Test nouveauté | Canyon Neuron 2023 : l’aventure au plus proche de son ADN

Par Jeffry Goethals -

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Test nouveauté | Canyon Neuron 2023 : l’aventure au plus proche de son ADN

Canyon vient de dévoiler la nouvelle génération du Neuron, modèle phare de la marque allemande. Pas de révolution au programme, mais plutôt une continuité dans le cap pris par cette plateforme : l’aventure. Nous avons pu découvrir ce nouveau Neuron il y a quelques semaines dans la Sierra Nevada, au sud de l’Espagne. Présentation :

Comme on pouvait s’y attendre, le nouveau Neuron est une plateforme de 29″ moderne et raffinée, destinée à la pratique du trail. Tout comme la génération précédente, il dispose d’un débattement avant/arrière de 140/130 mm. Ce Neuron millésime 2023 est annoncé comme « plus léger, plus rapide, plus fort et plus performant que jamais » selon la marque. Les ingénieurs expliquent avoir cherché à créer un véritable prolongement du corps du pilote, le poussant à se lancer vers de nouvelles aventures, encore et encore. Pour la marque allemande, « il n’était ici pas question de concevoir une combinaison ennuyeuse de carbone, d’aluminium et d’acier équipée de gadgets et de pièces fantaisistes ».

C’est en 2002 que Canyon a commercialisé le premier Nerve, réel précurseur de l’actuel Neuron. Vingt ans plus tard, de nombreux progrès ont été réalisés dans l’industrie du cycle et les tendances se sont succédé. Toutefois, durant toutes ces années, le Neuron a conservé le même ADN : il était et demeure un modèle qui se veut léger et capable, offrant un débattement (un peu) plus important qu’à l’accoutumée, le tout dans un design épuré incarnant la simplicité fonctionnelle.

Avec ce Neuron nouvelle génération, Canyon désire offrir un aller simple pour des aventures infinies et inoubliables

Avec ce Neuron nouvelle génération, offrant une efficacité en montée dite bonifiée et un confort annoncé comme perfectionné, Canyon désire offrir un aller simple pour des aventures infinies et inoubliables sur de beaux sentiers… Et c’est une telle invitation que nous avons reçue dans notre boîte aux lettres en octobre de l’année dernière.

La grande aventure : prise en main du Canyon Neuron

Cette invitation nous conviait à une aventure de deux jours dans le paysage brutal de la Sierra Nevada afin de découvrir cette nouvelle itération du Canyon Neuron. Toutefois, et de manière peu commune, nous n’avons reçu que peu d’informations techniques avant de monter sur le vélo. L’intention de la marque allemande était de nous faire découvrir et expérimenter le comportement de ce modèle revu, avant même d’en connaître les détails théoriques. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à partager l’expérience dans la même philosophie qu’elle nous a été présentée, avec une structure d’article différente de ce que vous avez l’habitude de rencontrer : priorité à nos impressions sur les sentiers en compagnie de ce Canyon Neuron avant d’en aborder les spécifications et détails techniques.

Notre vol Bruxelles-Malaga est suivi de deux heures de route à l’intérieur des terres jusqu’à notre première halte, près de Lanjarón. Les derniers kilomètres se déroulent le long d’un chemin de montagne partiellement pavé, où notre camionnette peut déployer ses meilleures capacités 4×4, même s’il ne s’agit clairement pas d’un véhicule tout-terrain. À la tombée de la nuit – ce qui survient relativement tôt en novembre -, nous arrivons à notre campement. Autour d’un verre de bon vin espagnol, Kerstin Kaufmann, Brand Manager MTB chez Canyon Bicycles, nous explique la philosophie de conception qui a entouré ce nouveau Neuron :

« 99 % des adeptes d’aventure désirent un vélo qui répond à toutes les exigences. C’est exactement ce que nous avons voulu créer avec ce nouveau Neuron – un vélo de trail léger, confortable et inspirant la confiance, qui fait tout, et bien. Grâce à une série d’améliorations par rapport à son prédécesseur, nous pouvons dire avec fierté qu’il s’agit du meilleur VTT d’aventure que nous ayons jamais fabriqué ici chez Canyon »

Le voyage ayant été éreintant et une longue première journée nous attendant demain, je décide de ne pas me coucher trop tard. À l’aide d’une lampe frontale, je me dirige vers ma tente. Un journaliste italien ronfle déjà bruyamment, mais un collègue américain est toujours en chemin depuis la côte ouest des États-Unis… En voilà un qui ne dormira pas avant trois heures du matin.

