Test Ride #29 | Pneus Continental, genouillères 7IDP et roues Bike Components
Par Léo Kervran -
C’est désormais une tradition bien établie : Vojo vous propose régulièrement des trios de tests concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien : si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.
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Pneus Continental Der Baron Projekt 2.4 : bons ingrédients, mauvaise recette
Marque référence sur le marché du pneu en cyclisme sur route, Continental n’a pas (encore) le même statut en VTT, bien qu’elle collabore avec des pilotes comme la famille Atherton, Danny MacAskill ou encore Fabio Wibmer. La marque dispose pourtant d’une gamme large et de références intéressantes, à l’image du Der Baron Projekt 2.4, présenté comme le pneu à tout faire pour de l’enduro. Nous l’avons mis à l’épreuve pendant plusieurs mois, voici notre avis :
Sur les pneus d’enduro, la tendance est aujourd’hui à la prise de poids : là où la barre du kilogramme apparaissait comme une limite à ne pas franchir il y a quelques années, on trouve aujourd’hui quantité de pneus autour de 1,1 voire 1,2 kg chez les grandes marques du segment. Bien sûr, cela est en partie dû à l’augmentation de la taille des trains roulants, aussi bien le diamètre des roues que la largeur des pneus, mais le résultat est là.
Avec le Der Baron Projekt (à ne pas confondre avec le Der Baron Apex), Continental ne souscrit pas à cette approche et fait le choix de proposer quelque chose de plus léger : le pneu est annoncé à 990 g en 2,4″, la seule section disponible.
Côté construction, tout le pneu repose sur une structure à 3 épaisseurs au minimum. En effet, la carcasse de base donne 3 couches de fil sous la bande de roulement et seulement 2 sur les flancsn mais elle est complétée par une épaisseur supplémentaire nommé ProTection sur les flancs. A cela s’ajoute le traditionnel renfort latéral (Apex chez Continental), qui couvre ici les tringles et les flancs.
Pour la gomme, on retrouve la BlackChili qui équipe tous les pneus haut de gamme de Continental, que ce soit en route, VTT ou cyclocross. La marque ne donne pas plus d’informations à son sujet mais il semblerait donc que contrairement à des marques comme Schwalbe, Maxxis ou Hutchinson, tout le pneu soit recouvert de la même gomme.
Le dessin est annoncé comme « polyvalent, avec de bonnes caractéristiques de roulement ». Face au Der Kaiser, l’autre profil enduro de la gamme, il s’oriente un peu plus vers les sols mous et humide que vers le sec et dur.
On a donc droit à des crampons plutôt petits et bien espacés comme sur la plupart des pneus de ce type. On note cependant qu’ils sont biseautés sur la bande de roulement, comme sur un pneu pour terrain sec. Toujours sur cette bande de roulement, un crampon sur deux est plus écarté et allongé de façon à assurer la transition vers les pavés latéraux. Il n’y a pas de crampons de transition proprement dit comme on en trouve parfois ailleurs.
Pour clore la fiche technique, on signalera que ces pneus sont affichés au prix public de 64,90 € l’unité en 29″. Un tarif assez élevé qui ne joue pas en sa faveur mais comme toujours pour les pneus, il est facile de les trouver moins chers en ligne.
Sur le terrain
Avant d’aller rouler vient l’étape inévitable du montage. Une chose est sûre, ce n’est pas dans ce domaine que le Der Baron Projekt 2.4 sera devant ses concurrents ! Le pneu est tout simplement l’un des plus difficiles à monter que nous ayons jamais eu, et ce n’est pas faute d’avoir essayé sur différentes jantes. En s’armant d’une ou deux paires de mains supplémentaires et de (très) solides démonte-pneus, le montage se fait, mais si vous êtes seul ou seule, il va falloir faire preuve de patience !
En montée sur piste, le pneu roule plutôt bien grâce aux crampons biseautés de la bande de roulement et au poids contenu. On n’a pas l’impression de traîner la roue arrière comme cela peut être le cas avec certains modèles d’autres marques, et c’est agréable. En revanche, dès que l’on passe dans du technique cela devient plus compliqué. Le dessin n’est pas assez agressif et on glisse facilement sur les racines ou en reprise de pédalage après un franchissement.
On se dit alors que ça va être un peu compliqué en descente si le pneu a déjà du mal en montée et effectivement, le Der Baron Projekt montre vite ses limites sur ce qui devrait (d’après Continental) être son terrain de prédilection. Sur sol mou type humus et terre fraîche, tout va encore bien et on profite des bons crampons latéraux, mais ce n’est pas un sol très exigeant pour un pneu.
