Test Ride #30 | Chaussures Crono, première couche Biotex et veste Rockrider

Par Léo Kervran -

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Test Ride #30 | Chaussures Crono, première couche Biotex et veste Rockrider

C’est désormais une tradition bien établie : Vojo vous propose régulièrement des trios de tests concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien : si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.

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Chaussures Crono CW1 MTB : la classe à l’italienne

Vous ne connaissez pas Crono ? Et pourtant, vous avez peut-être déjà eu aux pieds sans le savoir une paire de chaussures de vélo qui provenait de leurs ateliers ! En effet, Sabena Calzaturificio, la maison mère de Crono basée en Italie, a construit son histoire depuis 45 ans essentiellement comme sous-traitant pour de grands noms de la chaussure sportive, avant de ressentir l’envie et le besoin de disposer également de sa propre marque. Son réseau de distribution se met petit à petit en place dans nos contrées et, saison oblige, nous avons eu l’occasion de faire connaissance avec la marque par l’intermédiaire de leur modèle hiver.

Ici, tout est fait à la maison, depuis le design et la conception jusqu’à la production. On est donc véritablement sur des chaussures 100% Made in Italy. Vu la saison, nous avons fait connaissance avec la marque par le biais de leur modèle hiver, baptisé Crono CW1, et qui vient d’être complètement renouvelé.

Si certains modèles prévus pour l’hiver sont fort imposants et larges, avec même parfois un look qui se rapproche plus de celui de bottines de marche que de chaussures de vélo, ce n’est pas du tout le cas ici. Les Crono CW1 ont un aspect très affiné et raffiné. Sobre aussi, puisqu’il n’y a qu’une seule couleur au menu, le noir. Si vous voulez plus de fantaisie, rassurez-vous, il y en a dans la gamme classique/été qui est très diversifiée, mais ici c’est le côté pratique qui a primé pour rouler dans la boue.

Le chausson fait appel à une membrane microfleece Primaloft à l’intérieur pour garder la chaleur, combinée à une partie externe en Lycra hydrophobe pour garder les pieds au sec le plus longtemps possible. Crono signale aussi avoir choisi la membrane Primaloft interne car son temps de séchage est très court. La construction de l’ensemble mélange les panneaux soudés et cousus. La partie avant est d’une seule pièce pour assurer une bonne protection face au froid et à la pluie.

Le serrage est confié à un système de Boa unique, dont le câble vient assurer la fermeture de deux pattes sur le dessus du pied. Le serrage est facile et efficace, et la position du Boa à la fois facile d’accès et pas trop exposée aux chocs quand on roule. On connaît aussi le système de SAV Boa qui offre une possibilité de changement facile en cas de pépin, ce qui est intéressant quand on s’intéresse à la durabilité de son investissement dans une bonne paire de chaussures, et qui marque une différence par rapport à d’autres systèmes de serrage au principe similaire mais de marque « générique ».

Au niveau de la semelle, on n’est pas sur une semelle full carbone, mais sur un modèle baptisé « Carbocomp » par la marque, à savoir un nylon renforcé au carbone, qui affiche tout de même un indice de rigidité 8 dans la gamme Crono. On est donc sur un modèle orienté performance et les crampons sont surtout là pour procurer du grip sur terrain meuble (on peut ajouter des « studs » à l’avant) ainsi qu’un bon appui sur la pédale, plutôt que du confort de marche. A noter par contre qu’à l’intérieur, on a une semelle Crono SAS rembourrée qui est conçue pour absorber les chocs et procurer plus de confort.

Côté tarif, la Crono CW1 est affichée à 199€, ce qui est une somme coquette, mais plutôt bien placée par rapport à la concurrence en matière de chaussures hiver. Sur la balance, les Crono CW1 se distinguent par leur poids plume de 833g la paire en taille 43. C’est un score remarquable quand on sait que la plupart des autres modèles du marché tournent plutôt autour de 1kg !

Chaussures hiver Crono CW1 : le test terrain

Vu leur finesse et l’absence de tirette ou autre ouverture pour le chausson Lycra, on s’imagine que glisser ses pieds dans les Crono CW1 va demander quelques efforts, mais il n’en n’est rien. Avec les deux petites boucles situées devant et derrière, on peut ouvrir le chausson avec ses deux mains et y rentrer le pied avec beaucoup de facilité. Une fois à l’intérieur, on apprécie à la fois le moelleux de la semelle dont on a déjà un avant-goût des capacités d’absorption des chocs, et la souplesse de la partie supérieure de la chaussure, qui vient parfaitement envelopper le pied.

