Découverte | La Thuile : la perle cachée des Alpes

Par Léo Kervran -

  • Nature

Découverte | La Thuile : la perle cachée des Alpes

Depuis quelques temps, une rumeur revient régulièrement à nos oreilles, lancinante. Il paraîtrait que de l’autre côté des Alpes, dans une vallée voisine de nos frontières, se cacherait un petit village avec certains des plus beaux sentiers parmi ces montagnes… Il y a quelques jours, nous avons enfin eu l’opportunité d’aller voir par nos propres yeux si La Thuile mérite vraiment sa réputation. Retour sur une découverte dont on se souviendra longtemps :

Avant de rentrer réellement dans l’article, une précision s’impose : attention à ne pas confondre La Thuile, Italie avec La Thuile, France ! Ici, nous ne sommes pas dans le massif des Bauges à quelques minutes de Chambéry mais sur les hauteurs du Val d’Aoste, entre le col du Petit-Saint-Bernard et le mont Blanc.

Si la confusion peut prêter à sourire, surtout quand on connaît les deux villages, les locaux assurent qu’ils reçoivent régulièrement des appels de touristes distraits qui se rendus dans le « mauvais » La Thuile et qui ont bien du mal à trouver leur hébergement, les remontées mécaniques… Et pour cause !

La Thuile en Italie, donc. Perché à 1 441 m d’altitude, le village se situe à l’extrême ouest de la Vallée d’Aoste (ou Val d’Aoste), la plus petite des régions italiennes. Ici, la montagne est reine : on est au cœur des Alpes, à la frontière avec la France et la Suisse, dans le berceau de l’alpinisme. Plus de 40 sommets au-dessus de 4 000 m, près de 200 glaciers (pour combien de temps encore ?), une altitude moyenne de 2 400 m… Sur le papier, pas forcément l’endroit rêvé pour y poser ses roues, fussent-elles à crampons et suspendues.

Et pourtant… Depuis 2014, La Thuile accueille un an sur deux une étape des Enduro World Series et a même reçu à une de ces occasions (en 2018) la récompense de la meilleure spéciale de la saison. Plus récemment, un circuit de XC ultra-moderne est aussi sorti de terre. Plébiscité par les pilotes qui voient en lui le plus beau tracé de la saison, il figure désormais au calendrier des réputés Internazionali d’Italia.

Autant le dire, de quoi se construire rapidement une belle réputation en matière de VTT. En conséquence, vous vous doutez bien que lorsque La Thuile nous a proposé de venir sur place pour voir, comprendre et découvrir les sentiers de la région, nous n’avons pas mis très longtemps avant de dire oui !

Tout pour le vélo ?

 

A notre arrivée dans le village, nous sommes accueillis par Enrico Martello, le directeur du bikepark, et Daniele Foresi, guide et moniteur. Aussi surprenant que cela puisse paraître, La Thuile ne compte qu’une seule école de VTT, qui regroupe 5 à 6 moniteurs-guides selon les années.

Le point de rendez-vous était fixé à la petite cahute de l’école et on comprend tout de suite que ce n’est pas innocent : elle est logiquement située au pied du bikepark mais surtout juste à côté de la toute nouvelle pumptrack de La Thuile, conçue par le spécialiste Velosolutions.

Homologuée par l’UCI, elle pourra accueillir des compétitions internationales (comme une étape de qualification pour les championnats du monde de pumptrack) mais elle reste accessible à tous et nous avons pu constater qu’elle plaît aussi beaucoup aux plus jeunes.

Enfin, plus jeunes… Évidemment, nous n’avons pas résisté à faire quelques tours dessus. Par pur souci déontologique et pour l’intérêt de l’article bien sûr, qu’allez-vous imaginer !

