Worlds XC 2018 Lenzerheide – Elites | Le grand portfolio

Par Olivier Béart -

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Worlds XC 2018 Lenzerheide – Elites | Le grand portfolio

De mémoire de journaliste, on n’avait jamais vu autant de monde sur un championnat du Monde XC. Les organisateurs annonçaient plus de 30.000 personnes, et on veut bien les croire tant la foule était compacte et nombreuse tout autour du circuit, rendant même les déplacements d’un endroit à un autre particulièrement compliqués. Mais cela peut se comprendre : en plus de la ferveur des Suisses pour le VTT, ils avaient de grandes chances d’assister à un triomphe à domicile d’un de leurs champions. Et si Jolanda Neff n’a pas reconduit son maillot arc-en-ciel, Nino Schurter a, lui, bel et bien répondu présent. Retour sur ce moment historique avec notre grand portfolio.

 

Rendez-vous à la page suivante pour découvrir nos deux grands portfolios, en commençant par celui des Dames, puis des Hommes.

Dames

Côté spectacle et organisation, les Suisses ont mis les petits plats dans les grands pour ces championnats du monde 2018 à Lenzerheide, petite station cossue des Alpes. La patrouille suisse assure le spectacle dans les airs, pendant qu’au sol, les bénévoles poussent le souci du détail jusqu’à ramasser les petits cailloux qui se trouvent sur l’asphalte peu après le départ. Ça y est, c’est propre, on peut commencer ?

Alors go, c’est parti !

Fidèle à son habitude, Jolanda Neff réalise le « holeshot ». Mais, légèrement blessée un peu plus tôt lors des reconnaissances, est-elle en pleine possession de ses moyens? Sur la ligne, quelques secondes avant le départ, elle semblait aussi presque tétanisée par l’enjeu, l’ampleur de l’événement et peut-être aussi quelque part la peur de décevoir son public.

Et en effet, un peu plus loin, c’est Annika Langvad qui arrive, seule, dans la Mitas Muddy Climb, une des sections de racines les plus délicates du circuit.

Emily Batty la suit à bonne distance, tout comme la jeune Kate Courtney, Maja Wloszczowska ou encore la doyenne du circuit Gunn-Rita Dahle. Mais pas de trace de Jolanda.

Enfin, elle arrive, aux portes du top 10, en compagnie d’Anne Tauber. Visiblement, quelque chose ne va pas et ce n’est pas un bon début de course pour la championne en titre, qui a pourtant montré qu’elle était en forme en s’imposant sur les dernières manches de la coupe du monde. Et on se souviendra évidemment longtemps de sa victoire à La Bresse malgré deux crevaisons.

Mauvaise nouvelle aussi du côté de Pauline Ferrand-Prevot, qui a pourtant montré cette saison qu’elle était bien de retour au plus haut niveau, mais qui, ici, a la tête et la posture des mauvais jours. Julie Bresset pointe dans le top 20, alors que Sabrina Enaux ne semble pas non plus au mieux. Elle finira 33e à un tour. Enfin, la Belge Githa Michiels démarre aussi très mal, avec une crevaison qui la repousse autour de la 30e place !

Jusqu’à la mi-course, Annika Langvad fait cavalier seul en tête. Mais son avance ne grimpe pas vraiment. Elle a même tendance à se réduire au fil des tours.

C’est que, derrière elle, la chasse s’organise ! Emily Batty et Kate Courtney ne se résignent pas à se battre pour la deuxième place.

Après un démarrage compliqué, Jolanda Neff réussit à se reconcentrer. Portée par le public, elle remonte jusqu’en 4e position. Mais devant, l’écart est déjà grand et ce sera compliqué pour elle de se battre pour le podium.

Tiens, au fait, mais où est Charlie ? Parfois, on s’y perd aux confins du circuit, quand il s’enfonce plus profondément dans la forêt.

Ah, ça y est, à défaut de Charlie, on a retrouvé Kate ! L’Américaine est désormais seule à la poursuite de Langvad.

