Test nouveauté | Cannondale Scalpel 2021 : 100 ou 120mm pour un XC dévergondé !

Par Olivier Béart -

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Test nouveauté | Cannondale Scalpel 2021 : 100 ou 120mm pour un XC dévergondé !

Aperçu à l’état de prototype en début de saison, le nouveau Cannondale Scalpel aurait dû être dévoilé lors du Cape Epic, finalement annulé. Un peu plus tard que prévu, il est maintenant là, le nouveau vélo de Maxime Marotte et de ses amis du team CFR ! Suspension complètement revue, géométrie plus agressive, intégration d’un kit de réparation : le petit nouveau est intéressant à plus d’un titre. Un exemplaire du nouveau Scalpel est arrivé à la rédac’ Vojo il y a quelques jours. Voici un petit tour du propriétaire et nos premières impressions au guidon !

Le Cannondale Scalpel de la précédente génération n’était pas du tout dépassé. Même si sa conception datait d’il y a 4 ans, il s’agissait toujours d’un full de XC au rendement de feu et au comportement plutôt pimenté. Néanmoins, Cannondale a ressenti le besoin de le faire évoluer en cette année qui aurait en principe dû être olympique. Si les membres du team Cannondale Factory Racing ont dû laisser leur monture au garage depuis quelques mois pour les raisons que nous connaissons tous, cette machine a été aperçue sur les premières courses de la saison à l’état de prototype et elle aurait aussi dû s’illustrer au Cape Epic avec Manuel Fumic et Henrique Avancini.

Sur quels points le petit nouveau évolue-t-il ? C’est ce que nous allons voir en examinant de près ce nouveau Cannondale Scalpel.

Focus sur la suspension

Le premier point sur lequel Cannondale a travaillé pour développer ce nouveau Scalpel, c’est la suspension, qui est complètement revue même si le débattement reste de 100mm. La philosophie, c’est de garder une excellente efficacité au pédalage, mais d’améliorer l’absorption des chocs en descente, ainsi que… le confort.

Eh oui, même sur un vélo de XC compétition, une meilleure filtration des impacts va permettre au pilote de se « reposer » davantage dans les passages techniques et de garder un maximum de force pour le pédalage. Idem pour le grip : une suspension qui colle parfaitement la roue au sol va permettre au pilote de transmettre toute sa puissance, y compris sur un relief très prononcé.

Cannondale a dont revu entièrement sa suspension arrière, avec une biellette beaucoup plus compacte, désormais placée en avant du tube de selle, et un point de pivot arrière qui fait son retour sur les bases… comme sur le modèle originel datant de 2001. Par contre, s’il s’agit toujours ici d’une lame de carbone très fine, elle prend place tout à l’arrière des bases pour former un vrai pivot Horst Link, de sorte qu’on peut dire que cette cinématique est un authentique 4 Bar Linkage.

Si ce principe de suspension, connu pour son efficacité, est très peu présent dans le XC, c’est principalement en raison de son poids. Exécuté de manière classique, avec des roulements pour le point de pivot au niveau des bases, il aurait entraîné une pénalité de l’ordre de 200g, d’après Cannondale. D’ou le recours à une lame de carbone, très large pour préserver la rigidité latérale, mais très fine pour assurer une déformation suffisante. Quant à la biellette près de l’amortisseur, elle a été rendue très compacte. Et pour ceux qui auraient des craintes au niveau de la fiabilité, sachez que le système a été roulé plusieurs centaines d’heures par le team XC… mais aussi par le descendeur Josh Bryceland qui ne s’est pas privé d’envoyer des gros sauts sur un Habit hybride doté d’un arrière type Scalpel mais avec plus de débattement. Sans aucune casse.

Encore un peu plus léger


Avec cette architecture de suspension épurée et grâce au recours à de nouvelles fibres de carbone, le cadre de cette nouvelle génération de Cannondale Scalpel est 200g plus légère que la précédente ! Cannondale annonce un poids de 1910g avec amortisseur et visserie, et promet qu’il s’agit d’un poids réel que quiconque pourra vérifier sur sa balance. Par comparaison, le précédent était annoncé à 2110g.

