Test Ride #38 | Fizik Terra Artica GTX, Galfer Shark & Scott Soldier Ghost
Par Olivier Béart -
C’est désormais une tradition bien établie : Vojo vous propose régulièrement des trios de tests concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien, si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.
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Chaussures hiver Fizik Terra Artica GTX : XC et gravel bien au chaud
La gamme hiver Fizik compte aussi trois autres modèles : les Terra X2 plus orientées trail/enduro et qui sont disponibles en version Clima (météo intermédiaire, à gauche) et Artica (temps plus froid/humide, en 2e position) ; et aussi les Artica X5, modèle typé route à la base mais disponible avec une semelle cramponnée, et qui a pour particularité d’avoir un chausson externe complet en Néoprène qui recouvre toute la partie supérieure (photo 3). Les Terra Artica GTX testées ici se positionnent en quelque sorte comme un intermédiaire dans la gamme (à droite).
Les Fizik Artica GTX ont pour particularité d’être dotées d’une membrane en Gore-Tex Koala sur la partie supérieure, avec une promesse d’étanchéité aux éléments extérieurs tout en laissant respirer les pieds. Elles sont doublées Fleece à l’intérieur pour mieux garder la chaleur et un manchon en une pièce remonte sur la cheville. Le serrage s’effectue par une boucle Boa, avec en plus une boucle scratch sur la partie haute ; cette dernière étant davantage là pour que la membrane enveloppe bien la cheville que pour participer au maintien.
Pour leur originalité et leur côté plus photogénique, nous avons choisi les Fizik Artica GTX de ce test dans leur coloris « grape/purple » (raisin rouge/mauve). Mais que ceux qui trouveraient ce coloris pas vraiment à leur goût ou risquant de se démoder trop vite se rassurent, il existe également une version 100% noire plus conventionnelle.
Côté tarif, à 249€, elles se positionnent dans le haut de gamme et leur achat représentera un fameux investissement. Cela dit, il faut souvent mettre plus de 200€ pour avoir des chaussures équipées d’une membrane Gore-Tex. Enfin, sur la balance, elles affichent un poids de 870 grammes la paire.
Fizik Artica GTX : le test terrain
En pratique, on apprécie d’emblée la facilité avec laquelle on enfile ces Fizik Artica GTX aux pieds. Même si le chausson est en une seule pièce et qu’il monte relativement haut, le double système de fermeture scratch/Boa est très efficace et offre une entrée très facile pour les pieds. Attention toutefois au moment du choix de la pointure : même si vous les portez avec des chaussettes pas trop grosses (ce que nous vous recommandons), elles taillent assez petit.
Une fois à l’intérieur, on apprécie la petite fourrure et le côté « pantoufle » qui donne directement une grande impression de confort. Quand on chausse les Fizik Artica GTX dans un lieu chaud, on sent qu’on conserve un bon moment la température, signe que la membrane Gore Tex joue bien son rôle. Sans faire de miracle, ces chaussures offrent une bonne isolation thermique pour des sorties par des températures extérieures comprises entre -5 et +5°C. On ne les utilisera pas par temps plus froid, mais on ne souffre par contre pas de surchauffe quand la température remonte autour de 10°C car elles gardent une certaine respirabilité.
Pour ce qui est de l’humidité, elles résistent très bien à une pluie légère, à la neige et à des projections répétées type traversée de flaques ou passages à gué. La semelle est bien isolée et quasiment étanche. Par contre, les Fizik Artica GTX supporteront moins bien de fortes intempéries et une quasi immersion que des modèles comme les Artica X5 dotés d’une sur-chaussure Néoprène intégrée.
Au pédalage, elles offrent d’excellentes sensations. Elles ont la rigidité d’une bonne chaussure de XC milieu de gamme, ce qui est dans la très bonne moyenne pour des chaussures hiver. Le pied est bien maintenu par le serrage Boa, qui répartit très bien la pression sur tout le pied. Appuyer ou tirer sur le pied, peu importe, rien ne bouge ! A la marche, la tenue est également excellente et on ne sent pas d’instabilité. Bref, c’est un sans-faute sur ces critères-là.
Au cours du test, nous avons relevé deux points négatifs. Tout d’abord, le chausson qui remonte sur la cheville peut se faire sentir à l’arrière car une couture exerce une petite pression sur le tendon d’Achille. Cette partie de la tige est selon nous trop rigide. C’est léger et on ne le sent pas tout le temps, mais c’est un point que nous ne pouvions passer sous silence. Enfin, nous avons regretté que la semelle manque de grip quand on marche. Pour la boue, on peut mettre deux crampons à l’avant, mais quand le sol est dur et glissant, la semelle en elle-même manque d’accroche car ses gros crampons carrés se déforment peu et le caoutchouc utilisé est plutôt ferme.