Dès le réveil, on ne peut être qu’éblouis par le caractère unique de l’endroit où nous nous trouvons. Nous avons une vue sur le paysage typiquement brun-vert et vallonné de la Sierra Nevada. Dans la vallée, nous apercevons un village dont les maisons blanches brillent de mille feux. Mais dans tout ça, où est mon vélo ? Ai-je besoin de savoir quoi que ce soit à son sujet ? Eh bien non, il suffit d’ajuster la position ainsi que ses réglages de suspension, de pressuriser les pneus et de partir ! Attention, c’est un modèle au coloris brun-vert… Il va falloir s’assurer de ne pas le perdre dans le décor aujourd’hui.

Nous voilà élancés sur le sentier de montagne emprunté la veille en voiture et le dénivelé positif s’accumule en douceur, à notre grande surprise. Le besoin de verrouiller ses suspensions ne se fait nullement ressentir, et même la position « trail » de l’amortisseur ne s’avère que peu nécessaire pour grimper efficacement. La cinématique de la suspension arrière rappelle férocement celle du Lux, son petit frère destiné au cross-country. En effet, tous deux partagent la même architecture Triple Phase. Le Neuron offre cependant une position plus confortable et ne réclame pas à chaque seconde de lui offrir plus. L’ascension se fait en douceur, tout en profitant de la vue et de la compagnie.

À la fin de cette piste 4×4, c’est un singletrack qui se dessine devant nous. Le paysage est à couper le souffle. J’en oublie même que je souffre habituellement de vertige sur ce genre de sentiers. La concentration est de mise et l’ascension se poursuit. Bien qu’il n’ait fait que quelques degrés au-dessus de zéro cette nuit, le soleil a fait son apparition et la sueur coule sur les visages.

Le journaliste américain, qui a passé une nuit relativement courte, est le dernier du groupe à atteindre le sommet. Comme moi, il attend avec impatience la première descente. Le paysage lui rappelle celui de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Par expérience, il me conseille de descendre légèrement la pression de mes pneus, car le sol sec et aride risque d’être peu amical.

Et oui, il semblerait qu’il avait juste… très vite, le bruit typique de la gomme qui dérape par-ci et par-là se fait lourdement entendre. S’il est nécessaire d’imposer un certain rythme en descente et sous le couvert d’une savante dose de technique au guidon du Lux (de même qu’à celui du Lux Trail) afin de rendre justice à la cinématique de son cadre, cela n’est pas nécessairement vrai sur le Neuron. Les ingénieurs de la marque allemande ont tenu à offrir un vélo plus accessible et cela s’en ressent. Réelle limite lors de cette première descente, le profil (légèrement) trop rond du Nobby Nic ne permet pas de prendre appui dans la poussière profonde et les cailloux, comme le Wicked Will monté à l’arrière m’y autorise.

Au fil des ascensions, une chose se confirme : la position redressée de ce Neuron est très intéressante lors des portions ascendantes. Ayant des jambes relativement courtes et un haut du corps plutôt long, le débattement de ma tige de selle est souvent problématique, et je ne peux que rarement la descendre aussi bas que je le voudrais. Mais ce tube de selle entièrement droit du Neuron combiné au débattement réglage de la tige de selle télescopique de la marque allemande me permet de contourner ce problème. Malgré un reach limite pour ma taille (1m71), une taille L serait même envisageable, là où j’ai parfois du mal à trouver du confort en taille M en raison de la hauteur de selle.

