Test | Rockrider XC500 : oui, on peut faire un (très) bon VTT pour 1200€ !

Par Olivier Béart -

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Test | Rockrider XC500 : oui, on peut faire un (très) bon VTT pour 1200€ !

Decathlon a une nouvelle fois frappé fort en présentant son Rockrider XC500, un semi-rigide en aluminium de fort belle facture, qui a pour particularité non seulement d’être vendu au tarif très attractif de 1200€, mais aussi de pouvoir accepter trois tailles de roues (29, 27,5+ et 27,5 pouces) sur un seul et même châssis. Nous étions très impatients de l’essayer, et nous n’avons pas été déçus.

Decathlon doit une grande partie de sa réputation de géant de la grande distribution sportive au rapport qualité/prix et au caractère innovant de bon nombre de produits qui sont vendus dans ses rayons. Après une période plus creuse où la marque avait navigué à contre-courant en misant uniquement sur le 27,5 pouces, alors que le 29″ occupait le devant de la scène, l’enseigne revient avec une gamme entièrement revue.

Signe de ce renouveau, vous pouvez désormais oublier le nom BTwin, réservé aux vélos urbains. Pour les vtt, c’est Rockrider qui reprend du service. Et, plus qu’un changement de nom, c’est la volonté de marquer l’entrée dans une nouvelle ère pour les vélos de l’enseigne.

Développé entièrement à Villeneuve d’Ascq, présenté l’an dernier lors du Roc d’Azur et arrivé en magasin petit à petit au cours de l’année 2018, le Rockrider XC500 est le premier vélo de cette nouvelle génération. Il inaugure aussi le concept Switch and Ride, qui permet aux clients de choisir leur taille de roues entre 29 pouces, 27,5 et 27,5+.

Fini donc l’époque où il n’y avait que des « petites » roues chez Rockrider. Désormais, ce sera du 29″ pour les vélos plus axés compétition (comme les nouveau XC900 et 920LTD présentés lors du dernier Roc), et un choix entre les trois formats Switch and Ride pour les modèles plus polyvalents de la gamme, comme le XC500 testé ici et le XC100S full suspendu (dont nous vous reparlerons bientôt).

Parmi les vélos tout-terrain Décathlon, le Rockrider XC500 se place en milieu/haut de gamme malgré son prix de 1200€ qui le situerait tout en bas de l’échelle tarifaire chez bien d’autres marques. Mais, il faut le rappeler, l’enseigne s’adresse à un public très large et les premiers vtt de la marque commencent à moins de 200€, alors que le tout haut de gamme plafonne actuellement sous les 2000€ !

Reste à voir si la qualité est bien au rendez-vous et si les concessions à faire ne sont pas trop importantes pour arriver à de tels tarifs. C’est ce que nous allons voir lors de cet essai !

Le cadre

On vient de l’évoquer, la plus grosse particularité du cadre du RockRider XC500, c’est d’être conçu pour accepter des roues de trois diamètres différents : 29 pouces et 27,5+, mais aussi 27,5 pouces « classique ». Des cadres compatibles 29/27,5+, il y en a pas mal sur le marché et c’est surtout une question d’acceptation de la largeur des pneus « Plus » (2,8″ de section et au-delà) mais le diamètre externe reste très proche (selon le modèle de pneu choisi en 27,5 Plus et en 29, il n’y a guère plus d’1cm, voire deux de différence – Voir notre article sur le sujet pour plus d’infos).

Par contre, un cadre qui accepte aussi le 27,5 pouces classique en plus du 29/27,5+, c’est nettement plus rare et le concept Switch and Ride développé par Rockrider est assez unique en son genre. L’idée est vraiment de créer un vélo qui va pouvoir s’adapter à un très large spectre de pratiques et de cyclistes : 27,5 pour celui qui cherche la nervosité et la maniabilité ; 29 pouces pour plus de capacités de franchissement et de rendement sur les sections roulantes, et enfin 27,5Plus pour celui qui cherche plus le confort et le grip.