Emily Batty continue à un rythme très soutenu, mais elle ne parvient plus à suivre celui de Courtney, qu’elle doit laisser filer.

Malgré une attaque maximale dans les descentes et des jambes visiblement retrouvées, Jolanda Neff n’arrive pas à faire la jonction et elle reste isolée en 4e position.

Chez les Bleues, C’est Julie Bresset qui arrive la première. Elle pointe toujours dans le top 20, ce qui est une excellente chose dans la lignée de son retour à la compétition au plus haut niveau, après un gros passage à vide.

Pauline Ferrand-Prevot, par contre, continue de plonger dans les profondeurs du classement. « Je n’ai plus de gaz » dira-t-elle simplement au staff de l’équipe de France au moment d’abandonner, le cœur gros. Par la suite, elle donnera un peu plus d’explications : « Ces dix derniers jours, j’ai eu pas mal de difficultés pour manger. J’ai perdu beaucoup de forces et je savais qu’aujourd’hui, ce serait tout ou rien. Hélas, je n’avais pas récupéré et sur un tracé comme celui-ci, ça s’est payé cash. Je n’avais plus de forces, je ne pouvais pas continuer. Mais rassurez-vous, je vais vite m’en sortir, et je reviendrai encore plus forte. »

Dans le clan belge, on se réjouit de voir que Githa Michiels ne s’est pas laissé briser le moral par ses soucis de début de course et elle entame une énorme remontée, le couteau entre les dents.

Dans l’avant-dernier tour, Kate Courtney a réalisé la jonction sur celle qui est habituellement sa coéquipière au sein du team Specialized, mais qui est aujourd’hui une rivale. Et elle pourrait d’ailleurs le rester car quelques rumeurs annoncent Courtney sur le départ vers un autre grand team en manque d’effectifs féminins…

Quoi qu’il en soit, les deux bikeuses abordent le « final lap » roue dans roue, et cela promet un spectacle d’anthologie.

Derrière Batty et Neff –qui restent bien accrochées en 3e et 4e position–, Maja Wloszczowska est 5e, devant la surprenante Canadienne Haley Smith, qu’on a déjà vue bien en forme cette saison, mais qui n’avait jamais signé une telle performance auparavant. Anne Tauber, bien que diminuée par une blessure au genou, est 7e. L’Allemande Brandau est 8e.

On saluera aussi les performances de deux grandes stars qui, à 45 et 40 ans, rentrent encore dans le top 10 d’un championnat du monde ! Gunn-Rita Dahle décroche la 9e place, alors qu’Irina Kalentieva est 10e.

La performance de Githa Michiels est aussi assez phénoménale, puisqu’elle réussit à remonter jusqu’en 11e position. Son meilleur résultat en championnat du monde à ce jour.

Devant, on s’attend à voir arriver Langvad et Courtney au sprint, mais l’Américaine se présente seule dans le dernier virage. Pour sa première saison chez les Elites, avant même d’avoir signé une victoire ou même un podium en coupe du monde, elle remporte le maillot de championne du monde qu’elle avait déjà conquis à l’échelon inférieur.

Annika Langvad, pas déçue mais un brin résignée, arrive quelques secondes plus tard, avec les traces d’une nouvelle glissade sur le maillot.

Emily Batty décroche pour la deuxième fois le bronze sur un championnat du monde, après Nove Mesto il y a deux ans, suivie par Jolanda Neff, au sourire retrouvé et qui s’excuse devant son public de ne pas avoir pu faire mieux aujourd’hui. Mais visiblement, personne ne lui en tient rigueur vu la clameur !