La dernière descente de cette première journée est mémorable. Surplombant le Mulhacén, la plus haute montagne de la péninsule espagnole, le départ est donné à plus de 2 000 mètres d’altitude en direction de la vallée. Paysages ouverts et vitesse grand V, les sensations sont au rendez-vous. Malgré un débattement similaire, le Neuron est toutefois moins stable que le Spectral 125, et il nous faut rester attentifs. Le Neuron réagit toujours sainement, sans surprendre le pilote avec un comportement imprévu, mais il ne s’agit là définitivement pas d’un « mini-enduro ».

Une dernière montée technique nous attend jusqu’à notre halte de nuit située à 1436 mètres d’altitude, à Capileira. Il s’agit du village le plus élevé près du Mulhacén qui soit encore accessible aux véhicules motorisés et qui sert donc principalement de base aux randonneurs désireux d’escalader le géant de 3482 mètres.

Les sections abruptes et difficiles se succèdent, mais celles-ci relèvent en réalité davantage du challenge au guidon de ce Neuron. Au-delà du kilo approximatif en moins qu’il affiche, c’est l’agilité du modèle qui est réellement bénéfique sur ce genre de sections. Avec un Lux Trail, cela aurait été certes encore un peu plus facile, mais au coût d’un confort amoindri dans les descentes précédentes.

Le dernier jour

Le charmant hôtel local : check ! L’excellent repas : check ! Il ne reste plus qu’à s’élancer pour cette seconde journée au guidon de ce Neuron. Le programme est de relier Capileira à Alqueria, et même s’il y a plus de kilomètres au programme que la veille, c’est une majorité de descentes qui compose la journée cette fois.

Au fur et à mesure de la sortie, quelques précieuses informations quant aux modifications apportées sur ce Neuron par rapport à la génération précédente se font entendre : le tube de selle s’est raccourci tandis que son angle est plus prononcé. Le triangle avant et le reach correspondant sont également plus longs que sur la version antérieure. Le cadre, malgré le renforcement des points de pivot, est annoncé comme plus léger et solide. Quasi devenu obligatoire à l’heure actuelle, ce nouveau Neuron dispose également d’un passage interne pour les câbles dont l’entrée se fait au travers du jeu de direction.

Le modèle qui nous a accompagnés durant ces deux journées d’aventure est le Neuron CF9 SL. Dans cette mouture, on y trouve un combo de suspensions en provenance de chez Fox en version Factory, des roues DT Swiss XMC ainsi qu’une transmission Sram GX AXS. Ce montage du Neuron a également du répondant du côté des freins puisque ce sont des Sram Code RSC qui équipent ce modèle. Il s’agit selon nous d’un choix judicieux de la part de Canyon, étant donné le confort que ceux-ci apportent à l’usage en comparaison du surpoids négligeable qu’ils entraînent par rapport aux Guide.

Immersion totale dans l’aventure en tête à tête avec ce Neuron, l’objectif d’évasion de Canyon semble réussi. Silencieux et imperturbable dans toutes les conditions, ce Neuron CF9 SL aura su répondre présent durant ces deux journées. Le Spectral 125 aurait permis « encore un peu plus » dans les différentes descentes techniques, tandis que le Lux Trail aurait probablement été plus performant dans les ascensions… Mais au final, ce Neuron s’est avéré être l’équilibre parfait afin de s’amuser et de rouler toujours plus.

Encore et encore, c’est jusqu’aux dernières lueurs du soleil que nous profitons de ces jolis singletracks en nous lançant d’amusants petits défis. En dehors de toute couverture de téléphonie mobile, le reste du monde semblait ne pas exister pendant un certain temps. Nous avons disparu, aspirés par la nuit comme pour l’éternité. Cette mission que s’est donnée Canyon d’offrir un aller simple pour des aventures infinies semble être réussie aujourd’hui !