Fines à l’extérieur, elles le sont aussi à l’intérieur, et on les recommandera plutôt à des pieds fins à moyens qu’à des personnes ayant un pied large. Malgré tout, la souplesse des matériaux utilisés pour le chaussant permet de s’adapter assez facilement à pas mal de morphologies.  Le serrage par Boa permet de bien maintenir le pied en place et de procurer des sensations assez proches de celles d’une bonne chaussure XC été. Peut-être pas aussi bon que sur les modèles compétition les plus haut de gamme, mais comme une très bonne chaussure orientée rando sport.

Une fois sur le vélo, on note directement que le clipsage sur les pédales est très franc et que la semelle procure un excellent appui sur des pédales Shimano SPD et Look SPD. Le débourrage est aussi très bon dans la boue. La rigidité de la semelle permet de bien faire passer la puissance et on apprécie le fait qu’il n’y ait pas eu de concessions à ce niveau. Eh oui, ce n’est pas parce que c’est l’hiver qu’on n’appuie pas sur les pédales à l’entraînement ! Du coup, ce point est important et séduira ceux qui, comme nous, ne sont pas fans des chaussures hiver qui se contentent d’être chaudes et confortables, mais qui oublient complètement l’aspect agrément et performances au pédalage.

Pour ce qui est de la résistance au froid et aux intempéries, malgré leur légèreté et leur finesse, les Crono CR1 se sont révélées très agréables sur ce point également. Clairement, nous ne les conseillons pas par très grand froid (en dessous de -10°C), mais pour des sorties entre 0 et 10°C, elles sont parfaites. Elles sont très résistantes au vent, surtout au niveau de l’avant du pied et de la cheville, où on ne ressent aucun courant d’air. Leur résistance à l’eau est aussi remarquable. Et vu qu’elles ne sont pas trop chaudes et qu’on n’a pas l’impression que le pied « cuit » dans la chaussure par des températures plus clémentes, on pourra envisager aussi de les utiliser à d’autres saisons simplement pour se protéger de la pluie.

Autre point que nous avons pu vérifier : même quand on a les pieds (un peu) mouillés, on sent qu’elles sèchent très vite. Cela se sent régulièrement en cours de sortie, et c’est aussi appréciable quand on roule régulièrement car elles sèchent intégralement en quelques heures à peine à température ambiante dans une maison.

Au rang des défauts, il y en a vraiment très peu. Nous avons noté une tenue au niveau du talon qui pourrait être améliorée quand on marche et sur des phases de pédalage type sprint, même si on est déjà au-dessus de la moyenne pour des chaussures hiver. Enfin, nous avons relevé une petite fissure dans le cuir, juste au niveau du raccord avec la semelle. Une partie fort exposée, surtout quand on a un pied un peu large qui fait déborder une partie du chaussant au-delà de la semelle, ce qui l’expose aux pierres et autres aléas du terrain. Il faudra voir l’évolution dans le temps, mais la qualité globale des matériaux et de la construction de l’ensemble donne plutôt confiance.

Conclusion

Même si la marque est jeune, on sent d’emblée qu’il y a beaucoup de savoir-faire derrière. Les Crono CW1 se profilent comme un modèle hiver racé, très léger, rigide et confortable. Adaptées aux sorties humides et venteuses par temps « froid mais pas trop », ce sont des chaussures hiver polyvalentes qui séduiront surtout les amateurs de XC car elles font partie des rares modèles hiver à préserver aussi bien les sensations des chaussures classiques, que ce soit au niveau de la rigidité de la semelle, que de la manière dont le pied est maintenu. Une très belle découverte que nous recommandons… chaudement ! Et qui nous donne envie de tester d’autres modèles de la gamme.