Le Der Baron Projekt montre vite ses limites sur ce qui devrait être son terrain de prédilection.
En revanche, dès que le chemin est un peu humide, il perd tous ses repères. Comme en montée, la responsabilité en incombe principalement à la bande de roulement, pas assez agressive et qui ne mord pas le sol. Cela se traduit par une roue arrière baladeuse, qui glisse trop facilement et qui vit sa propre vie au freinage tant qu’on n’a pas réussi à attraper les crampons latéraux. A l’avant ce n’est guère mieux, on a plus de poids sur la roue donc on parvient à l’orienter, mais les freinages sont peu précis et plus longs qu’avec des pneus plus à l’aise dans ce genre de conditions.
Même chose sur les sols secs mais glissants, comme les sentiers calcaires des Alpes du Nord à basse altitude ou les gravillons plus au sud. Les crampons sont trop espacés sur la bande de roulement pour procurer une adhérence à la hauteur de la concurrence.
En revanche, le Der Baron Projekt s’est montré relativement sain sur la terre dure et sèche. A nouveau, les crampons très espacés peuvent donner l’impression que le pneu « flotte » un peu par moment et manque de précision mais il ne prend pas par surprise et une fois sur les crampons latéraux, il tient bien sa ligne. Au freinage, le biseau n’est plus un problème et on peut freiner comme d’habitude.
Enfin, au sujet des pressions, nous avons roulé l’essentiel du temps autour entre 1,4 et 1,5 bar, sans insert, pour des pilotes à 66 et 72 kg. On touche là aux limites de la construction plutôt légère : pour nos testeurs, impossible de descendre plus bas sans trop perdre en support. Ceci dit, la construction est légère mais plutôt solide puisque nous n’avons pas crevé une seule fois pendant tout le test.
Verdict
Au final, nous sommes assez déçus de ce Der Baron Projekt 2.4, on a le sentiment que Continental a pris les bons ingrédients de différents pneus et les a mélangés de la mauvaise façon. C’est un pneu « correct » pour le sec et les sols meubles à dur mais il n’a rien pour sortir du lot. Seul vrai avantage, il n’est pas trop lourd et pédale plutôt bien donc il peut éventuellement être intéressant en all-mountain si vous avez le bon terrain de jeu. Pour tout le reste, on trouve souvent des alternatives à la fois plus performantes et moins chères…
Continental Der Baron Projekt 2.4
64,90 €
990 g
- Poids
- Rendement intéressant
- Prix assez élevé
- Pas meilleur que la concurrence sur sol sec
- Bande de roulement pas assez aggressive
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’informations :
Genouillères 7IDP Sam Hill : simples mais diablement efficaces
Au sein de la vaste gamme de genouillères de 7IDP (8 modèles, dont 3 pour jeunes / enfants), les Sam Hill Knee font figure de modèle phare pour l’enduro. Développées comme leur nom l’indique avec le concours de Sam Hill, elles se veulent assez confortables et polyvalentes pour être portées toute la journée et pédaler tout en offrant un haut niveau de protection. Nous les avons testées :
A ses débuts, elle se distinguait notamment par l’utilisation de serrages Boa sur ses modèles les plus haut de gamme, mais elle est depuis revenue aux classiques manchons élastiques parfois doublés d’un scratch.
Ces Sam Hill Knee misent justement sur une construction en manchon, sans autre serrage que les élastiques doublés de silicone aux deux extrémités. Sur le papier, cette conception a l’avantage d’offrir des genouillères très souples et confortables mais compte deux potentiels inconvénients : sans serrage réglable, elles doivent être parfaitement ajustées pour rester en place et si vous avez l’habitude de ranger vos genouillères dans le sac à la montée, il faudra enlever les chaussures pour les enfiler.
Ce manchon est composé de trois tissus différents : un mesh fin derrière la jambe, du lycra sur l’avant et les côtés du manchon et un matériau beaucoup plus résistant (mais toujours un peu élastique) sur les zones qui abritent les protections et qui sont, logiquement, les plus exposées aux chutes.
La protection principale est en Sas-Tec, un matériau que l’on retrouve fréquemment dans les genouillères, coudières voire dorsales. Préformée et presque rigide à froid, elle descend assez bas et protège également le haut du tibia. Elle est certifiée EN1621-1 niveau 2 et amovible, ce qui permet de laver facilement le manchon en machine.
Tout autour de cette insert, un « bandeau » en mousse complète la protection. C’est la principale différence avec les modèles Transition et Sam Hill Lite, qui proposent la même construction en manchon avec un insert Sas-Tec mais n’offrent pas de couverture supplémentaire.
