Test | GasGas G Light Trail 2.0 : doux petit monstre électrifié

Par Adrien Protano -

  • Tech

Test | GasGas G Light Trail 2.0 : doux petit monstre électrifié

« Ne pas juger un bouquin à sa couverture », voilà qui pourrait convenir à cette nouvelle plateforme en provenance de chez GasGas. Avec son petit moteur Air Drive développant 50 Nm de couple, le G Light Trail se classe plutôt dans la catégorie des e-bike légers. Pourtant, son imposant cadre donne l’impression de tout le contraire au premier coup d’oeil. Cet e-bike destiné au trail/all-mountain imaginé par GasGas nous a accompagnés sur le terrain pendant quelques semaines, voici nos conclusions : 

Le groupe Pierer peut ne pas vous être familier, mais les marques Husqvarna, GasGas, Raymon, Felt et KTM (uniquement en ce qui concerne les motos, car le vélo appartient à une autre entité) vous sont certainement plus connues. Ce qui les lie toutes ? Ces marques font partie intégrante du groupe Pierer, qui a l’ambition de consolider sa position dans le secteur des deux-roues en investissant massivement dans le domaine du vélo, comme l’expliquait Olivier lors de la visite des QG du groupe à Mattighofen, à l’occasion de la présentation de l’Husqvarna MC6 Carbon. 

Avec ce GasGas G Light Trail 2.0, Pierer entend proposer un e-bike à tout faire, léger, haut de gamme et performant, tout en gardant un prix contenu. S’il va falloir encore patienter un peu avant de découvrir ce que vaut cette plateforme de la marque autrichienne sur le terrain, il faut déjà reconnaitre qu’au niveau du tarif, GasGas a réussi son pari. Affiché à 5 799€, ce G Light Trail 2.0 se classe dans la gamme des VTTAE accessibles, malgré un cadre 100% carbone.

Châssis : 

Le G Light Trail est la plateforme « Trail/All-Mountain » de GasGas et reprend à ce titre tous les grandes caractéristiques de la catégorie : un débattement polyvalent de 150 mm, des roues de 29″, une batterie intégrée logée dans le tube diagonal…

Cependant, en ce qui concerne l’esthétique, ce n’est pas nécessairement la finesse qui prime. Tout d’abord, le cadre présente un aspect plutôt massif et « carré », avec un moteur qui reste bien visible et surtout un tube diagonal particulièrement trapu. Sous certains angles, le châssis peut même paraître un peu étrange, à l’image du visuel formé par les haubans au-dessus de l’axe de la roue arrière.

On a dès lors l’impression d’être face à un « gros » vélo, massif et lourd. Pourtant, il ne s’agit là que d’un modèle destiné à une pratique du trail et affichant « seulement » 20,4 kg sur la balance. Si cela demeure un embonpoint conséquent par rapport aux ténors de la catégorie (on pense au Trek Fuel Ex-e, à l’Orbea Rise ou au Scott Lumen), c’est également moins que ce a quoi l’on pourrait s’attendre au vu de l’apparence de la bête ! Et c’est aussi un très bon rapport poids/prix puisque, pour rappel, il est affiché à moins de 6000€.

Assistance : 

Au niveau de l’assistance, GasGas fait confiance à Yamaha pour équiper tous ses VAE, à l’exception du prototype roulé par le team de la marque sur les manches de EDR-E pour lequel la marque autrichienne n’a pas encore confirmé le modèle. Sur ce G Light Trail, c’est le moteur Air Drive et ses 50 Nm de couple que l’on retrouve. Il s’agit là d’une version reprogrammée du moteur phare du fabricant japonais, à savoir le PW-X3 et ses 85 Nm de couple. En cela, GasGas et son fournisseur prennent une voie similaire à Orbea avec le Rise, qui est équipé d’une version reprogrammée du moteur Shimano EP8 baptisée RS. Bref, on garde le hardware, mais on refait la cartographie pour optimiser la consommation et permettre une association harmonieuse avec une petite batterie afin de garder un vélo léger.

