernière, mais côté fonctionnement ça ne changeait pas grand-chose : le comportement de la suspension reste largement similaire à celui de l’ancien modèle, Scott l’ayant seulement retravaillée sur quelques points de détails.

Moins évidente mais plus intéressante est cette nouvelle distinction entre deux modèles, à l’instar de ce qui se faisait pour le Genius deuxième génération entre 2011 et 2016. Selon Scott, les Genius se veulent ultra-polyvalents et faciles à régler avec d’excellentes performances au pédalage, dans l’esprit historique de la famille, tandis que les Genius ST mettent davantage l’accent sur les performances en descente, notamment au travers de réglages plus pointus et précis au niveau des suspensions.

Seulement, contrairement aux modèles d’il y a 10 ans, les Genius et Genius ST d’aujourd’hui partagent exactement le même cadre, la même taille de roues (29″) et le même débattement (150 mm à l’arrière et 160 mm à l’avant). Alors, qu’est-ce qui change ? Peut-on vraiment parler de deux vélos différents ? C’est ce qu’on va voir aujourd’hui.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la plateforme Genius de manière générale avant de vous lancer dans cet article, on vous invite à lire notre article paru lors de sa présentation au public à l’automne dernier, où l’on rentre dans tous les détails de suspension, d’intégration et de géométrie : Test nouveauté | Scott Genius ST 2023 : la formule magique ?

Un cadre à géométrie variable

On l’a dit, Genius et Genius ST partagent le même cadre, en carbone et aluminium dans notre cas. Pourtant, les deux vélos affichent 1,2° de différence sur l’angle de direction. Quel est le secret ?

Vous l’aurez deviné, le cadre accueille des coupelles réversibles sous le jeu de direction qui permettent d’ajuster l’angle de direction. De base, le cadre offre un angle de 64,5° mais les vélos sont tous vendus avec un jeu de coupelles +0,6/-0,6°. Sur les Genius, elles sont installées de façon à redresser l’angle qui passe alors à 65,1° tandis que sur les Genius ST, elles sont retournées pour le coucher à 63,9°. Néanmoins, il est tout à fait possible de les changer de sens pour coucher l’angle sur un Genius ou le redresser sur un Genius ST.

La manipulation est simple (il suffit de desserrer la potence et de la lever un peu pour donner de l’espace, sans rien démonter) et ses effets sont si intéressants sur le terrain qu’on aurait tort de s’en priver, au moins pour essayer. La position du jeu de direction est indiquée par des encoches sur les coupelles : si l’encoche de la coupelle supérieure est vers l’avant, l’angle est fermé tandis que si elle est vers l’arrière, il est ouvert. Attention, l’encoche de la coupelle supérieure doit toujours être dans la direction opposée à celle de la coupelle inférieure.

Enfin, si ces deux options ne vous conviennent pas, il est possible de se procurer auprès de Scott des coupelles 0° pour fixer l’angle de direction à 64,5°. Si on cherche la polyvalence maximale c’est peut-être l’option qui a le plus de sens, mais on reviendra là-dessus plus tard.

L’équipement pour faire la différence

Pour que la comparaison ait du sens, il fallait que nos deux modèles soient les plus proches possible. Exit donc les très haut de gamme Genius Ultimate et Genius ST Tuned qui sont proposés à des prix différents, exit également les modèles 920 plus accessibles mais qui n’ont pas grand-chose en commun, c’est sur les Genius 910 et Genius ST 910 que nous avons réalisé ce comparatif.

Les deux vélos sont affichés exactement au même prix – 7499 € – et partagent de nombreux composants : transmission Sram GX AXS, freins Shimano Deore XT 4 pistons et périphériques Syncros (poste de pilotage Hixon iC en une pièce, assise) sont identiques. En revanche, les suspensions et le train roulant sont adaptés au programme envisagé par Scott pour chaque vélo.

Sur le Genius 910, on a une fourche Fox 36 Performance Elite en cartouche Fit4 et un amortisseur en ligne Fox Nude 5T, sans autre réglage externe que celui du rebond, et les deux sont commandés depuis le cintre par l’incontournable TwinLoc à 3 positions.

Sur le Genius ST 910, la fourche est une Öhlins RXF 36 m.2 et l’amortisseur un Fox Float X Nude, à bonbonne et avec un réglage de la compression basses vitesses. Qui plus est, le TwinLoc devient TracLoc et ne commande plus que l’amortisseur, la fourche est laissée libre.

Côté train roulant, les deux vélos sont équipés de jantes en 30 mm de largeur interne et de pneus Maxxis en 2,6″ de section et carcasse Exo mais le Genius 910 a droit à des jantes Syncros Revelstoke 1.5 un peu plus légères et à un profil Dissector AV/AR plus roulant que les Revelstoke 2.0 chaussées de Dissector (roue arrière) et Minion DHF (roue avant) du Genius ST 910.