Pour compléter la partie « apprentissage », l’école peut également compter sur une petite piste de dual slalom, au sommet de laquelle on remonte par un tapis roulant. Avec la sécheresse qui touche les Alpes comme une bonne partie de l’Europe depuis plusieurs semaines, le terrain est particulièrement fuyant, l’idéal pour apprendre le grip…

Après ce petit échauffement, Enrico nous emmène en direction du col du Petit-Saint-Bernard pour avoir une vue d’ensemble de la vallée. Dans la montée, on découvre un sentier balisé qui redescend depuis le col mais aussi des pistes qui semblent idéales pour le gravel et qui s’enfoncent dans de petits vallons perpendiculaires, droit vers le mont Blanc.

A ce sujet, Enrico nous confie d’ailleurs qu’il réfléchit à développer le « gravel de montagne » pour La Thuile, autrement dit des circuits qui nécessitent une certaine condition physique (vu l’environnement, difficile de faire autrement) mais qui emmènent les pratiquants dans certains des plus beaux paysages des Alpes.

En attendant, ces pistes ne sont pas oubliées pour les vélos, loin de là. L’une d’entre elles, qui monte dans le vallon des Chavannes jusqu’au col éponyme avant de redescendre de l’autre côté par un singletrack, est ainsi le support d’une des boucles balisées e-bike.

Le passage au col est l’occasion de mentionner les relations entre La Thuile côté italien et La Rosière côté français, réunies au sein de l’Espace San Bernardo en hiver. En été, aucun tracé ne permet de passer facilement de l’un à l’autre mais sur son site, la commune italienne indique qu’elle envisage de « créer une liaison transfrontalière en VTT et e-bike, par l’adaptation des parcours, le balisage et avec l’installation de quelques points de recharge électrique ».

Toutefois, rien n’est encore en place pour le moment donc retour à la réalité. Juste en dessous du col, on emprunte un segment de l’itinéraire « Verney » pour entamer le retour vers La Thuile. En contrebas, le lac du même nom est un spot prisé des familles et des pêcheur. Toutefois, avec une altitude de 2 088 m et une eau qui provient directement des glaciers, il faut un certain courage pour oser rentrer dedans !

Une histoire à raconter

L’après-midi, nous retrouvons Daniele pour une découverte de La Thuile côté village. Initialement, nous aurions dû retourner sur les sentiers mais un orage est annoncé pour la fin d’après-midi et notre guide ne veut prendre aucun risque, ce qui est bien compréhensible.

Daniele nous emmène donc sur les hauteurs du village, où l’on apprend qu’à l’origine, La Thuile n’était pas un village mais une multitude de petits hameaux dont chacun possède aujourd’hui encore son propre nom. Il est amusant de constater qu’avec l’agrandissement de la commune au fil du temps, il est aujourd’hui impossible de deviner où se situent les limites de chaque petit îlot !

Pendant cette promenade, on repère aussi beaucoup de noms en français : « école maternelle » ici, « bibliothèque » quelque mètres plus loin… Par ailleurs, vous aurez sûrement remarqué que les noms de villages et de lieus-dits sonnent bien plus français qu’italien dans la région : La Thuile, Courmayeur, Pré-Saint-Didier, Entrèves, Valgrisenche ou encore Rhemes-notre-dame, tous ces toponymes semblent bien loin des accents habituels de la langue de Dante.

Ceci est dû à l’histoire particulière du Val d’Aoste, qui garde encore à l’heure actuelle un statut spécial au sein de la République italienne. Incorporée au royaume des Francs dès le VIe siècle, elle fut ensuite affiliée à la maison de Savoie, ce qui amènera le français à devenir la langue officielle de la vallée en 1561. Le rattachement à l’Italie n’interviendra que 300 ans plus tard, en 1861, après la réunion de la Savoie et de la France et le début de l’unification italienne, le Risorgimento.

En conséquence de cela, le Val d’Aoste compte aujourd’hui deux langues officielles, l’italien et le français : les documents administratifs sont déclinés dans les deux langues, les enfants les apprennent à parts égales à l’école… La région étant touristique, l’anglais est bien sûr relativement répandu mais si vous ne parlez pas un mot d’italien, il sera sûrement plus facile vous faire comprendre en passant au français qu’à l’anglais !