Un peu plus tard, on retrouve Julie Bresset, à bout de forces et visiblement un peu déçue par son résultat, dans la mesure où elle a perdu une poignée de places sur la fin. « Je n’étais pas dans un grand jour. J’avais mal au ventre. Je pilotais bien, de façon fluide, mais je me sentais bloquée physiquement et je finis au courage. Je suis déçue, oui, car je rêvais d’un top 15. Au moins. Mais je relativise aussi car je me dis que c’est déjà vraiment cool d’être là sur les championnats du monde pour la saison de mon retour. Je vais encore travailler dur pour être plus forte l’an prochain. L’envie est là ! »

Maintenant que les dernières rideuses sont arrivées et que la moto balais est passée, il est temps de passer à la course des hommes. Rendez-vous en fin de week-end, maintenant, nous filons assister aux finales de la descente !

Les résultats complets et les premières infos sont disponibles ici :
https://www.vojomag.com/news/worlds-xc-2018-kate-courtney-lexploit-americain/
https://www.vojomag.com/news/worlds-xc-2018-schurter-encore-et-toujours/

 

Hommes

Ready for the start ?

Espérant venir assister au 7e sacre de leur champion, le public suisse est plus que jamais galvanisé quand Nino Schurter prend les commandes de l’épreuve dès le premier tour.

Néanmoins, on a vu cette saison que les opposants étaient plus nombreux que la saison dernière, avec notamment le Néo-Zélandais Anton Cooper (à droite de l’image) qui a bien failli le battre au sprint à Nove Mesto, ou encore Mathias Flückiger et Gehrard Kerschbaumer (un peu plus loin à gauche) qui ont tous deux remporté une manche de coupe du Monde cette saison, sans oublier le Brésilien Avancini, de plus en plus menaçant. Bref, ça ne s’annonce pas de tout repos !

Le clan français est aussi très bien représenté, et c’est Titouan Carod qui réalise le meilleur départ avec Maxime Marotte. Stéphane Tempier n’est pas loin non plus, lui qui a souvent du mal à allumer le moteur en début d’épreuve. C’est aussi une bonne nouvelle de le voir là, vu sa fin de saison compliquée. « Je ne sais pas trop ce qui se passe. Avant la course, je n’arrive plus à dire si je suis bien ou pas, je le découvre quand ça démarre », nous explique-t-il. Mais visiblement, ici, ça ne va pas trop mal.

Jordan Sarrou est un peu plus loin. « J’ai loupé ma pédale au départ. Mais je n’ai pas voulu me mettre trop dans le rouge pour remonter rapidement car je sais que la piste de Lenzerheide ne pardonne pas les excès d’optimisme », nous dira-t-il à l’arrivée. Victor Koretzky le suit comme son ombre, alors qu’Hugo Drechou est un peu en retrait, mais toujours bien dans le coup autour de la 25e place. Il va hélas ensuite rétrograder au-delà de la 40e place. « Je me suis cassé une côte à l’entraînement il y a un mois pile. Et là, après une heure, la douleur s’est réveillée. Ca m’a bloqué complètement. Dommage car  les jambes étaient dans le coup. »

Les deux Belges, Kevin Panhuyzen et Jens Schuermans, prennent tous les deux un bon départ et s’installent aux portes du top 20.

Parmi les favoris, Mathieu van der Poel ne réalise pas un bon départ et on craint qu’il passe à côté de ses premiers championnats du Monde de VTT. Mais le grand champion néerlandais a plus d’un tour dans son sac et il n’a pas dit son dernier mot.

Mais où est Charlie (bis) ? A l’entame du deuxième tour, au milieu d’une foule en délire qui le suit de ses cris, Nino Schurter s’isole clairement en tête. Va-t-on assister à un cavalier seul ? A une démonstration du Suisse devant son public ?

Gehrard Kerschbaumer ne l’entend pas de cette oreille ! Il remonte au contact de Schurter et prend même la tête de la course pour montrer à son rival qu’il est bien décidé à lui mener la vie dure. Et depuis la victoire de l’Italien à Vallnord, on sait qu’il a les moyens de battre le Suisse à la régulière. La course s’annonce très intéressante !

Un mano a mano s’engage entre les deux hommes de tête, qui s’échangent sans cesse le leadership. On ne peut pas vraiment parler de relais, mais plutôt d’une vraie bagarre d’influence et de tactique. Avec pour conséquence tout de même que leur avance sur leurs poursuivants grandit.