Le Air Drive propose cinq niveaux d’assistance (Eco, Standard, High et Extra Power), ainsi qu’un mode automatique qui navigue de manière autonome entre ces différents niveaux, selon la cadence de pédalage, la force exercée sur les pédales, la vitesse et la pente.

La navigation entre les différents modes s’effectue grâce à une discrète commande au guidon, couplée à un écran placé à côté de la potence. Celui-ci permet de connaitre le mode d’assistance choisi (diodes de différentes couleurs) mais également le niveau de charge de la batterie. Un petit bouton sur le coin inférieur gauche permet de contrôler un éclairage et fait varier la luminosité des diodes de l’écran entre deux niveaux. Qu’importe le niveau choisi, nous avons eu tendance à trouver que ces diodes étaient trop lumineuses, au point d’être dérangeantes une fois la pénombre tombée ou lors d’une virée de bon matin avant la levée du soleil. Mais, bien que basique et souffrant de ce défaut lié à la luminosité, cet afficheur reste plutôt fonctionnel.

Tout comme Shimano ou Brose, Yamaha permet l’utilisation de batterie provenant de fabricants tiers. GasGas s’est ainsi tourné vers Simplo, géant taïwanais de la batterie, et a opté pour un modèle d’une capacité de 500 Wh. La batterie est amovible et peut être retirée par le bas du tube diagonal. Cependant, il est important de noter que l’interface de recharge diffère selon que la batterie est rechargée en étant directement branchée ou si elle reste sur le vélo et est rechargée via la prise située en bas du tube vertical. Il convient également de noter que le modèle plus haut de gamme est doté d’une plus petite batterie de 400 Wh dans le but de gratter encore un peu de poids.

S’il est désormais courant de pouvoir compter sur une application smartphone afin de personnaliser l’assistance qui équipe son e-bike, sur ce point Yamaha fait figure d’exception ! Le système du géant japonais ne dispose d’aucune application propre, seule une application tierce (E-Sync connection) est compatible mais semble dater du siècle dernier, et sans permettre aucun réglage mais uniquement l’affichage des données du style vitesse, kilomètres parcourus…

Suspension : 

Ne vous laissez pas berner par ce fameux angle à l’arrière des bases, il s’agit bien d’une architecture monopivot + biellette et non d’un 4 bar linkage comme cela pourrait y laisser songer (pour réviser, le lexique est juste ici). Ce G Light Trail 2.0 développe 150 mm de débattement à l’avant comme à l’arrière.

C’est RockShox qui est aux commandes niveau suspensions avec un amortisseur Deluxe Select et une fourche Revelation RC. Sur le terrain, cette dernière impose de faire un certain choix entre confort à basse vitesse et soutien dans les appuis et freinages (nous en reparlerons), mais pour le prix du vélo, difficile d’avoir mieux.

On regrette aussi de ne pas avoir eu droit à une petite montée en gamme du côté de l’amortisseur étant donné le poids et les contraintes liées à la pratique du VTTAE. Comme la fourche, celui qui est monté d’origine est un peu juste pour ce genre de vélo qui dépasse les 20kg et les réglages imposent de faire quelques concessions.

Géométrie : 

Du côté de la géométrie, l’angle de tube de selle n’est ni couché, ni réellement redressé (74°) et l’angle de direction pointe à 65,5°. Le reach est quant à lui assez long pour un e-bike (462 mm en taille M) et les bases sont, elles aussi, longues voire très longues avec 475 mm. Si ces cotes annoncent une certaine stabilité de la plateforme, l’angle de tube de selle et celui de direction planchent plutôt du coté de la polyvalence. Seuls les sentiers pourront trancher !

Équipement :

Contrairement à d’autres marques proposants de multitudes de montages et de versions d’un même modele, le catalogue de la marque autrichienne est assez facile à appréhender. Chacun des modèles de GasGas est décliné en 3 montages différents, respectivement identifiés par un chiffre allant de 1.0 à 3.0, à savoir du plus accessible au plus haut de gamme. En ce qui concerne le G Light Trail, celui-ci n’est proposé que dans 2 versions différentes : la 2.0 commercialisée à 5799€ et que la marque a mis à notre disposition pour ce test, ainsi que la version haut de gamme 3.0 à 7499€.