Pile à l’heure, la pluie se met à tomber sur les derniers mots de ce petit cours d’histoire et de géographie régionale. Daniele nous emmène alors nous réfugier dans la chocolaterie de La Thuile… juste à temps pour l’heure du goûter !

On termine cette journée un peu particulière compte tenu de la météo avec un dernier mot sur les hébergements et activités annexes. Village-station de petite taille, La Thuile a su préserver ce côté même en pleine saison : on ne compte que 4 000 lits touristiques sur l’ensemble de la commune, dont 1 500 pour le seul hôtel Planibel situé en face des pistes.

Comme toute station moderne, La Thuile a su diversifier au fil des années son offre d’activités. En plus du ski ou du VTT selon la saison, on trouve ainsi une salle d’escalade de bloc, des courts de tennis indoor ou un spa tout neuf au sein de l’hôtel Planibel, chaudement recommandé par nos hôtes mais dont nous aurons malheureusement juste le temps de faire des photos.

Enfin, la randonnée est très développée dans la région, notamment du côté du glacier du Ruitor ou pour découvrir l’histoire de la vallée (mines, fortification).

Du vélo de montagne…

Le lendemain, c’est la grosse journée vélo ! Le rendez-vous avec Daniele est fixé à 8h15, pour monter en navette au Colle San Carlo afin de nous épargner une longue liaison sur route et gagner un peu de temps. De là, direction le Col de la Croix ou Colle della Croce, à près de 2 400 m d’altitude.

Bien que tracé par et pour la randonnée à l’origine, le sentier de montée semble conçu pour le vélo. Un joli singletrack roulant, à la pente parfaitement dosée, seulement émaillé de quelques courts passages techniques pour garder les choses intéressantes, qui déroule son ruban de gravier sur les pentes de la Pointe de la Croix et nous emmène en douceur jusqu’au col.

De là, un paysage exceptionnel s’offre à nous : en face, ce ne sont rien de moins que le mont Blanc, la Dent du Géant et les Grandes Jorasses qui s’offrent à nous, ainsi que tous les glaciers qui serpentent entre leurs falaises. De ce côté, le massif du Mont-Blanc est vertical, sauvage et se dresse comme une véritable muraille au fond de la vallée. Un obstacle longtemps resté infranchissable et qui ne fut vaincu que plusieurs dizaines d’années après les premières ascensions par le côté français.

Plus près de nous, au col, on peut découvrir d’anciennes fortifications, rejoindre la Pointe de la Croix, basculer directement vers La Thuile ou, comme Daniele l’a choisi pour nous, rester sur les hauteurs et descendre sur le lac d’Arpy.

La descente pour le rejoindre n’est guère longue, à peine 400 m de dénivelé, mais on en prend plein les yeux : on évolue dans un véritable environnement montagnard, entouré par des sommets qui frôlent ou dépassent les 3000 m (dont certains sont roulables !) et sans aucune remontée mécanique à l’horizon.

Pour ne rien gâcher, le sentier en lui-même a largement de quoi nous réjouir. Technique mais sans excès, pas exposé (même si les cailloux qui l’entourent ne seront pas des plus confortables en cas de sortie de route), on trouve facilement le bon rythme et on enchaîne les épingles, qui ne sont jamais trop serrées… A l’exception d’une, qui mettra vos talents de trajectoire, de nose-turn et de précision à l’épreuve !

Attention tout de même, l’itinéraire peut vite tourner au piège pour des pilotes peu aguerris : la montée est réellement facile et accessible alors que la descente, par ce côté tout du moins, nécessite un minimum d’expérience.

Au lac, on retrouve la piste qui monte directement depuis le Colle San Marco. En été, l’endroit est vite bondé mais à l’automne, il paraît qu’il retrouve son charme de petit lac de montagne… L’objectif de la matinée est atteint, mais il faut encore rentrer à La Thuile ! Daniele nous fait alors passer de l’autre côté du col pour aller chercher une descente qui va très vite rentrer dans le top 5 des meilleurs sentiers qu’on ait roulés.