D’ailleurs, arrêtons-nous un instant sur ce choix de pneus et surtout sur leur largeur. On pourrait se dire que 29×2,6″, c’est seulement 0,1 ou 0,2″ de plus qu’une section « normale » soit une différence presque négligeable. En réalité, il en est tout autrement et ces pneus ont un comportement plus proche du format « + » en 2,8″ de section que des pneus classiques que l’on connaît.

Après un premier contact avec ces pneus difficile l’été dernier, on a décidé de leur laisser une deuxième chance…

Leur volume est bien plus important que celui d’un pneu 2,4″ ou 2,5″, leur ballon plus rond et avec cette carcasse Exo légère mais aussi très (trop) souple, c’est la recette idéale pour un comportement flou, imprécis et fuyant. Après notre prise en main sur le Genius ST Tuned l’été dernier, on se doutait déjà que ça n’allait pas nous plaire sur nos terrains mais par conscience professionnelle, on a tout de même décidé de leur laisser une deuxième chance… Cela a tenu une sortie.

Une sortie durant laquelle on ne savait pas où étaient nos roues dans les entrées de virage, on ne sentait pas le grip au freinage et on ne trouvait pas la limite sur l’angle. Retour à l’atelier et changement pour des pneus similaires en 2,4″ (Maxxis Dissector, sur le Genius 910) ou 2,5″ (Maxxis Assegai, sur le Genius ST 910) et une carcasse Exo+ plus robuste (lire Maxxis : le guide complet de la gamme de pneus trail / enduro). Ça va mieux !

Si on peut éventuellement comprendre ce choix de Scott pour le Genius 910, avec l’idée d’aller chercher un maximum de confort pour celles et ceux qui ne sont pas exigeants sur le comportement en descente (et encore, ça reste dommage), monter du 2,6″ en carcasse de XC sur le Genius ST 910 nous dépasse complètement.

A nos yeux, ces pneus n’ont rien à faire sur un vélo présenté comme pointu et performant en descente et c’est une vraie faute de la part de Scott. Vous verrez dans les lignes qui suivent que le vélo a beaucoup d’atouts et joue réellement parmi les meilleurs de sa catégorie, mais tout cela, c’est à condition de changer les pneus d’origine pour une monte réellement adaptée à son programme.

Enfin, impossible de terminer cette partie sur les composants sans une mention pour le Genius Contessa ST 910, le « modèle femme » du Genius ST 910. Affiché au même prix que les deux modèles de ce comparatif, il se distingue du « modèle homme » par un coloris plus discret et une fourche Fox 36 Grip2 en lieu et place de la Öhlins. La selle diffère également mais c’est anecdotique puisque cela se change facilement si besoin. Ce modèle est donc une alternative intéressante si vous trouvez le coloris du ST 910 trop criard ou que vous préférez Fox à Öhlins. Notez en revanche qu’il n’est pas proposé en taille XL.

Les gammes

Comme on l’évoquait en début d’article, le couple Genius / Genius ST se décline en 3 niveaux de gammes :

  • le Genius 900 Ultimate (11 999 €) et le Genius ST 900 Tuned (10 999 €) ont un cadre entièrement en carbone,
  • les Genius 910 et Genius ST 910 de cet essai ainsi que le Contessa Genius ST 910, tous à 7499 €, ont un triangle avant en carbone et un triangle arrière en aluminium,
  • les Genius 920, Contessa Genius 920 et Genius ST 920 sont tous à 4999 € mais bien qu’ils partagent la même « étiquette », ils sont assez différents. Les Genius et Contessa Genius ont un cadre carbone/aluminium et sont équipés en Shimano (Deore, SLX ou Deore XT suivant les postes) avec une fourche Fox 36 Rythm tandis que le Genius ST est entièrement en aluminium et doté de composants Sram (SX Eagle et NX Eagle / DB8) ainsi que d’une fourche RockShox Lyrik RC.

Par ailleurs, la gamme Genius compte deux autres modèles plus accessibles, les Genius 930 (4499 €) et Genius 940 (3799 €), mais ils n’ont pas d’équivalent en Genius ST.

Scott Genius 910 vs Genius ST 910 : le test face-à-face

Pneus changés ainsi qu’on vous l’expliquait juste au-dessus, sag à 30 %, il est temps d’aller sur les sentiers pour voir comment les deux machines se comparent !

D’emblée, le Genius paraît plus vif sous la pédale que le Genius ST. Avec la position un poil plus sportive du fait de l’angle de direction plus droit, le pneu arrière plus roulant et quelques grammes de moins sur les roues ou l’amortisseur, le vélo grimpe avec dynamisme comme un bon trail en 130 mm, alors qu’il a le débattement et la géométrie d’un enduro d’il y a quelques années. Un régal !