Côté freinage, on passe chez Formula, avec des Cura 4 pistons à l’avant et 2 pistons seulement à l’arrière, associés à des disques de 203 mm à l’avant et 180 mm à l’arrière. Petit détail peu fréquent sur des vélos à ce prix : c’est la version haut de gamme avec leviers en carbone qui est montée sur ce modèle ! Alors, clairement, cela ne change pas vraiment le fonctionnement, mais c’est toujours agréable de constater ce genre de petite attention valorisante pour le vélo.

C’est Shimano qui fournit la transmission, avec un ensemble SLX en 12 vitesses et cassette de 10-50. Groupe milieu de gamme de chez Shimano, il est clair qu’il est un peu plus lourd et moins raffiné à certains égards que du XT ou XTR par exemple, mais il s’est montré particulièrement agréable à utiliser, performant et fiable. Un vrai choix malin !

Le train roulant est confié à la marque allemande Newmen, connue chez nos voisins pour ses produits à l’excellent rapport qualité/prix, mais encore peu diffusée chez nous. C’est le modèle Evolution A30, de 30 mm de largueur interne et annoncée à 1760 g la paire, qui est monté ici. Ces roues peuvent paraître légères et frêles pour ce genre de vélo, mais notre test a révélé de vraies qualités dynamiques et une réelle solidité qui montrent qu’elles sont tout à fait à leur place sur ce montage.

Quant aux pneus, si le catalogue annonce des Continental Mountain King en 2.3, notre modèle de test est arrivé équipé de Schwalbe Nobby Nic 2.3. Fort étroits d’apparence, nous avons pensé en début de test que nous devrions les changer rapidement mais, au final, nous les avons conservés pour toute la durée de l’essai car ils ne nous ont pas tant pénalisés que cela et leur compromis entre faible résistance au roulement et accroche correcte est plutôt pertinent sur ce genre de vélo pour un usage polyvalent.

Le poste de pilotage provient de chez RaceFace avec une potence Aeffect de 35 mm de long et un cintre Turbine de 780 mm de large. Les grips silicone sont plus fréquents sur des vélos de XC que sur des ebikes, mais on a apprécié d’en retrouver sur ce GasGas. En plus d’être confortables, ils permettent aussi de gratter pas mal de grammes par rapport à des grips classiques. Le reste des composants sont maison, avec notamment cette tige de selle en provenance de chez GasGas de 150 mm de débattement.

GasGas G Light Trail 2.0 : le test terrain 

Lorsqu’on enfourche le GasGas G Light Trail, le vélo semble directement tomber sous la main et contrairement à d’autres modèles, il n’est pas nécessaire de prendre le temps de s’adapter à la géométrie et pour trouver sa place sur la machine. On trouve naturellement sa position sur le vélo et celle-ci est plutôt agréable.

Par contre, les suspensions demandent de passer un peu plus de temps pour être réglées, principalement au niveau de la pression, pour essayer de trouver un compromis entre « trop souple mais sans maintien » et « trop dur au détriment d’un minimum de confort ». Au final, nous sommes arrivés à quelque chose de correct, mais pas parfait non plus comme vous le verrez un peu plus loin dans l’essai.

L’assistance Yamaha a divisé nos testeurs. Certains ont compris de suite son fonctionnement alors que pour d’autres un temps d’adaptation a été nécessaire pour pouvoir profiter du potentiel de la motorisation. En effet, le moteur Air Drive de 50 Nm est assez sensible à la fréquence de pédalage. Il est donc nécessaire de jouer avec le dérailleur pour maintenir une cadence suffisamment élevée. Dans le cas contraire, le moteur peut paraître un peu étouffé et trop timide. Or, pour peu qu’on prenne le pli de pédaler à une bonne cadence, il donne clairement l’impression d’avoir beaucoup plus que les 50Nm annoncés. On sent qu’à la base c’est un « gros » moteur et il garde tout de même un certain coffre qui permet notamment de venir aisément à bout de côtes très raides.