Verdict
Les Fizik Artica GTX cumulent les points positifs sur des critères importants comme la facilité de chaussage, ou l’impression agréable de chaleur qu’elles offrent quand on roule, sans toutefois donner l’impression d’avoir les pieds qui entrent en ébullition dès qu’on fait un effort plus important ou que la température extérieure remonte. Elles offrent aussi de très agréables sensations au pédalage grâce à une semelle à la rigidité bien dosée et à un maintien parfait du pied. Ajoutez à cela une finition très haut de gamme et on pourrait avoir un sans-faute si les semelles étaient un peu plus accrocheuses et s’il n’y avait pas cette petite gêne au niveau du tendon d’Achille.
Fizik Artica GTX
249,90€
435g ( (par chaussure, sans cale, taille 43))
- Excellente finition et qualité des matériaux
- Chaudes et confortables
- Rigidité et maintien du pied au pédalage digne d'une bonne chaussure de XC
- Arrière du chausson qui peut frotter sur le tendon d'Achille chez certaines personnes
- Manque d'accroche de la semelle quand on marche sur sol humide
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’infos : https://www.fizik.com/eu_en/terra-artica-gtx.html
Disques de freins Galfer Shark : efficaces… mais à quel prix ?
Ce nom a été choisi en référence à leur forme qui comporte des ailettes qui font penser à des ailerons de requin à l’intérieur de la piste de freinage. Ces petites excroissances ont pour fonction d’aider à la dissipation de la chaleur au niveau des disques ; un paramètre qui influence directement les performances de freinage sur les dénivelés importants.
A la base, on a d’ailleurs aperçu les disques Galfer Shark en compétition de descente avec le team Commencal Muc-Off, et d’enduro, notamment sur l’Orbea Rallon de Martin Maes. Ils ont d’abord été disponibles en diamètres 180mm, 203 et 223mm, avant d’être rejoints plus récemment par une version XC en 160mm.
Pour notre part, nous avons testé les 160, 180 et 203mm dans le cadre d’un programme XC/marathon avec des freins Shimano XTR 2 pistons pour les premiers, et enduro + e-bike pour les deux diamètres plus importants, avec des freins Sram Code, Hope Tech4 V4 et Shimano Saint.
Les rotor Galfer Shark ont une épaisseur de 2mm, ce qui est dans la tendance actuelle. Par exemple, les nouveaux rotors Sram HS2 ont également cette épaisseur, contre 1.85mm auparavant. Magura utilise aussi des disques de 2mm depuis longtemps, et TRP est même passé sur du 2.3. Avec une épaisseur comme TRP, mieux vaut utiliser des étriers de la marque, prévus pour, mais des disques de 2mm d’épaisseur passent sans souci sur la plupart des étriers du marché. Les réglages doivent juste être un peu plus soignés, mais nous n’avons pas trouvé la manoeuvre complexe avec les freins que nous avons utilisés (4 modèles tout de même).
En augmentant l’épaisseur des disques, les marques cherchent aussi à améliorer la dissipation de la chaleur par la présence d’une couche de matière plus importante, et on diminue également le risque de voile des disques lors des hausses/baisses de température répétées. Idem en cas de chute ou choc : plus d’épaisseur rend les disques plus robustes, ce qui est un point important surtout sur les grandes tailles de disques.
En plus des ailettes et du diamètre, Galfer a particulièrement travaillé le perçage de la bande de freinage de ses disques Shark. Sur un disque de 180mm, on retrouve 384 petits trous rassemblés par groupes de 16, et 24 orifices plus grands. Cette alternance va, selon la marque, permettre d’aider à mieux évacuer les impuretés (poussière, boue, etc).
Dans sa communication, Galfer fait de belles promesses, chiffres d’essai sur banc de mesure à l’appui. La marque parle de 5 à 10% de puissance en plus par rapport à d’autres disques de référence également testés, d’une température de fonctionnement en moyenne 30% plus basse et de moins de force nécessaire au niveau du levier de frein. Voilà des affirmations que nous avons souhaité vérifier sur le terrain, non pas avec des chiffres, mais en essayant simplement de voir si ces affirmations chiffrées sont perceptibles au niveau des sensations.