L’émergence du Switch and Ride n’aurait pas été possible sans quelques avancées récentes au niveau technique, comme l’arrivée de l’interface Boost 148×12 pour l’axe arrière, ainsi que des transmissions mono-plateau (en 1×11 ou 1×12 vitesses) qui permettent de se passer de dérailleur avant et de récupérer pas mal d’espace au niveau du boîtier de pédalier pour faire passer différents diamètres et largeurs de roues.

Le triangle arrière du Rockrider XC500 est très travaillé, avec des haubans fins et cintrés qui laissent un dégagement confortable pour la boue, y compris avec des pneus de grosse section (on peut monter du 29″ en 2.4 de section sans souci), et des bases cintrées aussi pour qu’elles soient courtes tout en laissant du dégagement au niveau de la zone du boîtier de pédalier.

L’ensemble est fait en alu 6013 et 6061, et la partie avant se distingue avec un tube diagonal de très gros diamètre, couplé à un tube supérieur assez fin, dans l’optique d’avoir une partie basse du cadre travaillée pour la rigidité et le haut plus pensé pour filtrer les vibrations.

Le passage des câbles et gaines se fait en externe pour plus de simplicité, ce qui est une très bonne chose pour les opérations de maintenance, d’autant que le côté esthétique est bien préservé dans la mesure où tout est bien caché sous le tube diagonal. Bien vu ! L’étrier de frein est aussi très bien intégré à l’arrière, sur la base droite.

Géométrie

Au niveau de la géométrie, on constate des chiffres bien dans leur époque, sans rien d’extrême afin de ne pas perdre de vue que ce vélo s’adresse tout de même à un public très large : 69,5° d’angle devant, des bases très courtes de 430mm et un reach plutôt long de 434mm en taille M (450mm sur le L testé ici).

Au niveau de la hauteur de boîtier, avec 315/316,5mm en 27,5+ et 29″, on est sur des valeurs un poil hautes pour ces tailles de roues, alors qu’en 27,5 classique, on est plutôt dans le spectre bas. Bref, sur cette valeur, le cadre joue la carte du compromis, histoire de pouvoir accepter les trois tailles de roues.

Equipements

Pour son prix de 1200€, le Rockrider XC500 est globalement très bien équipé et l’ensemble s’avère cohérent pour un spectre de pratique large, qui va du débutant au biker confirmé. En bref, rien d’hyper complexe et pointu, mais des composants fiables et éprouvés qui peuvent résister sans mal à un usage intensif.

La fourche Reba est excellente et n’a rien à envier à des modèles haut de gamme, le groupe Sram GX en 1×11 est toujours aussi agréable et solide (voir notre test longue durée). Pour le millésime 2019, il cédera sa place à un groupe Sram GX Eagle en 1×12 et il passera à 1300€. Une version en NX Eagle à 1000€ verra aussi le jour.

La selle Rockrider est ferme mais bien pensée au niveau de la forme, les périphériques maison sont bien finis et seuls les grips nous ont paru vraiment inconfortables. Il faudra prévoir de les changer.

A noter aussi que le blocage de la fourche se fait via une sorte de poignée tournante qui se place dans le prolongement de la poignée gauche. L’idée n’est pas bête, mais dans sa version actuelle, le grip n’est pas assez large et ne permet pas une bonne prise en main. Les cyclistes débutants auxquels nous avons fait essayer le vélo semblent apprécier mais les plus aguerris qui connaissent d’autres systèmes ont carrément détesté. Il semble que Rockrider travaille aussi à une nouvelle version à l’ergonomie retravaillée.

Les freins Sram Level T manquent un peu de puissance, de mordant et de modularité par rapport aux références du marché, mais leur fonctionnement reste correct et l’ergonomie des leviers est agréable. Bref, ils font le job.