Ce moteur en provenance de chez Yamaha propose quatre modes d’assistance ainsi qu’un mode automatique, naviguant de manière autonome entre ces différents niveaux, selon la cadence de pédalage, la force exercée sur les pédales, la vitesse et la pente. Celui-ci est accessible via un appui prolongé sur le bouton « + » de la commande au guidon. Le passage entre les différents modes et ce mode automatique est donc assez intuitif et plutôt simple à utiliser une fois sur les sentiers. La commande au guidon permet, en un coup d’oeil, de situer dans quel mode d’assistance on se trouve puisque celle-ci est dotée d’une série de 4 leds, chacune ayant trait à un niveau de l’assistance. Le mode automatique est quant à lui signalé par le passage de la première led en couleur bleu, tandis que les 3 autres leds changent de couleur en fonction du mode d’assistance, comme sur la photo ci-dessus. 

Sur le terrain, ce mode automatique se débrouille relativement bien mais sans être réellement bluffant ou intéressant pour autant. Tout d’abord car le pilotage d’un e-bike passe, selon nous, par le choix de son mode d’assistance, mais surtout car ce mode automatique a tendance à trop vite délivrer de la puissance en étant généralement un cran au-dessus de ce qu’on aurait choisi personnellement. Bref, on a souvent préféré rester en manuel.

C’est donc majoritairement en mode « Standard » (très agréable car doux et élastique) ainsi qu’en mode « High » (plus musclé mais pas violent) que nous avons roulé ce G Light Trail au cours de notre test. Le mode « éco » permet de gonfler l’autonomie et d’envisager de plus longues sorties mais nécessite logiquement de pousser davantage sur les jambes, et semble un poil trop timide pour un usage VTT. Au final, on l’utilise assez peu, justement car l’autonomie du vélo est excellente même si on utilise souvent des modes plus élevés.

Bien sûr, il est toujours difficile de donner des chiffres absolus en matière d’autonomie à cause de l’influence de divers facteurs sur le résultat final tels que le poids du pilote, le type de terrain, le dénivelé. Mais nos différents testeurs ont tout de même constatés que ce GasGas s’en sortait plutôt très bien à ce niveau. Le combo moteur reprogrammé à 50Nm de couple et batterie de 500Wh permet de ne jamais être trop stressé par l’autonomie et on peut sans mal envisager des sorties de 1500m de d+, voire un peu plus, pour un pilote de 80kg. Bien sûr, quand on cherche à aller vite dans de forts pourcentages en mode High ou Extra Power, l’autonomie chute vite, mais en usage mixte/rando et en cherchant juste à garder un rythme soutenu, ce GasGas nous a agréablement surpris. Il faut juste bien penser à rester sur une bonne cadence de pédalage, mais on s’habitue vite et cela devient naturel.

Ce tableau assez réjouissant du côté de l’assistance est hélas un peu terni par quelques détails. Tout d’abord, l’assistance manque de discrétion au niveau sonore. Si celle-ci n’est pas la plus bruyante de celles que nous avons eu l’occasion de tester jusqu’à présent, la fréquence de son bruit nous semble par contre mal ajustée et trop aiguë, ce qui a pour conséquence de donner l’impression que celle-ci est plus audible. C’est un problème auquel on avait déjà fait face lors de la première itération du Specialized Levo SL et que la marque californienne a réussi à corriger avec la seconde génération présenté récemment. Peut-être que Yamaha suivra la voie à l’avenir ? Autre bruit agaçant, celui de la batterie qui a tendance à bouger dans son logement et à émettre des claquements en descente technique. Enfin, cette assistance Air Drive Issue du Yamaha PW-X3 est aussi affectée par le problème de sensibilité excessive qu’on lui avait déjà reprochée, notamment sur le R Raymon TrailRay E 9.0. Cette hypersensibilité se ressent lorsque le vélo est à l’arrêt, pied sur la pédale, où l’on peut constater que la manivelle tremble comme un cheval fougueux, impatient de partir.