Sur la carte, le sentier ne paye pas de mine mais sur le terrain, c’est une autre histoire. Imaginez une grande forêt de résineux largement espacés, rendant ainsi la zone lumineuse malgré le couvert forestier et permettant le développement d’un surprenant tapis verdoyant tout autour du chemin, lui-même tracé dans une superbe terre sombre.

Digne du plus beau loam de Colombie-Britannique, celle-ci dévale le versant en se jouant de la pente pourtant omniprésente, taillant courbes, virages et mouvements de terrain dans le flanc de la montagne. Forcément, ce qui devait arriver arriva. On s’est tellement amusé qu’on en a oublié de prendre des photos et vous devrez nous croire sur parole… ou aller voir ça par vous-même !

…à la montagne en vélo

Autant vous dire qu’après une matinée comme celle-ci, la journée était déjà réussie mais nous n’avions pas encore goûté au bikepark. Un repas au milieu des pistes, entre les deux remontées de la station, et Daniele nous emmène au sommet pour nous faire découvrir la piste très justement baptisée Flow, un joli trail de difficulté bleue qui serpente dans les alpages.

C’est peut-être la seule piste réellement facile de La Thuile et notre guide nous confie que l’année dernière, il a parcouru pas moins de 600 km dessus dans le cadre de ses cours. A 1,5 km la descente, cela fait quelques passages…

C’est un fait, à l’heure actuelle La Thuile n’est pas un bikepark pour débutants, ni même pour pilotes intermédiaires. On peut trouver beaucoup de choses différentes si on est prêt à pédaler mais côté station, cela devient vite raide, technique, engagé ou les trois à la fois. Impossible par exemple, pour quelqu’un de peu expérimenté, de redescendre depuis le point intermédiaire jusqu’en bas des remontées.

Heureusement, ce n’est pas une fatalité : les dirigeants en sont conscients et plusieurs projets sont à l’étude ou déjà en cours pour ouvrir ces paysages à plus de pratiquants. On a notamment eu vent d’une nouvelle piste de niveau facile, qui descendra jusqu’au village et permettra enfin à tout le monde de rentrer à La Thuile par les pistes.

La dessiner ne fut pas une chose facile compte tenu de la configuration de la montagne (plate en haut, raide en bas) et en conséquence, cela pourrait bien être le plus long Flow Trail d’Europe, avec plus de 10 km de sentier. Ouverture prévue l’année prochaine !

D’ailleurs, on vous parle de bikepark mais La Thuile n’a rien à voir avec les bikeparks qu’on peut trouver de notre côté des Alpes. Ici, pas de lignes de sauts, peu de virages relevés et surtout, surtout, rien « d’aseptisé ». A une ou deux exceptions près, les pistes sont les plus naturelles qu’ils nous ait été donné de voir, à tel point qu’on pourrait avoir du mal à croire qu’on se trouve sur un bikepark.

Sur Kappa notamment, celle qui s’en va le plus loin des remontées, on bascule carrément dans un autre vallon, face à la tête du Ruitor et avec l’impression d’être en pleine montagne à des kilomètres de toute habitation.

Elle a même fait office de spéciale pour les Enduro World Series, lors de leurs passages à La Thuile, et une fois dessus on comprend pourquoi. C’est simple, il y a tout sur cette piste ! Du lent, du rapide, de l’étroit, de la racine, de la dalle, de l’épingle, du marais, de la forêt, du rocher…

Une chance pour nous, le sol est extrêmement sec, à tel point qu’on a du mal à croire qu’un orage a arrosé la montagne la veille. Il n’y a donc rien de piégeux, que du plaisir ! Difficile de ne pas l’inclure elle aussi dans notre top 5 des meilleurs sentiers…

Faute de temps, nous ne verrons pas les autres traces du bikepark mais on fait confiance à Daniele quand il nous dit que le reste est du même acabit. Et comme si on n’avait pas déjà assez envie de revenir, ce même Daniele nous glisse malicieusement en revenant à la pumptrack « et encore, là vous n’avez vu que 10 % de ce qu’on peut faire ».