Le Twinloc et surtout sa position intermédiaire arrivent en bonus pour raffermir un peu l’assise mais dans l’absolu on pourrait s’en passer et d’ailleurs, on n’hésite pas à libérer complètement la suspension pour les passages les plus techniques, afin d’avoir le maximum d’adhérence. On sent bien le côté « XC » de Scott, toujours très à l’aise lorsqu’il s’agit de faire des machines légères et efficaces au pédalage.

Sans être mauvais dans le domaine, le Genius ST est un peu plus sage. Il est surtout moins dynamique, et invite de ce fait plus à monter à son rythme qu’à essayer de battre ses records. L’angle de direction couché envoie un peu plus sur l’arrière et le train roulant est plus lourd, on sent un peu plus l’inertie. En revanche, le TracLoc se comporte de la même façon que le Twinloc : ça aide un peu mais on ne l’a pas trouvé essentiel tant la suspension reste déjà stable en mode ouvert.

En descente, le Genius est très « naturel », c’est un vélo facile à prendre en main même si vous n’êtes jamais monté sur une machine de ce débattement ou à la géométrie moderne. Forcément, cela aide à se sentir en confiance et on l’a même trouvé plus confortable que le Genius ST dans les conditions scabreuses, type terrain creusé, raide et extrêmement glissant.  L’angle de direction modéré aide à balancer le vélo dans les virages même quand on se fait un peu embarquer, et la machine ne demande pas un pilotage expert, généreusement chargé sur l’avant.

C’est aussi un vélo dynamique, avec un bon « pop ». On tire facilement les petits sauts et alléger pour survoler un tapis de racine est une formalité. A nouveau, un comportement qui rappelle celui d’un bon trail en 130/140 mm de débattement, sauf qu’ici on a 150/160 mm et plus de marge de sécurité. Revers de la médaille, sur terrain sec, défoncé ou rapide, un bon pilote touchera vite à ses limites. La cartouche Fit4 de la fourche n’est pas à la hauteur des performances de la Öhlins du Genius ST, ni même de la Grip2 du Contessa Genius ST et à l’arrière, le petit Fox Nude 5T résiste tant bien que mal mais finit lui aussi par avoir du mal à suivre le rythme et n’offre pas le support nécessaire.

Le Genius ST, c’est l’inverse ou presque. Dans cette configuration, le vélo nous a paru relativement exigeant, plus rigide que le Genius (les roues ? la suspension ?) et plus difficile à manier si on n’y met pas l’engagement nécessaire. Il faut lui rentrer dedans, et le tenir un peu quand ça secoue. Le poste de pilotage Hixon iC en carbone et en une seule pièce, plus raide qu’un ensemble cintre-potence classique en aluminium, n’aide pas non plus.

En revanche, quand on est en confiance, on n’est vraiment pas loin d’un bon enduro… Le vélo encaisse bien et n’a pas peur de prendre de la vitesse ou de s’élancer sur des sauts de plus en plus gros. On sent toujours le lien de famille avec le Genius mais la différence est réellement sensible et c’est presque surprenant de voir à quel point quelques composants peuvent modifier le comportement d’une plateforme.

Au passage, le guide des tailles de Scott nous paraît un peu optimiste : d’après l’expérience de nos testeurs, les tailles sont à décaler un peu vers le haut pour être vraiment à l’aise sur le vélo. Ainsi, la taille M commencerait plus vers 1m72-73 que 1m68-69 et la taille L plus vers 1m81-82 que 1m78-79.

Plus proches qu’ils n’en ont l’air ?

Vous l’avez compris, les deux vélos peuvent avoir leurs différences et Scott ne se trompe pas en les présentant comme deux vélos différents. Néanmoins, dans la mesure où il restent basés sur le même cadre, pourquoi ne pas essayer de jouer avec ce qui est à notre disposition pour voir à quel point ils sont réellement différents ?

Pour ce faire, nous nous sommes fixé une règle afin de rester dans une optique d’évolution raisonnable pour le budget : on ne peut changer qu’une seule chose, les pneus. En dehors de ça, tout doit rester identique à la fiche technique du vélo et les changements ne peuvent provenir que des réglages présents sur les vélos. Voici ce que nous avons essayé et ce qu’on en a appris :