Ces poids s’entendent pour la version HM (haut module) du cadre, qui sera présente uniquement sur les deux montages les plus haut de gamme. Les autres modèles auront droit à d’autres fibres, un peu moins onéreuses, et qui occasionneront un surpoids de l’ordre de 100 à 150g selon les tailles.

Géométrie et « size tuning »

Du côté de la géométrie, Cannondale a suivi la tendance (justifiée !) en couchant un peu l’angle de direction (-1°, à 68° désormais) et en redressant le tube de selle (74,5°, +1°). Le reach est aussi légèrement allongé avec en moyenne 1cm de plus. Par contre la longueur des bases reste stable avec 436mm. Devant, Cannondale reste fidèle à sa Lefty Ocho avec un déport important, de 55mm, pour privilégier une certaine vivacité dans les changements de direction. Les versions en fourche classique ont un déport de 51mm (contre 44mm sur la plupart des vélos du marché actuellement).

Au-delà de la géométrie (cliquez sur les images pour agrandir et mieux pouvoir lire), il est intéressant de souligner que Cannondale a aussi légèrement adapté la cinématique de suspension en fonction de chaque taille de cadre, tout comme la forme des tubes (essentiellement leur diamètre – mais le layup de carbone reste quasiment identique), afin de garantir un comportement constant à tous les types de pilotes. Ces modifications tiennent compte d’un poids différent, ainsi que du positionnement du centre de gravité qui n’est pas tout à fait pareil selon la taille.

Stash kit : jamais sans mes outils !

Cannondale a toujours été connu pour son souci d’intégration. On leur doit notamment un des tout premiers outils intégrés dans la douille de direction, apparu dans les années 2000. Ici, ils remettent le couvert, mais avec un petit réceptacle qui prend place au niveau du porte-bidon, sur le tube diagonal.

Le « Stash kit », comme l’appelle Cannondale, intègre un multi-outil Fabric (la marque d’accessoires maison), un kit de mèches Dynaplug pour réparer un trou dans le pneu, ainsi qu’une cartouche de CO2. Cet ensemble sera livré avec le vélo et, si vous ne le jugez pas utile, un petit cache simple viendra combler l’orifice prévu dans le cadre. Sur le terrain, ce kit est bien pratique et ne gêne pas du tout même s’il est légèrement proéminent sur les côtés. Les mèches Dynaplug sont connues pour leur efficacité, la cartouche de CO2 est bien maintenue, comme l’outil, pour qu’il n’y ait pas de bruit. Seul l’outil nous a paru fort petit, de sorte qu’il ne permet pas d’exercer un vrai bon bras de levier ou d’accéder confortablement à toutes les vis.

Souci du détail

Le reste du vélo recèle quelques autres petits détails intéressants. Au niveau du point de pivot principal, le bras arrière s’insère dans le triangle avant pour une meilleure rigidité. Les roulements et l’orifice ainsi créé sont protégés par un petit cache bien intégré. Joli aussi l’anti-déraillement ultra minimaliste !

On remarque aussi que le cadre est évidé au niveau de l’axe de roue arrière, ce qui permet de le laisser en place dans le moyeu lorsqu’on le dévisse et de retirer la roue plus vite. L’arrière passe en Boost, mais le cadre est toujours asymétrique (déport de 6mm sur la droite) et déporté pour égaliser les tensions des rayons sur la roue arrière.

Le passage des gaines se fait bien sûr en interne, et le cadre voit ses formes étudiées pour pouvoir accueillir deux bidons.