Un autre Italien mène la chasse derrière, avec Luca Braidot, récent deuxième du championnat d’Europe, qui emmène Flückiger et Avancini. Hélas, l’homme au maillot azur va crever en fin d’épreuve. Il finira tout de même 12e, alors que son frère Daniele remontera, lui, jusqu’en 9e position.

Pas loin derrière, Mathieu van der Poel a ouvert les gaz en grand et son impressionnant moteur lui permet de recoller avec le groupe des poursuivants en quelques kilomètres seulement. A ce rythme, on se prend même à rêver qu’il puisse remonter sur Schurter et Kerschbaumer pour rendre la lutte pour le titre plus palpitante encore.

Fidèle à son habitude, Nino Schurter tente à chaque fois de passer devant dans les descentes pour essayer de creuser le trou. Mais Kerschbaumer ne se laisse jamais vraiment distancer.

Les coureurs passent devant nous les uns après les autres, et on constate qu’Anton Cooper, flamboyant en début d’épreuve, a complètement craqué. Il recule sans cesse dans le classement et il conclut cette mauvaise journée à la 31e place…

Autre grosse grosse déception, Jaroslav Kulhavy, qui n’était que l’ombre de lui-même ce week-end, sur un tracé sur lequel il a pourtant déjà brillé par le passé. D’après son entourage, il semble que la forme physique soit bien là, mais que l’envie et la niaque soient moins présents. Espérons que ce ne soit que passager…

Voilà déjà la tête de course qui repasse ! Kerschbaumer prend la tête dans cette montée technique, mais Schurter observe son adversaire et le sent un peu moins à l’aise que lui dans cette section. C’est d’ailleurs dans une portion comparable, dans l’avant-dernier tour, qu’il va faire la différence en plaçant une attaque à laquelle l’Italien ne pourra répondre.

L’incroyable Mathieu van der Poel s’est désormais solidement installé en 3e position, au prix d’un énorme effort. Il impressionne, mais il est maintenant clair qu’il ne reviendra pas sur les hommes de tête et que, sauf ennui mécanique devant, il se bat pour la médaille de bronze. Mention spéciale aussi pour l’inoxydable Florian Vogel, qui se replace dans le top 5 !

On en profite aussi pour faire un pointage des deux Belges, qui font une excellente course. Jens Schuermans se place 17e et Kevin Panhuyzen 19e. A l’arrivée, Jens, très satisfait, nous dira : « C’était vraiment un bon mondial, même si je n’étais pas dans mon meilleur jour. Je parvenais à rouler à un tempo élevé, mais pour aller encore plus jouer devant, il me manque un peu d’explosivité pour répondre aux attaques. Je sais déjà sur quoi je dois travailler pour l’an prochain et dans l’optique des JO de 2020. Je veux encore monter d’un cran ! »

La fin de course se profile, le public suisse est toujours aussi chaud, le soleil aussi, et on sait que le tracé de Lenzerheide est propice aux retournements de situation dans les derniers tours.

Schurter ne s’est toujours pas débarrassé de Kerschbaumer, qui parvient encore régulièrement à mener la course, alors qu’on sent bien que Schurter n’est plus juste dans la roue pour se reposer et observer son rival.

Finalement, à trois tours de la fin, on commence à sentir que l’Italien est un peu moins frais et que Schurter parvient à prendre un peu plus d’avance dans certaines sections. Un signe ?

Personne ne vient plus contester la 3e place de Mathieu van der Poel, isolé dans la chasse à la médaille de bronze.

On en profite aussi pour faire un point sur les poursuivants, avec Enrique Avancini qui prend une solide option sur la 4e place, mais qui doit rester attentif à la pression de Florian Vogel et Mathias Flückiger. Quant à Titouan Carod, il est le meilleur Français sur ces championnats du Monde et il pointe en 7e position. « Je suis plutôt content de ce premier top 10 sur un championnat du Monde, mais je sens qu’il me manque un petit quelque chose pour viser le top 5 sur un grand rendez-vous comme celui-ci. Juste un peu de « pep’s ». Mais ça se travaille et je sais que je peux viser plus haut pour 2019″, nous dira-t-il en reprenant son souffle après le passage de la ligne.