Si on s’intéresse au comportement du vélo, en montée, le G Light Trail se comporte bien, sans être trop extrême dans un penchant comme dans l’autre : la plateforme est équilibrée, le poids est bien réparti et le vélo se pilote bien, avec le dynamisme nécessaire pour arriver au bout de chacune des ascensions. L’assistance offre le soutien nécessaire pour donner cette impression naturelle d’être en forme, mais sans ressentir cette poussée de manière désagréable. Globalement, le vélo est efficace et permet de s’amuser car on arrive souvent à relever les défis techniques qu’on se fixe, mais il n’est pas spécialement fun ou joueur.

La philosophie demeure la même lorsque la pente s’inverse : le G Light Trail invite à profiter des sentiers et des obstacles rencontrés sans chercher les excentricités de pilotage ou à battre des records de vitesse. La plateforme est plutôt accessible, offrant une bonne dose de maniabilité et une vraie sensation de sécurité, renforcée par la longueur du vélo. A nouveau, on sent qu’on est bien posé au sol, avec un vélo prévisible qui met son pilote en confiance, mais sans le pousser à sauter à chaque racine où à se jeter dans les virages en balançant le vélo. Clairement, il n’est pas fait pour cela. Son créneau, c’est le côté rassurant, ce qui plaira beaucoup aux bikers moins aguerris. A noter que la rigidité du châssis carbone nous a semblé parfaitement dosée, sans aucun excès.

Les portions descendantes et techniques mettent par contre rapidement en avant les limites de la fourche Rockshox Revelation RC. Ce modèle milieu de gamme nécessite, de par sa construction interne, de faire un choix entre confort et soutien. Ce modèle, au contraire de fourches plus onéreuses, ne permet pas d’obtenir une fourche qui ne plonge pas dans son débattement lors d’appuis (virage, compression…) tout en étant confortable sur les plus petits chocs. Attention qu’il ne s’agit pas là d’un carton rouge, mais plutôt d’un avertissement aux potentiels acheteurs : dans un usage loisir, philosophie dans laquelle ce G Light Trail semble avoir été conçu, la fourche ne sera pas source de déconvenue. Elle ne sera par contre pas idéale et conseillée pour les pratiquants désirant emmener cette plateforme en compétition ou sur des sorties typées « technique et dénivelé ».  Pour ces derniers, le montage plus haut de gamme (G Light Trail 3.0) semble plus approprié au vu de la fourche Rockshox Lyrik associée à l’amortisseur Deluxe Ultimate. L’amortisseur peut aussi recevoir les mêmes commentaires.

Verdict

Avec ses imposants tubes et ses formes particulières, le GasGas G Light Trail ne peut pas laisser indifférent. Pourtant, derrière cette apparence massive et brute se trouve un e-bike au petit moteur, développant seulement 50 Nm. Sur le terrain, cet e-bike léger se caractérise par sa prise en main aisée et son position naturellement confortable. Parfaitement ancré dans la philosophie de loisir, le G Light Trail 2.0 permet de se lancer à l’assaut des dénivelés environnants sans chercher à battre des records et à se mesurer au chrono. Si le prix est attractif, d’autant plus pour un e-bike tout carbone, cela s’en ressent légèrement dans le choix des suspensions, principalement dans la fourche RockShox Revelation RC qui montrera rapidement ses limites en cas d’utilisation plus engagée. Au-delà d’une discrétion moyenne en raison de la fréquence de son bruit (et des claquements de la batterie dans le cadre), la motorisation Air Drive de Yamaha offre une assistance agréable à l’usage et plutôt naturelle au pédalage, couplée à une autonomie généreuse pour la catégorie. Bref, même si on sent que GasGas en a sans doute encore sous la pédale et pourrait proposer des modèles plus pointus à son catalogue prochainement, ce G Light Trail est plutôt convaincant pour un usage rando et pour des bikers qui font rimer e-bike et découverte de nouveaux horizons.

GasGas G Light Trail 2.0

5799 €

20,4 kg

  • Position naturelle et confortable
  • Accessibilité et facilité de prise en main
  • Prix attractif
  • Assistance
  • ... pour peu qu'on reste dans la cadence de pédalage optimale du moteur
  • Fourche Revelation et amortisseur limités en usage plus engagé
  • Fréquence du bruit de l'assistance perfectible (fort aigüe)

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Pour plus d’informations : https://www.gasgas.com/g-light-trail

ParAdrien Protano