Chaussures hiver Crono CW1

199€

833g (la paire)

  • Poids plume pour des chaussures hiver
  • Sensations de chaussures XC préservées
  • Confort
  • Maintien du talon perfectible
  • Petit accroc sur la partie basse du cuir
  • RAS

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Biotex Ingamba Turtleneck & Icebreak Turtleneck : passer l’hiver au chaud

En hiver comme en été, rouler avec une première couche adaptée aux conditions permet de mieux réguler sa température et d’optimiser l’évacuation de la transpiration. Spécialiste du domaine mais encore peu connue dans nos contrées, la marque italienne Biotex nous a proposé de tester ses modèles Icebreak Turtleneck et Ingamba Turtleneck, prévus pour des températures allant de -15°C à +15°C selon le niveau d’activité. Voici ce que nous en avons pensé :

Vous vous en doutez, ce test a eu lieu en plein hiver et c’est donc un produit adapté aux conditions du moment que la marque nous a envoyé. Côté construction, l’Icebreak Turtleneck (à gauche, en jaune et noir) et l’Ingamba Turtleneck (à droite, en gris) se distinguent d’abord, comme leur nom l’indique, par un col particulièrement montant. Dans le même objectif d’isolation et de protection du corps, L’Ingamba profite en plus de manches avec une découpe pour le pouce, de façon à recouvrir entièrement les bras sans risque de glisser.

La matière utilisée est la même sur toute la surface du maillot mais le tissage varie suivant les zones, de très aér par endroits à plus isolé ailleurs, en passant par des zones « intermédiaires ». Sur l’Ingamba, les finitions surprennent puisque le col, les poignets et les passages pour les pouces sont laissés bruts, comme en sortie de découpe. Pour gagner un peu de poids ? L’Icebreaker est lui plus classique.

A l’intérieur, le tissu est différent et offre un toucher doux très agréable, qui rappelle les polaires et ne laisse que peu de doute quant à leur domaine d’utilisation : le (grand) froid ! Sur son site, la marque conseille ces maillots d’abord pour des températures négatives, avant de préciser qu’ils peuvent être utilisé entre -15°C et 15°C, suivant le niveau d’activité et le nombre de couches portées.

La coupe tombe sous l’étiquette « Active fit », ce qui signifie dans la nomenclature Biotex que ces deux modèles proposent un « effet compressif qui améliore la performance ». Difficile de juger de ce point sur le terrain mais une chose est sûre, les maillots sont très moulant. Ils épousent parfaitement le corps sans le moindre faux pli et l’effet légèrement compressif est sensible. Ça n’empêche pas de respirer et c’est plutôt agréable si on y est habitué mais ça peut dérouter si c’est la première fois qu’on enfile un tel vêtement.

De même pour le col montant, plus long qu’ailleurs (notamment sur l’Ingamba) et qui couvre entièrement le cou. La protection qu’il offre est appréciable par temps vraiment froid ou avec le vent (qu’il soit naturel ou lié au déplacement) mais là aussi la sensation peut perturber. Cela n’entrave absolument pas la respiration mais certains de nos testeurs ont ressenti comme une gêne à ce niveau lors des premières sorties. Un col montant, ce n’est pas comme un tour de cou qui se fait immédiatement oublier ! Après quelques temps tout est néanmoins rentré dans l’ordre, ce qui montre qu’on s’y fait assez rapidement.

Tant qu’on parle de coupe, encore deux remarques, spécifiques à l’Ingamba : l’un de nos testeurs nous a signalé une sensation d’irritation sous les aisselles récurrente en début de sortie (malgré l’absence de couture dans cette zone), qui disparaissait après une demi-heure au plus tard. Par ailleurs, selon votre taille vous ne pourrez peut-être pas profiter des passages pour les pouces. En effet, Biotex propose ce modèle en seulement deux tailles (contre trois pour l’Icebreaker), XS-M et L-2XL et si vous êtes en haut de plage, la découpe « brute » peut donner une sensation de cisaillement très désagréable sur la fine peau entre le pouce et l’index.

Avant de juger de l’efficacité de la fiche technique sur le terrain, un mot sur les prix : si l’Icebreaker est affiché à 69 €, soit dans la moyenne du marché, l’Ingamba est moins bien placé. Avec 99 €, il se situe au mieux à hauteur et souvent au-dessus des produits les plus haut de gamme d’autres spécialistes. On regrette également que la gamme femme de Biotex soit beaucoup moins fournie que la gamme homme, avec seulement 4 premières couches à manches longues contre 19.

Sur le terrain

Par volonté de continuer à vous fournir des tests poussés tout au long de l’année, y compris lorsqu’il n’est plus possible de rouler, cette première couche a été testée assidûment en ski de randonnée et en ski de fond, en plus du vélo lorsque nous arrivions à échapper à la neige. N’y voyez rien d’autre que de la pure conscience professionnelle.