Jordan Sarrou réalise aussi un superbe mondial en se plaçant en 9e position. A ce moment, il est encore suivi d’assez près par son coéquipier Victor Koretzky, mais ce dernier va craquer dans les derniers tours : « C’est vraiment dommage car j’étais bien dans le coup. Mais dès avant le départ, j’ai souffert de maux de ventre. Ils se sont un peu calmés, avant de revenir sur la fin, ce qui m’a vraiment pénalisé. Je suis un peu déçu (il termine 21e, alors qu’il était encore dans le top 15 à deux tours de la fin), mais tout de même confiant car je sais que la forme est vraiment de retour. » Un petit mot aussi sur Lars Forster, le Suisse champion d’Europe en titre, qui est complètement passé à côté de son Mondial et qui termine 36e.

Juste avant d’entamer le dernier tour, Nino Schurter a placé son attaque. Il passe le petit pont avant l’arrivée seul en tête. Il se retourne et voit qu’il a réussi à creuser un petit écart sur son rival. Il laisse échapper un petit sourire car il sait maintenant qu’il va pouvoir gérer… même si c’est pile à ce moment là que Kerschbaumer pointe le bout de son nez.

Mathieu van der Poel est résigné, car il sait que ce n’est pas cette fois qu’il enfilera la tunique arc-en-ciel à laquelle il a déjà goûté en cyclocross. Quant à Enrique Avancini, il va se battre avec Vogel pour les accessits.

Stéphane Tempier se la joue « poor lonesome cow-boy », isolé à une belle 11e place. C’est certes loin de ses performances de 2017, quand il venait taquiner Schurter pour la victoire, mais c’est plus encourageant que lors de beaucoup d’autres grands rendez-vous en 2018.

Quand à Maxime Marotte, on sent que quelque chose ne va pas et, après un début de course correct, il semble démobilisé en fin de course.

Ca y est, Nino Schurter a bouclé son dernier tour et il remporte son 7e titre de champion du Monde, battant ainsi son propre record et renforçant son statut de coureur le plus titré de l’histoire de ces championnats.

11 secondes après lui, Kerschbaumer passe la ligne, avec un titre de vice-champion du Monde à la clé. MVDP a le sourire et il profite de sa 3e place, alors qu’Avancini bat Vogel au sprint pour la 4e place.

Alors que son rival passe dans l’ombre, Nino Schurter exulte, lève son vélo et communie avec le public en lançant une gigantesque holà !

Le clan français a vécu des moments difficiles sur ces mondiaux de XC et rentre avec une seule médaille (celle de Mathis Azzaro en Juniors). Mais la course hommes a apporté tout de même de belles satisfactions, à commencer par Titouan Carod et Jordan Sarrou, tous deux dans le top 10, ou encore un Stéphane Tempier retrouvé qui finit 11e. Maxime Marotte ne parvenait par contre pas à cacher sa déception de finir 14e. Avec la voix remplie d’émotion, il nous explique : « J’ai l’impression que ça foire chaque fois que j’ai le maillot de l’équipe de France sur le dos. Je ne sais pas ce qui se passe. J’avais les jambes dures et quand ça accélérait devant, je n’arrivais jamais à suivre. J’étais bien à La Bresse et je ne pense pas en avoir fait trop depuis mais ici, la montée où j’étais censé être bien, c’était le pire moment du circuit. Je ne comprends pas. » 

On laisse alors Maxime avec son coéquipier Avancini, venu le réconforter…

Et c’est ainsi que se clôturent ces mondiaux 2018 à Lenzerheide. Qui a même le bon goût d’avoir prévu un endroit où son champion peut aller fêter son titre !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

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Par Olivier Béart

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