Détails techniques du Canyon Neuron

La philosophie dans laquelle ce Neuron a été conçu étant désormais connue, lumière sur les détails techniques : le cadre de ce nouveau Neuron est annoncé par la marque à 2440 g dans sa version carbone (voir l’image pour plus de détails). Il existe également une version en aluminium qui partage toutes les caractéristiques de son homonyme en carbone et ne diffère que sur quelques points : il est un peu plus lourd  (3100 g), son tube de selle est légèrement incurvé et le passage des câbles ne se fait pas au niveau du jeu de direction. Le Neuron AL tout comme le Neuron CF répondent aux normes de résistance et d’impact de classe 3 et sont équipés de la patte de dérailleur universelle Sram UDH.

Le Neuron offre également un design plus élégant que son prédécesseur. Ceci est particulièrement marquant au niveau du tube diagonal. De plus, comme nous l’avons déjà mentionné, le tube de selle est maintenant complètement droit sur le Neuron CF. Les lignes du triangle arrière se poursuivent élégamment jusqu’au triangle avant, ce qui donne une certaine fluidité esthétique au cadre, dans la lignée de ce qu’on retrouve dans le reste de la gamme de la marque allemande.

La géométrie a également été modifiée et peaufinée, mais Canyon n’a pas effectué de changements radicaux. Le reach est tout de même passé de 433 à 455 mm (en taille medium) et l’angle de direction a été réduit de 1,5°. Avec un angle de direction de 66°, le Neuron est plus stable à haute vitesse et plus rassurant dans les descentes raides que par le passé. Le tube de selle est également plus court de 20 mm, ce qui explique pourquoi – avec nos jambes courtes – nous pouvons facilement utiliser une tige de selle télescopique offrant un débattement de 150 mm sur un cadre en taille medium.

Si vous avez regardé attentivement le tableau ci-dessus, vous verrez également que les tailles XS et S sont équipées de roues en 27,5″ tandis que de M à XL, seules des roues de 29″ sont proposées. Les cadres plus petits avec des roues plus petites sont équipés d’un amortisseur plus court (190 x 45) que les cadres plus grands (210 x 50). Canyon ne recommande pas l’utilisation d’une combinaison dite « mulet » (comprenez là une roue arrière en 27,5″ et une roue avant de 29″) en raison de la géométrie ainsi que de la cinématique de ce Neuron.

Si la génération précédente du Neuron a pu connaître quelques problèmes au niveau des points de pivot, Canyon a décidé de prendre des précautions supplémentaires pour cette version. Le roulement principal se voit élargi alors que les axes ont été renforcés. Cela permet non seulement d’obtenir un triangle arrière plus durable, mais également plus rigide. Au niveau des roulements en eux-mêmes, la marque allemande explique avoir choisi « des modèles d’une qualité supérieure, des joints à double épaisseur ainsi qu’une graisse spécifique ». Canyon a clairement pensé à la durabilité et à la facilité d’entretien que l’on peut attendre de ce type de vélo.

Dans cette optique, le passage interne des câbles est astucieux et simplifié, de sorte que le remplacement des câbles soit un jeu d’enfant (mais cela, il faudra le vérifier !). Les câbles sont introduits dans le triangle arrière, au travers de canaux flexibles, et ressortent au niveau du jeu de direction. Cela permet d’obtenir un poste de pilotage bien plus soigné et épuré. Qui plus est, le poste de pilotage du Neuron est 80 grammes plus léger qu’auparavant.

Le Neuron bénéficie également du nouvel I.P.U. 2.0 (I.P.U. signifiant Impact Protection Unit). Ce système de butée de direction empêche le cintre de venir abîmer le cadre en cas de chute. En plus d’être peu esthétique puisqu’il était complètement externe au jeu de direction, l’ancien système I.P.U n’était pas non plus au point en termes d’usage. C’est désormais de l’histoire ancienne, dorénavant il est suffisamment large et visuellement bien mieux dissimulé !

