Test Ride #5 : Kask, Ravemen & Grip Grab
Par Olivier Béart -
Vojo vous propose désormais régulièrement des trios de tests courts et concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien : si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.
Test Ride | Kask Rex : la surprise
C’est en Italie qu’il faut aller chercher les origines de la marque Kask. L’entreprise s’est spécialisée dans la protection de nos têtes et de ce qu’on y trouve à l’intérieur. Kask propose des casques pour la pratique des sports d’hiver, des casques d’équitation et de vélo évidemment. Nous avons fait une utilisation intense du Kask Rex orienté vers les pratiques all-mountain et enduro, et il est temps de vous livrer notre verdict :
Kask propose le Rex aux pratiquants all-mountain et enduro et il se commercialise en deux tailles (52 à 62cm de tour de tête) au tarif officiel de 185 euros. Ce qu’on repère immédiatement, c’est l’amplitude de réglage du casque en hauteur, ainsi que les « pads » qui viennent en contact avec l’arrière de la tête, quand la majorité des autres marques se contentent d’un serrage occipital. En plus d’apporter du confort, cela offre une tenue impeccable du casque.
Ni trop chaud, ni trop froid, le casque a tout de suite su se faire oublier et il est devenu notre casque du quotidien pendant plus de 6 mois. On aime particulièrement sa capacité à couvrir l’arrière et les côtés du crâne. On est confortablement installé et on se sent en sécurité dans le Kask Rex. Les mousses ne sont pas les plus rebondies mais elles font leur boulot convenablement. Au niveau des oreilles, les sangles ne sont pas réglables mais elles ne sont pâs du tout gênantes. La sangle qui se glisse sous le menton est doublée d’une pièce de cuir qui reste rigide, difficile de réglage et pas bien plus confortable qu’une sangle traditionnelle.
Côté construction, le Kask Rex est assez classique avec une mousse EPS surmontée d’une coque en plastique. On ne retrouve pas de système Mips comme c’est de plus en plus le cas chez des modèles concurrents de gamme équivalente. Après 6 mois d’utilisation intensive, le Kask Rex ne nous a pas fait faux bon, il se lave et sèche rapidement et il est particulièrement commode pour glisser un masque ou pour positionner une frontale qui trouve un emplacement parfait sous la visière une fois légèrement remontée. Nous n’avons pas utilisé la fixation de la caméra. On remarque toutefois que certains petits « pads » faits d’une mousse relativement ferme censés apporter du confort sur le serrage à l’arrière de la tête se sont fait la malle et disparaissent les uns après les autres. Le confort n’en n’est fort heureusement pas vraiment altéré.
Verdict
Ni le moins cher, ni le plus « technologique », le Kask Rex n’en n’est pas moins bien pensé, bien construit, spécialement bien fini et super confortable. Il est un véritable coup de coeur et si quelques petites modifications restent nécessaire pour le rendre parfait, il n’est pas près de quitter notre tête.
Plus d’infos sur le site de la marque : www.kask.com et de l’importateur Benelux : www.carbonbike.be/fr/catalog/mtb
Test-Ride | Lampe Ravemen PR 900 : elle tient ses promesses
Avec Ravemen, pas de secret, on est sur de l’éclairage made in China. Ce qui ne veut absolument pas dire qu’on n’est pas en présence d’un produit qualitatif. Vendue largement sur le Web, mais aussi distribuée de façon régulière dans nos contrées, la marque propose un rapport puissance/prix qui mérite qu’on s’y intéresse. Verdict de notre essai de la Ravemen PR 900 cet hiver.
La Ravemen PR900 développe, comme son nom l’indique, une puissance maximale de 900 Lumens, et elle est vendue 74,95€ dans un kit qui comprend une fixation sur le cintre ainsi qu’un interrupteur d’allumage déporté. On peut y ajouter pour un tarif assez modique une fixation sur le casque ou type GoPro (entre 6 et 10€), et les pièces de remplacement sont aussi très accessibles (4€ l’interrupteur déporté par exemple). L’ensemble est de belle facture et, sans avoir un design révolutionnaire ou quoi que ce soit de remarquable, pour le tarif, on n’est pas volé. A noter qu’il existe aussi une version 600 Lumens (59,95€) et une 1200 Lumens (89,95€).
Sur les sentiers, la Ravemen PR900 ne déçoit pas non plus et sa puissance se montre suffisante pour voir clairement en véritable usage VTT, tout en préservant une bonne autonomie de batterie. On dispose d’ailleurs d’un indicateur du temps restant sur le haut de la lampe, et durant notre test, il s’est montré précis, ce qui est très agréable puisqu’on peut s’y fier et calibrer ses sorties pour ne pas rentrer dans le noir.