La coupe de ces genouillères est particulièrement longue et couvrante : le manchon va de la mi-cuisse jusqu’au milieu du tibia. Pour choisir la bonne taille, 7IDP recommande d’ailleurs de mesurer son tour de cuisse 6 pouces, soit 15,24 cm, au-dessus de la rotule.
Sur le terrain
En mouvement, les 7IDP Sam Hill Knee se distinguent d’abord par leur confort. La coque en Sas-Tec peut apparaître un peu rigide lors de l’enfilage mais très vite, elle prend sa place autour du genou et se fait oublier. Les genouillères ne bougent pas, ne tournent pas, ne glissent pas et il n’y a jamais vraiment besoin de les repositionner. C’est tout l’intérêt du manchon qui remonte très haut sur la cuisse, l’élastique enserre une zone plus stable que le bas de la cuisse (qui bouge beaucoup au pédalage) et est donc moins susceptible de glisser.
Autre avantage de cette construction, esthétique seulement, mais tout de même : pas de risque d’avoir ce disgracieux « trou » entre le haut de la genouillère et le short ! En ce qui concerne la ventilation, disons que c’est correct. Vous ne serez guère surpris si on vous dit que les Sam Hill Knee tiennent plus chaud que des genouillères plus courtes et plus fines mais vu le niveau de protection, cela reste dans le domaine de l’acceptable, même en été par une trentaine de degrés.
Pour clore le chapitre sur le pédalage, on signalera enfin que nous n’avons jamais eu à nous plaindre de points durs ou de frottements derrière le genou. Le mesh est suffisamment fin et souple pour éviter ce genre de problème.
En descente, les genouillères offrent une protection de haut niveau. Le Sas-Tec remplit parfaitement son office sur les plus gros chocs, tandis qu’on apprécie les petites mousses dans les glissades ou lorsqu’un genou vient taper sur le cadre. Après 3 ans d’utilisation régulière dans toutes les conditions, le tissu qui recouvre ces zones est toujours intact, ce qui laisse présager une très bonne durée de vie.
En effet, le lycra n’a lui non plus pas bougé. Seul le mesh s’est troué en quelques endroits, notamment à cause des picots des pédales lorsqu’on pousse le vélo. C’est l’inconvénient d’avoir choisi un tissu aussi fin et souple. Toutefois, ces petites déchirures se réparent facilement.
Au final, le seul point faible des Sam Hill Knee se situe au niveau des élastiques, plus précisément du silicone qui leur permet d’adhérer un peu mieux à la peau. Après 4 ou 5 heures (ça paraît beaucoup mais en bikepark ou sur un enduro, on dépasse facilement ce compte), le silicone crée de petites irritations et rougeurs sur les cuisses. Ce sont les seules genouillères avec lesquelles nous avons rencontré ce problème alors que presque toutes les marques utilisent le même principe. Heureusement, ça ne va pas plus loin et cela reste largement tolérable mais ce petit défaut empêche ces genouillères de décrocher les cinq étoiles.
Verdict
Vous l’avez compris, ces genouillères 7IDP Sam Hill Knee nous ont séduits. Parfaites sur tous les points ou presque, elles sont idéales pour de l’enduro voire de la descente grâce à leur stabilité et la surface qu’elles protègent. Leur confort permet également de les porter pour de longues journées de pédalage ou des sorties engagées en montagne, même si des modèles plus légers sont à première vue plus adaptés pour ces pratiques. Enfin, sans être les plus accessibles du marché, les Sam Hill Knee restent bien placées en terme de prix pour des genouillères haut de gamme.
Genouillères 7IDP Sam Hill
89,99 €
- Très stables, ne bougent pas
- Excellent niveau de protection
- Solides, bonne durée de vie
- Silicone qui peut créer de petites irritations au niveau des élastiques
- RAS
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’informations : 7idp.co.uk
Roues BC Original Loamer Mk2 : la bonne surprise
Un géant de la vente en ligne qui lance sa propre gamme de produits ? L’histoire n’est pas nouvelle mais dans le vélo, ce n’est pas encore très répandu. A ce titre, Bike-Components fait figure de précurseur avec ses marques BC Basics et BC Original aux gammes très complètes et variées, de l’équipement du pilote aux cadres de vélos en passant par les composants. Nous avons justement testé les roues BC Original Loamer Mk2, particulièrement intéressantes avec leur tarif accessible et leur poids maîtrisé.
Sur le papier, les BC Original Loamer Mk2 se distinguent avant tout par leur prix : seulement 402,35 € avec tous les accessoires nécessaires (2 valves tubeless, un rouleau de scotch tubeless, 2 rayons de remplacement, 2 écrous de rayons de remplacement, 2 rondelles de jantes de remplacement). Elles sont disponibles en 29″, 27,5″ et mulet.