Détail mineur, mais intéressant à soulever, des joints supplémentaires ont été installés pour empêcher la saleté et l’eau de pénétrer au niveau du passage des câbles entre le triangle arrière et le boîtier de pédalier. Le petit clip métallique que vous voyez à gauche est celui du Chain Shield, le guide-chaîne soigneusement intégré, qui garantit que la chaîne ne peut pas se coincer entre le plateau et le cadre. Le reste de la protection de la base est fait sur mesure et, comme la protection du tube diagonal, elle permet d’amortir le claquement bruyant de la chaîne. Le tube diagonal du Neuron AL est quant à lui protégé des dommages par un film transparent et est équipé d’une version plus simple du Chain Shield qui n’est pas réglable.

Le Neuron utilise une ligne de chaîne de 55 mm et des plateaux de 28 à 34 dents. Un boîtier de pédalier fileté est également utilisé, ce qui rend l’entretien un peu plus facile.

Le porte-bidon latéral peut accueillir de grands bidons d’un volume allant jusqu’à 750 ml sur les plus grandes tailles de cadres. Pour les tailles plus petites (XS et S), il faudra se contenter de 600ml. On ne retrouve pas de « boîte à gants » comme on a pu l’observer sur certains modèles récents, mais des fixations sur le tube supérieur ont toutefois été prévues afin d’accueillir de la bagagerie de chez Canyon. Le collier de serrage de la tige de selle n’a pas été dissimulé dans le cadre et le diamètre de la tige de selle est toujours de 30,9 mm.

Versions et tarifs

La gamme 2023 se compose de quatre versions en carbone, avec une fourchette de prix allant de 2999 € pour le ticket d’entrée jusqu’à 5999 € pour le montage le plus ultra. Trois montages sur base d’un cadre en aluminium sont également au catalogue de la marque avec un ordre de prix de 1599 € à 2699 €. Plusieurs versions spécifiquement destinées aux femmes sont également disponibles, tant en carbone qu’en aluminium, avec un tarif identique aux modèles unisexes. L’ensemble de ces vélos sont dès à présent disponibles sur le site web de la marque.

Le Neuron est décliné en cinq tailles de cadre différentes (XS à XL). Il existe également un modèle Young Hero pour les jeunes pilotes, commercialisé à 1599 €. Disponible en tailles 2XS et XS, le Young Hero est équipé de roues de 27,5 pouces et d’un débattement de suspension avant de « seulement » 130 mm. Jetons désormais un oeil au Neuron 7, modèle milieu de gamme :

Le Neuron 7 est disponible en version unisexe ainsi que dans une version WMN spécifique aux femmes. Pour 2699 €, le vélo est équipé d’une transmission Shimano XT 1×12, d’une fourche FOX 34 Float Performance, d’une robuste paire de roues DT Swiss XM 1900 en aluminium et, bien sûr, d’une tige de selle télescopique. C’est un vélo plus lourd et moins haut de gamme que le Neuron 9 CF que nous avons roulé en Andalousie (vendu 4999 €), mais le rapport qualité/prix est le même.

Conclusion

Plateforme moderne, ce Canyon Neuron se veut être un compagnon fiable à tout moment et en tout lieu. Il ne s’agit nullement d’un XC exigeant où l’accent sera mis sur la performance, ni d’un mini-enduro permettant de tester ses limites, mais uniquement et simplement d’un « vélo à tout faire », que le profil soit ascendant ou descendant. Il n’est peut-être pas le vélo le plus excitant…

… mais si vous recherchez un vélo polyvalent qui offre confort, maîtrise et performance dans une large gamme de conditions, si vous aimez explorer les sentiers et les régions avec votre VTT et si les segments Strava ne sont pas votre tasse de thé, alors le Neuron est peut-être le vélo idéal pour vous ! Chaque version est également proposée à un prix extrêmement compétitif et disponible en stock dans de nombreuses tailles.

Plus d’informations: canyon.com

Fotografie: © Canyon/Markus Greber

ParJeffry Goethals