Il y a deux fois trois modes d’éclairage, avec seulement une des deux lampes (faisceau large) ou les deux (longue portée, un peu dans la philosophie des « gros phares » d’une voiture). A pleine puissance, on peut rouler vite dans ses sentiers sans aucun souci, et on dispose de 2h30 d’autonomie réelle, ce qui est largement suffisant pour la plupart des sorties. On peut grimper à 10h pour le mode le plus économique, utilisable sur route ou comme feu de position. Le mode intermittent est aussi bien pensé, avec un clignotement doux qui n’est pas perturbant quand on l’a en permanence sous les yeux pendant un trajet.
La fixation sur le cintre est en plastique basique, mais elle est facile à mettre, elle tient bien la lampe et elle est solide (nous avons fait quelques chutes). Seul petit souci, la lampe vibre un peu. Ce n’est pas visible, mais on peut le sentir dans le guidon et cela peut donner l’impression que le jeu de direction a du jeu alors qu’il n’en est rien. Cela dit, c’est assez minime. L’ensemble se montre globalement robuste et nous avons lavé la lampe à grandes eaux, voire même au jet haute pression, nous avons roulé dans la boue aussi, sans rencontrer de souci d’étanchéité. Attention en branchant l’interrupteur (pas vraiment indispensable selon nous) car il utilise l’interface micro USB et oblige à laisser le cache ouvert. Cerise sur le gâteau, la Ravemen PR900 peut aussi servir de batterie de réserve pour recharger son smartphone.
Verdict :
Son design est basique, mais sa construction qualitative ; son prix tout petit, mais son fonctionnement convaincant, avec une puissance et une autonomie parfaitement adaptées à un usage VTT. Vu son prix et sa disponibilité facile dans nos contrées, cette lampe Ravemen PR900 a tout du choix rationnel et malin pour qui cherche un éclairage performant mais pas hors de prix.
Plus d’infos : www.ravemen.com – Distribution : www.mfdc.fr (accès pour les professionnels), et turtlewet.fr
Test-Ride | Couvre-chaussures Grip Grab RaceAqua X
Si les chaussures hiver restent un must pour rouler quand il fait froid et/ou humide, les couvre-chaussures constituent une solution économique pour ne pas finir congelé des pieds. Souci : on trouve un peu de tout et rares sont les modèles qui tiennent bien en place et qui protègent durablement. Œuvre d’un spécialiste, les Grip Grab RaceAqua X tirent néanmoins leur épingle du jeu.
Par expérience, nous savons que peu de couvre-chaussures tiennent réellement bien en place, qu’ils sont souvent difficiles à mettre et qu’ils se détériorent vite. En nous envoyant les RaceAqua X, Grip Grab nous prétendait avoir trouvé des solutions à ces problèmes et assurait pouvoir nous convaincre avec leur produit. Aujourd’hui, après une saison hivernale complète, on peut dire que c’est… presque vrai. La qualité de construction est bien présente, avec des matériaux de qualité, parfaitement ajustés et des renforts type Kevlar sur le bas pour la marche.
A l’issue de notre test, la partie haute est comme neuve. La partie basse, sous la semelle, a plutôt bien résisté, même si on ne fait pas de miracle et qu’elle est trouée sur l’avant. Cependant, les trous au niveau des crampons ne s’agrandissent pas au fil du temps. Grâce au zip sur l’arrière, le chaussage n’est pas trop difficile, mais il faut quand même un peu de poigne. Mais surtout, elles tiennent parfaitement en place et l’avant ne remonte jamais, ce qui est très rare et pourtant primordial pour une couvre-chaussures. Car si l’avant remonte… il ne couvre plus grand chose ! Elles ne sont pas vraiment très chaudes, mais la protection contre le vent est excellente et elles sont bien étanches… du moins contre la pluie car si vous marchez dans l’eau et la boue, la partie basse n’est pas couverte et tout dépend alors de vos chaussures.
Verdict :
Les sur-chaussures ne remplaceront jamais une paire de chaussures hiver, c’est une certitude. Mais si vous ne voulez pas investir de grosses sommes, et que vous cherchez néanmoins un produit de qualité, durable et tenant bien en place, les Grip Grab RaceAqua X sont sans aucun doute un bon choix que nous recommandons, et les 50€ demandés sont en rapport avec la qualité du produit.
Plus d’infos : www.gripgrab.com/products/raceaqua-x
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