A l’avant, on retrouve toujours la fameuse et très légère Lefty Ocho, en 100mm de débattement. Elle accueillera un nouveau système plus pratique, avec un levier, pour déconnecter l’étrier du frein avant quand on veut retirer la roue (non présent sur notre modèle de test). On note aussi la présence d’un capteur Garmin monté sur le moyeu avant. Il permettra, une fois connecté à un GPS, d’avoir des infos de vitesse et de distance d’une plus grande précision. Une connexion smartphone via une app Cannondale gratuite est aussi proposée.

Le nouveau Cannondale Scalpel dispose toujours bien entendu d’un blocage au guidon des deux suspensions, via une commande Fox à 2 positions (ouvert/fermé). Bien vu : de série, le vélo sera monté avec les excellentes poignées en silicone ESI grips !

Sur notre modèle d’essai HM1, les roues font peau neuve, avec de nouvelles jantes carbone Hollowgram plus basses et en 25mm de largeur entre crochets. Le moyeu arrière est signé DT Swiss et les pneus sont les excellents Schwalbe Racing Ralph et Racing Ray en 2.25″ de section.

Pour le reste, la version haut de gamme HM1 qui nous a été confiée est très proche de celle utilisée par le team XC, avec une transmission et des freins Shimano XTR. Seul le pédalier est un Hollogram avec axe de 30mm, fidèle à la tradition maison. Le poste de pilotage comprend un cintre carbone, ainsi qu’une potence maison, mais la tige de selle vient de chez Enve avec dessus une selle Prologo. Tout est prévu en interne pour accueillir une tige de selle télescopique, non montée de série sur cette version XC en 100mm.

Surprise du chef : un « vrai » Scalpel SE en 120mm !

Si le Cannondale Scalpel SE était déjà au catalogue, celui-ci restait tout de même très typé XC malgré un débattement arrière porté à 115mm grâce à un amortisseur de course augmentée par rapport au modèle XC. Ici, cette version SE dispose toujours du même cadre que le modèle XC, et le débattement passe à 120mm toujours au moyen d’un amortisseur à course modifiée, mais cette version était présente dans l’esprit des concepteurs de la machine dès le début du développement. Il s’annonce donc comme plus homogène que son prédécesseur.

La version SE reçoit une fourche classique en 120mm (RockShox SID notamment, mais pas une Lefty – on voit la différence entre les deux, XC/SE, sur les images ci-dessus), ainsi qu’une tige de selle télescopique de série. L’amortisseur ne dispose pas d’un blocage au guidon (il s’agit d’un RockShox SID également). Le cintre est légèrement relevé et les pneus sont en 2.35″ devant, mais restent en 2.25 derrière.

Gamme, versions et tarifs

La gamme Cannondale Scalpel XC compte 5 modèles, dont une version féminine, et il y a 3 versions du SE, dont également un modèle femme. La gamme est coiffée par le HM1 qui illustre cet article et qui est affiché à 7999€. Il y aura aussi une version Limited encore plus haut de gamme mais dont nous n’avons pas ici d’images. ces deux modèles seront les seuls à recevoir le cadre le plus léger en fibres haut module. Cannondale annonce un poids de 9,76kg pour le HM1, et nous l’avons pesé à 10,145kg en taille M avec le Stash Kit.

La gamme se poursuit avec le Cannondale Scalpel Carbon 2, également disponible en version Women. Bonne nouvelle : il a toujours la Lefty et les roues en carbone Hollowgram 25, mais le cadre est un poil plus lourd. La transmission est en Shimano XT. Le poids est annoncé à 10,71kg et le prix est de 4999€.