Nous reparlerons des roues, mais sachez simplement qu’elles sont construites sur base de jantes Sun Ringlé Duroc en 30mm de largeur sur les 29 et 27,5″ et 40mm sur les 27,5+. On a donc des jantes bien larges, qui vont laisser le pneu s’épanouir et donner le meilleur de lui-même au niveau du grip. Ces jantes sont tubeless ready. Elles sont montées avec des pneus Hutchinson Toro 2.1 ou Taipan 2.8 sur les 27,5+.

Les moyeux sont maison, avec 32 rayons. Vous le verrez dans le test, elles jouent plus la carte de la robustesse que celle de la légèreté. Dans le cadre du concept Switch and Ride, vous pouvez choisir la paire de roue que vous voulez à l’achat (29, 27,5 ou 27,5+) et en obtenir une seconde pour 350€ (housses, pneus, disques et cassette compris), ou même 200€ seulement si vous achetez directement le deuxième jeu avec le vélo.

Rockrider XC500 : le test terrain – en 29 pouces

Au premier abord, le Rockrider XC500 est plutôt très séduisant. Le cadre de notre vélo de test est très bien fini, les soudures sont épaisses mais régulières, les formes complexes des tubes viennent souligner le travail de développement effectué sur le châssis et l’ensemble n’a rien d’un vélo au rabais. Nous avons commencé le test avec les roues de 29 pouces, mais avant d’aller rouler, nous avons fait quelques réglages.

Seule la taille L était disponible dans le parc test pour notre essai, et elle taille grand. Pour nos testeurs de moins de 180cm, nous avons changé la potence d’origine en 80mm pour une 60mm. En dessous de 175/177cm, nous conseillons vraiment la taille M, mais au-dessus de 177cm, la taille L avec potence courte est aussi une solution. Avoir un cadre plus long donne un peu plus de stabilité et la potence très courte aide à conserver la vivacité de la direction. Enfin, autre réglage, au niveau de la fourche cette fois, où nous avons ajouté deux « volume spacers » dans le chambre d’air afin de pouvoir baisser un peu la pression par rapport aux recommandations pour plus de sensibilité, sans pour autant talonner sur les gros impacts.

Une fois sur le terrain, malgré son poids de 12,49kg (vérifié en taille L, 29″, avec pédales Shimano XT), la mise en vitesse est plutôt aisée et on conserve facilement une bonne allure de balade rapide. Aux premiers passages de racines et de cailloux, la fourche RockShox Reba amortit très bien, mais l’arrière est plus sec et on sent que tant le cadre que les roues sont bien rigides. Les pneus Hutchinson Toro plutôt fins en montés en chambres à air d’origine (les roues sont compatibles tubeless) n’aident pas non plus.

En descente, la géométrie du vélo nous séduit. Moderne, équilibrée, elle permet tant de rouler à la cool que de vraiment attaquer pour se faire plaisir. Dans notre configuration « cadre long (taille L) et potence courte », on a dispose d’un cocktail qui séduira les bikers ayant un bon coup de guidon et qui savent faire tourner un vélo long. Pour ceux qui préfèrent le côté jouet, mieux vaut partir sur la taille en dessous, mais en l’état, le vélo reste amusant et facile à prendre en main.

Alors qu’on cherche à toucher les limites du XC500 et à en exploiter tout le potentiel, on remarque de plus de plus que les roues sont lourdes. Très lourdes même.

Mais, au fil des kilomètres, alors qu’on cherche à toucher les limites du XC500 et à en exploiter tout le potentiel, on remarque de plus de plus que les roues sont lourdes. Très lourdes même. Et que ce train roulant d’origine en 29 pouces bride fortement la machine, que ce soit dans les relances ou les accélérations dès qu’on souhaite vraiment « envoyer du pâté », mais aussi au niveau de la filtration des impacts venant du sol. Pour tout vous dire, nous n’avons fait que deux sorties avec les roues d’origine. Car si elles semblent indestructibles et si on ne doute pas qu’elles passent haut la main tous les sévères tests imposés par la marque, leur comportement dynamique est décevant car trop pataud.