Premier constat, l’Icebreaker Turtleneck et l’Ingamba Turtleneck tiennent chaud ! Sur la neige, on les recommande d’ailleurs uniquement pour les températures (nettement) négatives, encore plus en ski de fond où l’on est très actif. En vélo, le haut du corps bouge moins et ce maillot se montre très agréable lorsque le thermomètre se situe entre 0°C et 10°C.

Heureusement, la ventilation promise est au rendez-vous et on ne surchauffe pas dans ces maillots, les aérations font réellement leur travail… tant que l’intensité de l’effort n’est pas trop élevée. En effet, lorsqu’on hausse le rythme et qu’on se met réellement à transpirer (de façon naturelle, même si la ventilation est bonne elle aura toujours ses limites), le maillot semble retenir un peu trop la transpiration au lieu de l’évacuer efficacement.

Comprenez par là que tant qu’on reste très actif, ça va mais si on ralentit ou qu’on s’arrête, l’Icebreaker comme l’Ingamba donnent subitement froid. Ils sèchent relativement bien ça ne dure pas plus de quelques minutes, mais quelques minutes de trop et qui paraissent bien longues, tant il est désagréable d’avoir froid après un effort intense en hiver.

Verdict

Bilan partagé pour ces produits Biotex. L’Icebreaker Turtleneck est encore intéressant avec son tarif dans la moyenne et ses propriétés qui le rendent réellement adapté pour l’hiver, à condition de rester toujours dans sa zone de confort en termes d’intensité de l’effort. Pour l’Ingamba, c’est en revanche plus compliqué. Malgré un prix demandé plus élevé, il souffre du même défaut et pourrait en plus être perfectionné sur certains détails de coupe ou de finition. Si l’Icebreaker est une alternative intéressante aux produits des autres spécialistes, on aura donc plus de mal à recommander l’Ingamba, qui a du mal à justifier son tarif.

Biotex Icebreaker Turtleneck

69 €

  • Tient (bien) chaud
  • Col montant
  • Ventilation
  • Confortable à porter
  • RAS
  • Evacuation de la transpiration décevante passé une certaine limite

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Biotex Ingamba Turtleneck

99 €

  • Tient (bien) chaud
  • Col montant
  • Ventilation
  • Finitions un peu simples sur les découpes
  • Seulement deux tailles disponibles
  • Prix élevé
  • Evacuation de la transpiration décevante passé une certaine limite

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : biotex.it

Veste Rockrider All-Mountain : quel rapport qualité/prix !

Rockrider, la marque VTT de Decathlon, n’est pas connue que pour ses vélos ! Ses vêtements ont également une belle réputation, et certains connaissent depuis plusieurs années un succès très large. C’est le cas de leur veste de pluie qui est un véritable best-seller. La Rockrider All-Mountain imperméable revient cette année dans une nouvelle version encore raffinée. Nous l’avons testée pour voir si sa réputation en matière de rapport qualité/prix est justifiée.

Cette saison, ce best-seller revient dans une version remaniée. Elle est la lointaine descendante de la veste BTwin 700 que nous avions testée il y a déjà 6 ans … et qu’il nous arrive toujours de porter aujourd’hui car elle a plutôt bien vieilli ! Quand on compare les deux, on voit assez vite que la qualité des matériaux utilisés a franchi un nouveau cap, surtout au niveau de la souplesse. Sur la BTwin 700, on restait sur une matière certes étanche mais assez raide (c’était d’ailleurs une de nos seules critiques à l’époque). Ici, les matériaux sont vraiment très souples et le confort s’en trouve nettement amélioré quand on la porte.

Rockrider décrit sa veste All-Mountain comme réellement imperméable. Qu’est-ce que cela signifie ? La marque annonce que sa veste passe la norme Iso 811 en résistant à la pression exercée par une colonne de 10 000mm d’eau. Soit « l’équivalent d’un gros orage ». Malgré cela, le tissu utilisé est aussi respirant. Et là aussi, Rockrider se base sur une norme Iso (11092) pour en attester, avec un score de 6 sur une échelle de 40, ce qui correspond à « extrêmement respirant » selon la norme. Du coup, on ne devrait pas cuire comme dans une cocotte minute à l’effort. Il y a aussi des ouvertures d’aération sous les bras pour favoriser la circulation de l’air.