Pour autant, Bike Components n’a pas négligé la fiche technique. La jante des Loamer Mk2, en aluminium, mesure 28 mm de largeur interne et 20 mm de haut. Autrement dit, une largeur moderne et compatible avec une large gamme de pneu (disons de 2.2 à 2.5) et un profil dans la moyenne, ni particulièrement haut ni particulièrement bas.
Sans crochets, elles présentent un profil très arrondi et sont plus épaisses au niveau des rebords que sur les flancs, de façon à gagner du poids sans compromettre la solidité. A l’intérieur de la jante, chaque trou de rayon est renforcé par une petite rondelle, qui permet d’après la marque de protéger à la fois la jante et l’écrou de rayon en répartissant au mieux les pressions et zones de frottement.
Les moyeux, au standard Boost bien sûr, sont eux aussi siglés BC Original. La roue libre fonctionne sur un classique système à 3 cliquets synchronisés et 36 crans, ce qui donne un angle d’engagement maximum de 10°. Le corps est disponible en version HyperGlide (HG, le standard de base Shimano 8-11v), Shimano Microspline ou Sram XD.
On notera également que les roulements (4 dans le moyeu arrière, 2 à l’avant) sont tous identiques et sont vendus en pièces détachées par Bike-Components, ce qui permet de redonner facilement une seconde jeunesse à ses roues après quelques saisons.
Les rayons sont les seules pièces qui ne viennent pas de Bike-Components, puisque la marque a décidé de faire confiance au spécialiste du domaine : Sapim. Ce sont donc des Sapim Race, au nombre de 28 et croisés par trois devant comme derrière.
Enfin, ces roues arborent un design discret, souligné par une finition de qualité. Seul un petit autocollant blanc au niveau de la valve, ainsi que des écrous de rayons argentés sur notre version Stealth (écrous noirs sur la version Black), viennent relever une décoration (rayons, anodisation de la jante) entièrement noire par ailleurs.
Ces roues sont annoncées à 1830 g en corps de roue libre Microspline et nous avons pesé notre modèle (en Sram XD) à 1850 g avec valves et scotch tubeless.
Sur le terrain
Une fiche technique très intéressante compte tenu du tarif, mais qu’en est-il sur les chemins ? Nous avons principalement testé ces Loamer Mk2 sur deux vélos (dont les essais complets arriveront plus tard), un endurigide BC Original Podsol et un Lapierre Spicy. De quoi les éprouver dans une grande variété de situation et sur tous les terrains !
Au pédalage, on ne peut pas vraiment parler de dynamisme vu le poids, mais on n’a pas la sensation d’avoir des poids morts, elles se font oublier. En descente, elles se sont parfois montrées un peu bruyantes sur certains impacts ou réceptions (bruit métallique) mais après examen des deux roues, il n’y a rien à signaler. Elles sont toujours intactes, sans saut ni voile ou poc après plusieurs mois de test et nous n’avons jamais eu à reprendre la tension des rayons. La finition est également en excellent état.
La rigidité paraît bien dosée, ces roues penchent peut-être un peu plus du côté « rigide » que « souples et confortables » mais cela reste acceptable et nous n’avons jamais eu l’impression d’avoir des roues trop raides, fatigantes et difficiles à maîtriser.
Enfin, nous avons noté (à nos dépens) que le pneu reste très bien en place sur la jante : même en cas de crevaison, il ne déjante pas.
Verdict
Avec ces Loamer Mk2, BC Original et Bike-Components réalisent un très joli coup. Concevoir et proposer sous son nom une paire de roues quand on a accès à autant de références n’a rien de très compliqué, mais faire une bonne paire de roues est d’un autre niveau. Solides, pas trop lourdes et bien moins chères que les modèles des grandes marques en plus d’êtres jolies, les Loamer Mk2 sont une excellente affaire. Elles tiennent largement la comparaison avec les DT Swiss EX1700 du Spicy, presque 300 € plus chères, et se placent comme un excellent choix pour un montage trail ou enduro à budget limité, voire une amélioration en venant d’une paire au-dessus des 2 kg (même si dans ce cas, la grosse différence se fera avec des roues autour 1600-700 g).
BC Original Loamer MK2
402,35 €
1850 g (avec valves et fond de jante)
- Performances honnêtes
- Bien moins chères que la concurrence
- Finition de qualité
- Parfois un peu bruyantes (utilisation enduro)
- RAS
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’informations : bike-components.de/fr
Test Ride #29 | Pneus Continental, genouillères 7IDP et roues Bike Components
 