Nous avons donc équipé notre Rockrider XC500 de roues un peu plus haut de gamme, sans partir sur quelque chose de complètement incohérent par rapport à la catégorie de prix du vélo. Notre choix s’est porté sur les Notubes Crest S1, affichées à 499€ mais qu’il est possible de trouver largement sous les 400€ en cherchant un peu (voir notre test). Chaussées de pneus tubeless Hutchinson Skeleton 2.15 et d’une cassette Sram GX, elles permettent de gagner plus de 1,5kg par rapport à la monte d’origine. Oui, vous avez bien lu : 1500g ! Car le train roulant proposé par Rockrider dépasse les 5kg (2230g pour la roue avant et 2880g pour l’arrière). Au prix où est vendu le vélo, on comprend qu’il est dur de faire des miracles, mais on ne peut pas non plus ignorer que les roues d’origine brident le vélo. A noter aussi que, dans un premier temps et pour un plus petite budget, il y a déjà beaucoup à gagner sur les pneus Toro à tringles rigides, en passant en tubeless et en changeant la cassette Sram NX par une GX.

Avec de nouvelles roues, inutile de vous faire un dessin : en arrivant tout juste sous les 11kg avec pédales, et ainsi chaussé de roues légères, ce n’est plus le même vélo. Tout en restant sous les 2000€, on a alors une petite bombe capable de s’aligner au départ d’une course de XC et de vous emmener sur de longues sorties. Mieux : avec les pneus tubeless plus souples et ces roues plus tolérantes, on profite aussi nettement mieux des qualités du cadre dans les sections techniques, et on se rend compte que nos premières impressions de confort très relatif venaient surtout des roues.

Après avoir reçu cet upgrade, le Rockrider XC500 en 29 pouces nous a vraiment séduits et plusieurs fois nous nous sommes dit qu’il fallait vraiment aller sur des vélos très haut de gamme (et donc nettement plus chers) pour sentir une différence marquante. Vif dans les relances, joueur dans le technique, stable et sûr quand on commence à aller vite : le bureau d’études du département VTT de chez Decathlon nous a pondu un sacrément bon châssis, juste mal desservi par des roues 29″ d’origine bien trop neutres et lourdes.

En 27,5 « classique »

Passons maintenant à d’autres roues, et au 27,5″. Avec le plus petit diamètre proposé, le vélo est effectivement un peu plus maniable et vif dans ses réactions au niveau de la direction et des changements de cap. Mais rien de vraiment révolutionnaire ni marquant car même en 29, le Rockrider XC500 est déjà très bon dans ces domaines-là. Par contre, il n’est pas vraiment beaucoup plus nerveux dans les accélérations et les relances avec les roues de 27,5″. C’est correct et pas mal dans une optique de randonnée, mais sans plus.

En mettant les roues de 27,5″ sur la balance, on se rend compte qu’elles ne sont en fait que 120g plus légères que les 29″ (2160g l’avant et 2830g l’arrière) ! Pas de quoi changer la donne au niveau du rendement. Par contre, le boîtier de pédalier est bien plus bas et il arrive plus vite de taper les pédales dans les zones techniques. On a aussi moins de grip et moins de confort.

Bref, cette option, si elle a le mérite d’exister et si elle se justifie peut-être dans les petites tailles, ne nous a pas vraiment séduits pour notre gabarit et notre façon de rouler. On ne gagne presque rien par rapport au 29, mais par contre on sent bien qu’on perd en filtration des vibrations, en grip et en facilité d’évolution dans le technique.

En 27,5 « Plus »

Reste à tester le Rockrider XC500 avec la dernière des trois options proposées dans le cadre du Switch and Ride : le 27,5 Plus. Ainsi équipé, le vélo prend une toute autre physionomie. Oui, les roues sont encore plus lourdes (2370g l’avant/3030g l’arrière), mais c’est moins important car on ne roule pas du tout de la même manière sur un vélo équipé de gros pneus en 2,8 pouces de section, montés sur des jantes plus larges.