Au niveau du poids, les Galfer Shark sont plutôt légers avec 108g pour le 160mm, soit 10g de plus qu’un disque flottant Sram ou que le modèle light de chez Galfer, alors que les 180 et 203mm font quasi jeu égal avec les mêmes références. Ils sont globalement un peu plus légers que les autres disques en 2mm d’épaisseur du marché.
Par contre, le tarif est plutôt… piquant ! Mis à par des produits très haut de gamme et spécifiques de marques comme Intend ou Trickstuff, les Shark comptent parmi les disques les plus chers du marché avec des tarifs de 96€ (160mm), 102€ (180mm), 108€ (203mm) et 114€ (223mm). Il n’y a pas de version Centerlock, et il faudra donc encore ajouter 50€ pour un adaptateur chez Galfer si vous avec des moyeux dans ce standard. Quoi qu’il en soit, ils ont donc intérêt à tenir leurs promesses au niveau des performances pour justifier leur tarif !
Au niveau du montage, on apprécie l’effort de l’emballage en carton recyclé et recyclable, ainsi que la présence de 6 vis en inox de qualité pour fixer les disques. La qualité perçue est d’emblée excellente et quand on pose les disques sur une table, on se rend compte de leur planéité absolument parfaite. Ne rigolez pas, il arrive que des disques soient déjà voilés avant même d’être montés. Quant au montage, il est justement facilité par la rectitude du disque, qui évite les petits frottements agaçants avec les plaquettes sur une partie du disque seulement.
Que ce soit en XC ou en usage enduro et e-bike plus engagé, tous nos testeurs ont noté une augmentation clairement perceptible de la puissance. A tel point que nous avons tenté de repasser sur un disque de 160mm à l’avant sur notre vélo XC/downcountry (Specialized Epic Evo)… avec succès ! Même pour un pilote de 80kg, cela nous a semblé parfait niveau puissance et endurance pour des terrains vallonnés, tant que ce n’est pas montagnard. En enduro, des pilotes légers (moins de 70/75kg) pourront envisager sans souci de repasser sur du 180mm à l’avant aussi. Et en usage e-bike, le combo 203mm avant et 180mm arrière nous a semblé parfait, y compris pour un usage engagé.
La résistance à l’échauffement dans les très longues descentes est une qualité majeure de ces disques quand on avale de gros dénivelés
Un de nos testeurs est les a également mis à rude épreuve lors de la Mountain of Hell, lors de l’enduro par équipe de Davos et en session bikepark à Morzine, avec beaucoup de satisfaction. La résistance à l’échauffement dans les très longues descentes est une qualité majeure de ces disques quand on avale de gros dénivelés, et le petit surcroît de puissance ne se fait pas au détriment du dosage du freinage. Bref, là aussi on frôle la perfection et on sent clairement la différence par rapport à des disques plus classiques.
Dans la boue, malgré l’épaisseur un peu plus importante du disque, nous n’avons pas relevé de souci. Que du contraire même car la promesse d’un disque qui évacue bien les impureté semble également tenue, et nous avons noté une usure très raisonnable des plaquettes (sans qu’il soit toutefois possible de dire qu’elle est vraiment moins importante qu’avec d’autres plaquettes car nous n’avons pas roulé dans des conditions exactement similaires avec plusieurs configurations). Enfin, le bruit est très raisonnable. Il a parfois un « petit coup de klaxon » qui se fait entendre, mais rien de persistant.
Verdict
Les disques Galfer Shark tiennent toutes leurs promesses et, même si nous étions un peu sceptiques au départ, on sent très rapidement qu’il s’agit d’un véritable upgrade par rapport à des disques standard. Résistance à l’échauffement, constance du freinage, puissance, etc : tous les paramètres progressent légèrement. Reste la question du prix : est-on réellement prêt à mettre 200€ pour deux disques de freins ? On peut comprendre que la qualité a un prix, mais dans ce cas il nous semble aller au-delà du raisonnable et on espère que la marque pourra réduire ses tarifs sur ce produit à l’avenir, une fois l’effet nouveauté passé.
