Dossier | Éclairages vélo: 11 lampes pour plus de lumière dans l’obscurité - Conclusion

Par Jurgen Groenwals -

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Dossier | Éclairages vélo: 11 lampes pour plus de lumière dans l’obscurité - Conclusion

Conclusion

Après plusieurs soirées et nuits de test, on peut retenir un certain nombre de choses de ce comparatif. Tout d’abord, même si les lumens ne font pas tout, ils restent un indicateur important du rendement lumineux d’une lampe. Pour rouler en VTT en toute sécurité, 1000 voire 1500 lumens nous apparaissent comme le minimum. En dessous de cette valeur, le sentier et ses alentours ne seront tout simplement pas assez éclairés. Egalement à prendre en compte, la largeur du faisceau. Dans ce domaine, Lezyne fait fort avec ses lentilles Maximum Optical Reflexion qui sont un bel exemple de la manière dont on peut créer beaucoup de lumière avec un nombre limité de lumens.

Autre point important, la facilité d’utilisation. En pratique, plus il est simple de changer l’intensité lumineuse, mieux c’est. Beaucoup de lumière », « moins de lumière », « peu de lumière » et cela en appuyant sur un seul bouton, c’est plus que suffisant, il n’est pas nécessaire d’avoir 6 modes et une navigation fastidieuse entre eux. L’usage d’une télécommande, quand il est possible, est également à recommander. En appuyant directement sur la lampe, on court toujours le risque de la faire bouger et d’avoir un chemin mal éclairé ensuite. Et la programmation ? Nous n’y voyons rien de mal, à condition que cela se fasse via une application (encore une fois) claire et simple et pas directement sur la lampe.

A l’issue de ce test, nous n’avons pas de préférence marquée pour les systèmes à batterie externe ou ceux à batterie intégrée. Si vous pouvez placer correctement une batterie externe, vous profiterez d’une autonomie plus longue mais vous devrez porter le poids de cette batterie avec vous.Une batterie interne a l’avantage de ne pas avoir à s’embêter avec les câbles, mais elle a souvent une autonomie limitée. En revanche, ce à quoi nous ne sommes pas favorables, c’est une batterie trop lourde pour une lampe de casque.Cette batterie se retrouve ensuite dans le sac à dos ou dans une poche arrière et cela ne fonctionne tout simplement pas très bien.Pour sortir quelque chose de son sac à dos, on est presque obligé de retirer son casque et d’alléger le contenu de son sac à dos avec le casque en main.De plus, les câbles gêneront toujours d’une manière ou d’une autre.

L’idéal est une combinaison de deux lampes, une sur le cintre et une sur le casque. La première sera puissante, avec une batterie externe attachée sur le cadre et la seconde plus petite, plus légère et avec une batterie de préférence interne ou, éventuellement, externe mais suffisamment légère pour pouvoir être accrochée au casque. De cette façon, le sentier sera parfaitement éclairé, aussi bien dans l’axe du vélo que dans la direction de votre regard. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que l’autonomie des deux lampes peut être très différente, et adapter sa sortie en conséquence.

On vous laisse, la nuit commence à tomber et c’est le moment d’aller rouler !

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ParJurgen Groenwals