  • pneu roulant à l’arrière (Maxxis Dissector) sur le Genius ST : pas de surprise, ça pédale mieux. Sans changer les roues on ne retrouve pas exactement le dynamisme du Genius mais le progrès est tout de même sensible et il n’y a plus de vainqueur clair en montée, cela devient surtout une affaire de sensation.
  • angle de direction couché et pneu agressif à l’avant (Maxxis Assegai) sur le Genius : on ouvre un peu plus le spectre de pratique du Genius ! Avec ces changements, le vélo met encore plus en confiance sur les terrains typés enduro grâce au surcroît de grip (le pneu) et à l’angle de direction qui corrige plus facilement les erreurs de placement dans la pente ou les franchissements. La remarque sur les suspensions qu’on faisait plus haut reste valable mais c’est surtout si vous voulez rouler vite, si l’objectif est juste de descendre tranquillement ça ne se sent pas trop. Dans cette configuration, le Genius est parfait pour les longues sorties en montagne.
  • même chose que précédemment sur le Genius avec le sag à 35 % au lieu de 30 % : ça, c’était la chose à ne pas essayer. On perd le pop et le dynamisme du vélo sans rien gagner et on va juste au fond plus souvent. Le Genius est bien mieux avec ce petit côté vif et réactif, n’essayez pas d’en faire une machine d’enduro race.
  • pneu roulant à l’arrière (Maxxis Dissector) et sag à 35 % au lieu de 30 % sur le Genius ST : on vous a gardé le meilleur pour la fin ! Avec ce sag plus important le TracLoc devient obligatoire pour garder un bon comportement en montée mais en contrepartie, on redécouvre le vélo en descente. Il montre désormais un visage accessible, comparable à celui du Genius avec moins de pop mais une meilleure capacité à encaisser. La molette de compression basses vitesses sur l’amortisseur permet d’affiner encore son réglage et on arrive à trouver quelque chose de réellement performant. Le débattement à l’arrière l’empêche encore un peu d’aller jouer en face des vrais enduro mais le résultat est déjà impressionnant, surtout quand on se rappelle avec quelle facilité on est monté…
  • Au final, avec la même monte pneumatique (Maxxis Dissector Exo+ à l’arrière et Assegai Exo+ à l’avant) et le même angle de direction mais des réglages de suspensions différents, le Genius 910 et le Genius ST 910 se rapprochent nettement. Le premier reste un poil plus dynamique, le second garde une meilleure capacité à encaisser les gros chocs mais la différence se fait vraiment à la marge. D’une certaine manière, c’est rassurant : qu’on choisisse l’un ou l’autre, il y a toujours moyen de faire évoluer le comportement de départ pour le rapprocher de ses préférences.

    Toutefois, s’il ne devait en rester qu’un, notre cœur irait au Genius ST 910. Avec les évolutions décrites ci-dessus, c’est une machine redoutable et très difficile à prendre en défaut, plus encore que le Genius 910 qui est un petit peu plus limité en descente par les performances de ses suspensions. Et pour un tableau vraiment parfait, on changerait les coupelles du jeu de direction pour le modèle 0°, qui permet de fixer l’angle de direction à 64,5°.

    63,9°, c’est trop couché à notre goût pour une plateforme polyvalente comme celle-ci et ça se sent dans les enchaînements serrés ou les sentiers un peu plat, c’est aussi ce qui limite le côté joueur à basse vitesse du Genius ST dans sa configuration initiale. A l’inverse, les 65,1° qu’on obtient en retournant les coupelles d’origine nous paraissent un peu limités sur les sentiers les plus raides. En visant au milieu, on a un bon compromis et on évite d’avoir à adapter le réglage à chaque fois qu’on change de terrain.

    Notez par ailleurs que nos conclusions sont valables pour le cadre HMF avant tout, c’est-à-dire pour les modèles avec un triangle avant en carbone et un arrière en aluminium. Le cadre HMX des Genius ST 900 Tuned et Genius 900 Ultimate, intégralement en carbone, devrait être un peu plus dynamique, rigide et exigeant tandis que le cadre Alloy (tout aluminium) des Genius ST 920, Genius 930 et Genius 940 pourrait être plus tolérant mais moins réactif.

    Verdict

    Si la précédente génération de Genius était un modèle de polyvalence, on pouvait tout de même regretter un petit manque de fun et de performance en descente à cause de certains choix d’équipements. Avec cette nouvelle génération et ces deux versions différentes sur la même plateforme, Scott a pris la bonne décision : « l’ancien » Genius est toujours là pour celles et ceux qui l’aimaient, meilleur que jamais dans son domaine, et le nouveau venu vient répondre aux autres qui, comme nous, louaient sa polyvalence mais auraient aimé un petit quelque chose en plus. On apprécie aussi qu’ils soient proposés au même tarif, cela permet d’avoir réellement le choix au lieu de comparer des rapports qualité/prix. Lequel choisir ? La réponse dépendra de vous mais comme vous avez pu le voir à la lecture de cet essai, les possibilités d’évolution sont nombreuses et on vous conseille chaudement de jouer avec pour révéler tout le potentiel du vélo.

    Plus d’informations : scott-sports.com

    ParLéo Kervran