A cet égard, la situation actuelle est d’ailleurs surprenante : l’offre pour vélo est très développée et complète mais très peu de monde y vient rouler. Enrico Martello, le directeur du bikepark, nous expliquait ainsi que 90 % du chiffre d’affaire était encore fait sur la saison d’hiver malgré les impressionnants efforts mis en place.

Difficile de trouver une explication simple à cela, même si le côté technique et assez peu accessible des sentiers joue certainement un rôle là-dedans. Cependant, c’est aussi ce qui séduira toute une frange des pratiquants, en attendant l’ouverture prochaine de nouvelles traces plus abordables.

Vous l’aurez sûrement déjà compris à la lecture des lignes qui précèdent, on ne pourra pas vraiment vous cacher le coup de cœur que nous avons eu pour La Thuile. Un environnement exceptionnel, des sentiers parmi les meilleurs qu’il nous ait été donné de rouler, peu de monde sur les pistes et un vrai village vivant plutôt qu’une station où les gens ne sont que de passage… La petite commune italienne a tout pour séduire les amateurs de VTT.  La Thuile, la perle cachée des Alpes ? Pour les amateurs de beau vélo, sans aucun doute ! Et si les locaux parviennent à ouvrir un peu plus leurs sentiers à des pratiquants moins expérimentés sans perdre leur identité, on pourra bientôt parler de véritable paradis…


Rouler à La Thuile, infos pratiques :

Où : Bien que situé au milieu des plus hautes montagnes des Alpes, La Thuile est relativement accessible. Côté France, on peut passer par le tunnel du Mont-Blanc et Courmayeur ou par le col du Petit-Saint-Bernard, au-dessus de Bourg-Saint-Maurice. Côté Suisse, les Genevois emprunteront eux aussi le tunnel du Mont-Blanc mais pour les autres, l’accès le plus simple est par le Grand-Saint-Bernard (col ou tunnel, au choix) et en remontant ensuite la vallée depuis Aoste. Enfin, côté Italie, Turin est à 1h40 et Milan à 2h. Depuis ces villes, il est possible de rejoindre Aoste en train, puis de prendre le bus pour monter jusqu’à La Thuile.

Quand : Avec un centre-village perché à presque 1 500 m d’altitude juste en dessous du mont Blanc, vous vous doutez bien qu’on ne peut pas rouler toute l’année à La Thuile. La saison de vélo dépend de l’enneigement mais on peut estimer qu’elle s’étend de fin mai à octobre ou novembre suivant les années. Le bikepark n’est ouvert que l’été mais si vous préférez les belles sorties à la pédale, la période septembre-octobre est la plus belle d’après les locaux…

Comment : Il y a déjà bien de quoi s’amuser côté bikepark (traces sur TrailForks ou en ligne sur le site de l’office du tourisme) mais ce serait un peu triste de s’arrêter à cela. La Thuile est entouré de sentiers exceptionnels et pour les découvrir, le mieux reste de faire appel à un guide si vous en avez la possibilité.

Niveau requis : La Thuile essaye de développer les itinéraires abordables mais à l’heure actuelle, il est difficile de se faire plaisir si on n’a pas de bonnes bases en pilotage. Que ce soit sur le bikepark ou les sentiers qui entourent le village, disons qu’un niveau “intermédiaire +” est le minimum pour commencer à profiter des chemins.

Matériel : S’il doit être possible de trouver de belles sorties à faire en XC, un all-mountain (140-150 mm de débattement) avec une géométrie moderne ou un enduro est tout de même largement préférable pour profiter de tout ce que La Thuile peut offrir. Le village compte un magasin de location, situé à côté des remontées mécaniques en face de l’école de vélo et de la pumptrack.

Office de tourisme (cartes, hébergement, bikepark…) : lathuile.it/fr

Nos guides : MTB School La Thuile

ParLéo Kervran