Exit l’envie d’attaquer à tout va comme avec les roues de 29″ et de 27,5″ classiques… et surtout exit la frustration de se dire qu’on est bridé par des roues lourdes. Ici, on sait qu’on a fait le choix de « pneus de tracteur » parce que, justement, on veut privilégier le confort et le grip. Et là, ça marche ! D’apprenti crosseur plutôt talentueux, le Rockrider XC500 se transforme en parfait vélo de randonnée au long cours.

Mis à part dans la grosse boue, où on aura l’impression de surfer plus que de faire du vélo, dur de trouver une montée technique qui résiste aux pneus Plus.

Pour peu qu’on ne cherche pas à faire des relances tranchantes après chaque changement de direction, le rendement reste très correct et on évolue facilement à bonne allure, sans avoir l’impression de se traîner dès que c’est roulant car les Hutchinson Taipan+ gardent une résistance au roulement acceptable pour des pneus « Plus ». Par contre, le gain en traction est indéniable ! Mis à part dans la grosse boue, où on aura l’impression de surfer plus que de faire du vélo, dur de trouver une montée technique qui leur résiste.

Le XC500 ainsi chaussé met en confiance et la carcasse souple mais pas trop des pneus Taipan+ donne un côté feutré très agréable dans le contact avec les reliefs. Pour caricaturer, vous voyez des arrêtes vives et des gros obstacles sur le sol, mais vous sentez des impacts arrondis. Le plaisir est décuplé, de même que la sensation de sécurité. Bien sûr, quand on commence à aller vite, on peut sentir du flou dans les appuis, mais il faut déjà attaquer assez fort pour le remarquer.

Les roues 27,5+, pourtant proposées au même prix que les autres, nous ont aussi donné l’impression d’être un peu plus haut de gamme et d’offrir un comportement plus homogène. Dans une optique de pure randonnée ou si vous habitez dans une région où le relief du sol est très chaotique mais que vous n’avez pas les moyens de vous offrir un full, le Rockrider XC500 est une solide alternative.

Verdict

A l’issue de ce test, le Rockrider XC500 ressort comme une belle réussite, surtout au niveau de son châssis. Le concept Switch and Ride est original et il tient la route, même si nous ne recommandons pas les roues de 27,5″ classiques sauf éventuellement pour la plus petite taille de cadre (S). Le XC500 en 29 pouces est une vraie réussite qui peut aller taquiner des vélos beaucoup plus chers en XC ou même sur des courses en ligne, voire des formats marathon… à condition de l’upgrader avec une paire de roues plus légère, vive et réactive que celle d’origine, tout à fait quelconque. Enfin, le 27,5+ est parfait pour les randonneurs et ceux qui habitent dans des régions où les trails sont fort techniques, mais qui trouvent qu’un full est trop cher pour eux. En montage 100% d’origine, c’est cette version qui nous a le plus séduits. Mais si votre budget n’est pas strictement limité à 1200€, notre conseil serait de l’acheter en 27,5+ et de garder ces roues en réserve pour donner de temps en temps un visage plus fun et polyvalent à votre vélo, tout en achetant directement une bonne paire de roues 29 alu moyen de gamme entre 400 et 600€ pour profiter de toutes les qualités du XC500 dans ce format. Pour tout vous dire, avec des roues plus « toniques » d’origine, il aurait sans souci pu prétendre aux 5 étoiles !

Plus d’infos : https://www.decathlon.fr/C-860429-nos-vtt-cross-country
Découvrez aussi notre dossier sur les tailles de roues 29 et 27,5+ : https://www.vojomag.com/dossier-29-pouces-275-plus-melanger-les-deux-vojo-a-teste-pour-vous/

ParOlivier Béart