Vient ensuite le Scalpel Carbon 3, qui garde la Lefty Ocho, mais qui passe sur des roues alu avec jantes NoTubes Crest S1. La transmission mélange Shimano SLX et XT, alors que les freins sont du niveau Deore. Quant au Scalpel Carbon 4, il passe sur une transmission Sram NX/SX Eagle et la Lefty est remplacée par une Fox F32 Rythm Step Cast. Poids : 11,76kg et 11,77kg. Tarifs : 4199€ et 3699€

La gamme SE commence avec le Scalpel SE1, monté avec une fourche RockShox SID Select+, un pédalier Hollogram, une transmission et des freins Shimano XT 180/160mm et les roues carbone maison. Poids : 11,32kg. Prix : 4999€

Le Scalpel SE2 (disponible aussi en version Women) passe sur une SID Select à la cartouche hydraulique un peu moins évoluée. La transmission est en Sram Eagle SX et les roues sont montées avec des jantes NoTubes Crest S1 en alu. Poids : 12,35kg. Prix : 3799€

Cannondale Scalpel HM1 2021 : le test terrain

Nous avons reçu le Cannondale Scalpel HM1 quelques jours avant la présentation officielle, ce qui nous a permis de faire déjà quelques sorties à son guidon et de vous proposer cet essai exclusif. Quand on se place au guidon de notre Cannondale Scalpel HM1 en taille M, la position convient parfaitement pour une personne d’un peu moins de 180cm, mais pas plus. Et si on a le buste un peu long, on pourra se diriger assez vite vers la taille L si on souhaite garder la potence courte (ou alors allonger légèrement la potence, ce qui est envisageable aussi sur ce genre de machine sans trop dénaturer son comportement). Au niveau des suspensions, nous avons trouvé les réglages préconisés par Cannondale un peu fermes et nous avons retiré quelques psi tant à l’avant qu’à l’arrière pour trouver ce qui nous semble être un meilleur compromis.

Malgré nos réglages « souples », dès qu’on titille la bête, on est immédiatement propulsé à des vitesses assez inavouables. Le pompage est très limité en danseuse et lors des fortes accélérations, de sorte que toute la puissance est parfaitement transmise. Mais qu’est-ce que c’est que ce truc qu’on a entre les jambes ?!? Un bâton de dynamite ? Un vaisseau de Star Wars ? Les deux à la fois en fait !

Cela se confirme au fil des kilomètres, des bosses et des relances : le Scalpel n’a rien perdu de son légendaire rendement.

Cela se confirme au fil des kilomètres, des bosses et des relances : le Scalpel n’a rien perdu de son légendaire rendement. On a même l’impression qu’il s’est encore bonifié sur ce point par rapport à la précédente génération, notamment grâce à un châssis rigide mais pas trop, de sorte qu’il rend bien l’énergie qu’on lui donne, mais aussi grâce aux nouvelles roues Hollowgram qui participent à la nervosité et à l’impression de légèreté de l’ensemble.

Dans les ascensions plus complexes, on peut au choix laisser la suspension active ou la bloquer. Ouverte, elle a un poil plus tendance que par le passé à s’affaisser, mais par contre elle procure un grip de très haut vol. Sur ce point, la promesse de la nouvelle cinématique est entièrement tenue et c’est une grosse évolution par rapport au précédent Scalpel qui avait plus tendance à se raidir au pédalage. Quand on verrouille les suspensions, l’amortisseur est assez bloqué pour qu’on ne ressente aucune perte sur asphalte, mais il n’est pas fermé à 100% en compression, de sorte que cette position est aussi utilisable sur des chemins ou des zones qui ne sont pas parfaitement lisses. Nous, on trouve que c’est un bon choix. Nous avons aussi apprécié le fait qu’il est aisé de conserver la roue avant plaquée au sol, même si la direction est assez vive et demande pas mal de petites corrections.

En descente technique, la suspension arrière se montre bien plus active et tolérante que par le passé. Le précédent Scalpel était déjà très agréable à piloter en descente, et très efficace aussi, mais le comportement de sa suspension était moins onctueux qu’ici. On sent la roue arrière bien collée au sol, et il y a aussi un réel confort quand on roule sur de longues portions cassantes comme on en rencontre sur beaucoup de marathons. Sur des sorties de plus de 3 heures, on ne rentre pas complètement cassé… même si on sent bien qu’on a roulé sur un vélo qui pousse au crime et à donner tout ce qu’on a sur le plan physique.