Rockrider met aussi en avant une construction haut de gamme en 3 couches, avec une membrane collée entre le tissu extérieur et le tissu intérieur. Les panneaux sont assemblés par soudure (sans couture, donc) et la partie extérieure de la veste est vraiment conçue pour se montrer résistante aux frottements, histoire de ne pas s’abîmer avec les bretelles d’un sac à dos ou de tout autre accessoire, et de se montrer aussi résistantes aux agressions extérieures (branches, ronces, etc).

La coupe se veut à la fois ajustée et confortable. Rockrider tire bien parti du côté stretch des tissus utilisés et de la membrane pour offrir une veste qui se porte assez près du corps sans pour autant gêner les mouvements. La coupe tient compte de la position du vététiste sur son vélo et on dispose aussi de petites cordelettes qui permettent de resserrer le bas de la veste. Au niveau des manches, on remarque également qu’elles se prolongent avec une sorte de petite « patte » qui vient apporter un peu plus de protection sur le dessus des mains.

Il n’y a qu’une seule poche, ce qu’on peut regretter, mais elle se montre spacieuse et ingénieuse. On peut y accrocher ses clés de manière sécurisée via un mousqueton, et on dispose aussi d’une pochette pour accueillir son téléphone ou d’autres affaires sensibles en leur apportant une protection supplémentaire face aux intempéries. Bien vu ! On note aussi un petit anneau permettant d’accrocher à hauteur de buste son tuyau de poche à eau si on en a un.

Il y a aussi une capuche, qui est un accessoire pas si courant que cela sur ce type de veste. Il faut en effet qu’elle puisse être portée sur un casque pour qu’elle ait du sens… et c’est le cas ! Le confort est préservé, tout comme les mouvements de la tête et on n’a pas du tout l’impression d’être opprimé, ce qui est une bonne chose. Seul bémol : quand on ne la porte pas, la capuche représente un volume important à l’arrière de la tête, qui bouge parfois et qui prend le vent en descente. Ce n’est pas très gênant, mais on le remarque tout de même.

Veste Rockrider All-Mountain : le test terrain

Quand on enfile cette veste Rockrider All-Mountain, on n’a absolument pas l’impression d’avoir sur le dos un produit « cheap » ou bas de gamme. Que du contraire ! Les matériaux respirent la qualité et le fitting est absolument parfait. On dispose aussi de possibilités d’ajustements bien agréables à la taille. Et une fois sur le vélo, c’est un réel plaisir car elle épouse parfaitement votre corps et vos mouvements. Le côté respirant est également très présent et joue un gros rôle dans la sensation de confort éprouvée lors de chaque sortie, même quand il fait un peu plus chaud et/ou qu’on transpire plus parce qu’on fait un effort plus important.

Face aux éléments, cette veste offre une protection très performante. Le côté imperméable est bien réel et toujours présent après plus d’une dizaine de lavages (à 30 degrés). Face au vent, elle se montre également très performante, et on apprécie le cou qui monte bien haut et qui permet de protéger même le bas du visage. Pour faire face à une grosse averse, la capuche est un vrai plus, même si on sent parfois sa présence quand on ne s’en sert pas à cause de son gros volume. L’ensemble sèche aussi assez vite, à l’exception du bas des manches qui a tendance à rester humide plus longtemps.

Nous avons parfois eu envie de trouver des poches classiques sur les côtés, mais il faut reconnaître que l’unique poche est grande et que ses petits accessoires (mousqueton à clés et poche de protection) sont vraiment bien pensés. Côté résistance et durabilité, la qualité des matériaux et des assemblages donne vraiment confiance et nous n’avons noté absolument aucun accroc de ronces ou d’abrasion à l’issue de ce test. Après une chute assez violente sur l’asphalte, nous avons tout juste constaté deux petits trous près du coude, alors que nous nous attendions à retrouver la veste en lambeaux. Bref, c’est du tout bon !

Verdict

Que reste-t-il aux grands ? On peut se le demander quand on teste cette veste Rockrider proposée à seulement 90€. Super confortable, parfaitement coupée, elle tient aussi toutes ses promesses face aux éléments. Un véritable must qui fait l’unanimité auprès de tous ceux qui l’ont testée !

Veste pluie Rockrider All Mountain

90€

  • Rapport qualité/prix
  • Protection contre le vent et la pluie
  • Sac de protection étanche dans la poche
  • Capuche fort volumineuse
  • Manque de poches
  • RAS

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Par Léo Kervran