Découverte | Les Portes du Soleil autrement avec Lapierre

Par Léo Kervran -

  • Nature

Découverte | Les Portes du Soleil autrement avec Lapierre

Les Portes du Soleil, on en connaît surtout les bikeparks, des Gets à Morgins en passant par Morzine ou Châtel. Cependant, le domaine a bien plus à offrir et c’est justement ce que Lapierre a voulu nous montrer ! Au guidon d’un Spicy et guidés par les ambassadeurs Lisa Marie et Fred Horny, nous avons passé deux jours à en découvrir les pépites cachées. On vous a gardé une place dans notre sac à dos, installez-vous confortablement et profitez de la promenade :

Les Gets, 9h du matin. Le village haut-savoyard est noyé dans un nuage et la pluie bat les fenêtres du restaurant de l’Hôtel Bellevue, où Lapierre nous a donné rendez-vous. Pas le plus engageant pour commencer la journée ! La météo est annoncée joueuse pour cette première journée, avec à la fois de la pluie et du soleil, prévus pour des horaires différents selon les sources de chacun.

A la faveur d’une éclaircie un peu plus prometteuse que les autres, nous partons en direction de Morzine pour quelques tours de bikepark afin de s’échauffer… et de pouvoir retrouver un abri facilement si besoin !

C’est aussi l’occasion de prendre en main notre Spicy CF Team et de vérifier les réglages faits un peu plus tôt. Le Spicy, nous le connaissons bien pour l’avoir testé l’année dernière (lire Lapierre Spicy CF 7.9 : l’EWS à la portée de tous) mais cette version est un peu différente : l’amortisseur à air ou les roues Zipp 3Zero Moto ont de quoi modifier un peu le comportement du vélo.

Surtout, ce n’est pas le cas de tout le monde dans notre groupe puisque Lapierre a invité 3 autres journalistes pour cette petite aventure au ton très international : un Suisse, un Italien et un Espagnol. La marque ne s’en cache pas, ces deux jours sont aussi l’occasion de remettre en avant ce Spicy qui figure maintenant parmi les plus « anciens » enduros du paddock.

Finalement, le soleil finit par sortir et c’est sur un sol (presque) sec que nous retournons sur les Gets. Fin du bikepark, cette après-midi ce sera très différent !

Fini les vacances et le télésiège, maintenant il faut pédaler. Nos guides nous emmènent sur l’autre versant de la montagne, côté vallée du Giffre et surtout vers le plateau de Lœx, une zone classée Natura 2000 qui se distingue par ses tourbières et ses superbes forêts de résineux.

Depuis Les Gets, on y accède par une longue section de piste qui nous offre à quelques reprises de superbes panoramas sur les massifs environnants, dont certains des plus beaux sommets au-dessus de Sixt-Fer-à-Cheval : Pointe de la Golette, Grand Mont Ruan…

A l’écart des remontées mécaniques, l’ambiance est bien plus naturelle et reposante. Visiblement nous ne sommes pas les seuls à le penser puisque nous croisons le chemin de quelques locaux, comme ce crapaud tranquillement assis au milieu du sentier.

On bascule enfin dans la descente et après les pistes larges et tracées à la pelleteuse du matin, le changement de décor est radical avec ce petit singletrack. Bourré de racines, il serpente dans la forêt, d’abord technique dans sa partie haute avec quelques épingles, puis beaucoup plus joueur au fur et à mesure qu’on se rapproche des Gets.

Vis-à-vis du Spicy que nous avions essayé, on a d’ailleurs l’impression de noter quelques différences de comportement. Ce qui n’était qu’une petite hypothèse le matin sur le bikepark se renforce et le vélo nous paraît plus vif, plus « all-mountain » avec cet amortisseur à air.

Après une nuit dans un hébergement pour le moins insolite mais idéalement situé au pied des sentiers, nous partons cette fois de l’autre côté de la vallée, derrière le mont Chéry et vers le Roc d’Enfer.

Les ebikers connaissent bien cette boucle pour l’avoir parcourue sur la ePass’Portes cette année mais nos guides ont prévu quelques variantes… Au col de l’Encrenaz, nous continuons ainsi à monter pour aller chercher le joli col de la Basse, au milieu des alpages.

La récompense, c’est une jolie descente de montagne pour nous ramener sur le tracé de la ePass’Portes, que nous suivrons jusqu’au refuge de Graydon et même un peu au-dessus.

Au fil des heures et des kilomètres, nos sensations au guidon du Spicy CF Team s’affinent et si on confirme ce comportement plus « all-mountain » avec l’amortisseur à air, on peut malgré cela reprendre sans l’ombre d’un doute notre conclusion générale du modèle CF 7.9 : « honnête pédaleur, pas compliqué en descente, dynamique, il s’est rapidement imposé comme notre vélo « par défaut », celui qu’on choisit aussi bien pour une sortie à midi qu’un week-end sans programme défini à l’avance, pour une grosse journée enduro ou un tour plus typé trail/all-mountain. »

Petite préférence tout de même pour ce joli coloris rouge qui, s’il ne passe pas inaperçu, met bien mieux en valeur le vélo que la finition grise un peu « simple » qui habillait notre Spicy CF 7.9. Et puis, un vélo rouge c’est plus rapide, non ?

Une dernière descente nous ramène sur St Jean d’Aulps, d’où il ne nous restera plus qu’à remonter la rivière pour rejoindre Morzine et de là, Les Gets. A nouveau, racines, mouvements de terrains joueurs et épingles s’enchaînent sous nos crampons, à la fois si proches et si différents des bikeparks qui nous entourent.

Deux jours, c’est court et on imagine que les Portes du Soleil ont encore bien plus à offrir mais on leur a déjà découvert un tout autre visage pendant cette petite aventure. Un côté plus authentique, plus discret, plus beau aussi, qui ne demande qu’à se dévoiler. Si jamais vous venez pour les bikeparks, n’hésitez pas à prendre le temps, ne serait-ce qu’une journée, d’aller voir ce qu’il y a au-delà des remontées mécaniques…

Note communiquée par Lapierre : « Cette aventure a été réalisée avec un Spicy CF Team 2022 (cadre carbone), modèle non concerné par le rappel volontaire organisé par les Cycles Lapierre qui ne concerne que les modèles aluminium Zesty et Spicy 2020 et 2021. Vous trouverez toutes les informations sur les modèles concernés ainsi que la procédure détaillée Rappel Zesty / Spicy ALU Lapierre Bikes« 

Photos Luc Grégoire / Lapierre

ParLéo Kervran