A l’avant, la Lefty Ocho est sans aucun doute la meilleure de la lignée. Alors que par le passé nous avons à de nombreuses reprises critiqué le côté trop linéaire des Lefty, c’est désormais fini ! Il y a du maintien en milieu de course, et la sensibilité du début de course sur les petits chocs est toujours aussi bonne. Seul petit reproche : la cohérence avant/arrière des suspensions nous semble un peu moins bonne que par le passé et, quel que soit le réglage (notamment en compression, que nous avons roulée toute ouverte), la Lefty semble toujours un peu plus « dure » que l’arrière. Mais il n’y a là rien que les « sorciers » de la Lefty, réunis sous le label « 88+ », ne pourraient changer par un petit tuning interne de la fourche.

Le Scalpel est un peu comme une voiture de sport sur laquelle toutes les aides à la conduite ont été désactivées. C’est jouissif à piloter quand on a le niveau et l’expérience pour en faire façon, mais cela peut s’avérer délicat pour un novice.

Dans l’ensemble, la position sur le vélo n’est pas si exigeante que cela pour un pur XC destiné à la compétition au plus haut niveau. On ne se sent pas plié en deux, même avec la potence au plus bas, et cela nous plait beaucoup. Par contre, même avec un degré de moins au niveau de l’angle de fourche, la direction du Scalpel reste très vive. C’est absolument génial dans les singletracks tortueux, où nous avons pris énormément de plaisir à filer à toute vitesse avec cette machine d’une précision rare.

Il faut tout de même souligner que cette direction très réactive est plus délicate en descente. C’est un peu comme une voiture de sport sur laquelle toutes les aides à la conduite ont été désactivées. C’est jouissif à piloter quand on a le niveau et l’expérience pour en faire façon, mais cela peut s’avérer délicat pour un novice. Le déport important de la fourche joue aussi sans doute un rôle dans ce trait de caractère. C’est un choix pleinement assumé par Cannondale et nous ne le critiquons pas car cela démarque le Scalpel du reste de la production et ça lui donne un caractère unique. Mais autant savoir où on met les pieds et être conscient qu’on est ici face à une machine qu’il faut savoir tenir, et qui pardonne moins les erreurs que d’autres vélos de XC contemporains que nous avons pu rouler (notamment équipés de fourches à déport court, qui ont tendance à « calmer » légèrement la direction). Les roues, qui nous ont paru très rigides, renforcent aussi le côté délicat à la limite.

Dans ce contexte, et même s’il est plus facile que par le passé de « faire rentrer » la suspension arrière dans son débattement pour coucher le vélo légèrement sur l’arrière en descente, une tige de selle télescopique nous a vraiment manqué sur ce vélo. Pas besoin de beaucoup de débattement, mais pouvoir abaisser la selle de 80 ou 100mm dans les portions raides nous aurait certainement aidé à dompter plus facilement la bête et à être d’emblée plus à l’aise dans les portions raides, sans rien perdre du tempérament de feu de l’engin.

Verdict :

Attention, vélo à fort tempérament ! Clairement, le nouveau Cannondale Scalpel garde son caractère de fine lame : un vélo ultra précis et vif, au rendement de feu et capable de procurer des sensations assez incroyables. Malgré tout, il sait se faire plus conciliant à certains égards et la nouvelle suspension arrière, plus active, ne mérite que des éloges à nos yeux. Pour qui saura en faire façon, le Scalpel promet des sensations que peu d’autres machines sont capables de procurer. Il n’est peut-être pas parfait et son côté délicat à la limite ne rend pas cette version XC à la portée de tous, mais c’est un vélo qui ne laisse pas indifférent et a suscité chez nous un petit coup de cœur. Car on aime les fortes personnalités ! Nous avons aussi hâte d’essayer la version SE en 120mm pour voir dans quelle mesure elle garde des traits communs avec le 100mm de XC, mais aussi sur quels points elle s’en démarque.

Plus d’infos : https://www.cannondale.com/en

ParOlivier Béart