Galfer Shark
De 96 à 114€ selon dimension
De 108 à 175g
- Gain en puissance de freinage perceptible
- Résistance à l'échauffement au-dessus de la moyenne
- Dosage du freinage préservé
- Tarif franchement élevé
- RAS
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’infos : https://galfer.eu/bike/products/brake-discs/
Genouillères Scott Soldier Ghost : comme un léger voile qui vous protège
On n’y pense pas toujours, mais les protections corporelles sont un domaine qui a énormément évolué en quelques années, avec notamment l’apparition de plus en plus de modèles ultra légers et discrets. Si, auparavant, leur niveau de protection tenait plus du « mieux que rien », on est aujourd’hui passé à des produits qui parviennent à combiner des qualités apparemment antagonistes. Exemple avec ces genouillères Scott Soldier équipées de protections D3O Ghost, que nous avons reçues lors de deux présentations presse et que nous avons eu envie de vous faire connaître tant nous les avons appréciées.
De quoi s’agit-il exactement ? Les genouillères Scott Soldier Ghost se présentent comme un simple manchon en tissu synthétique type « stretch », avec juste un panneau plus résistant à l’abrasion sur la face avant, mais qui se fond dans l’ensemble. Mis à part une très légère sur-épaisseur à l’avant, l’ensemble ressemble à s’y méprendre à une simple jambière thermique.
Pourtant, à l’intérieur, on retrouve une protection D3O Ghost, que la marque présente comme étant la plus légère et la plus flexible de sa gamme.
Celle-ci est facilement amovible de la genouillère Scott (pour le lavage par exemple), ce qui nous a permis de l’examiner plus en détails et de voir que sa très grande flexibilité est due à sa conception faite de petits triangles oranges D3O (cette matière souple, qui se durcit en cas d’impact) collés sur une base textile.
Alors que certaines protections légères ne répondent à aucune norme de test à l’impact et se contentent d’annoncer une protection contre l’abrasion, les genouillères Scott Soldier Ghost D3O répondent à des exigences qui dépassent la norme EN 1621-1:2012. Certes, il s’agit du premier des deux niveaux de certification européenne, mais cela garantit tout de même une réelle protection face aux impacts et pas seulement contre l’abrasion.
Disponibles en quatre tailles, elles sont vendues 89,90€. Un tarif un peu élevé, mais dans la norme des genouillères équipées des mêmes pads D3O Ghost, puisque les Endura MT500 Ghost sont affichées quasiment au même prix.
Sur le terrain, nous avons en premier lieu beaucoup apprécié la très grande souplesse de ces genouillères et de leur protection D3O Ghost. C’était la première fois que nous avions l’occasion de tester ce « pad » et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est convaincant au niveau confort et respirabilité. Il y a un léger effet coupe vent quand il fait frais, mais on n’a pas d’impression de surchauffe quand la température est plus élevée (nous ne les avons toutefois pas testées au-delà de 25°C). Et elles donnent vraiment l’impression d’être comme une seconde peau.
Léo, plein de dévouement, a aussi eu l’occasion de tester la protection contre les impacts lors de quelques chutes. Clairement, il ne s’agit pas de protections de DH, mais la protection est réelle contre les impacts en plus de l’abrasion, et notre rédacteur s’en est sorti sans avoir la carrosserie abîmée. Les genouillères ne portent pas non plus de marque, signe d’une bonne résistance des matériaux utilisés qui ne semblent pas vouloir se déchirer au moindre contact avec le sol. Enfin, ce n’est pas le but premier, mais Léo les trouve aussi très confortable quand on pose simplement un genou à terre pour réparer, car elles sont à la fois très souples pour plier le genou et assez absorbantes pour vraiment isoler du sol.
Côté maintien, c’est du tout bon, à condition d’être attentif au choix de la taille. Elles sont plutôt « fit » et l’élastique supérieur assez costaud mais elles peuvent parfois glisser si on est entre deux tailles et si on ne porte pas de cuissard par-dessus. Autre petit reproche, on a noté après de très longs rides (6 à 7 heures sur le vélo) que les petits points en silicone transparents présents pour aider à l’accroche avaient créé de petites zones d’irritation sur les cuisses. Il n’y a pas de solution miracle, mais un bandeau encore plus large et des inserts silicone plus larges permettraient peut-être de mieux gérer ce phénomène. Cela dit, les traces ont disparu au bout de quelques heures et nous n’avons pas eu de démangeaison persistante. On a par contre apprécié qu’il n’y ait pas d’élastique ni d’inserts silicone dans la partie basse, et que le manchon s’arrête juste en bas de l’insert D3O, ce qui permet, au choix, d’éviter les conflits avec les chaussettes hautes ou de laisser un peu de mollet apparent.
Verdict
Vous l’avez compris dès le début de cet article : si nous vous avons parlé de ces genouillères, c’est parce qu’elles ont su retenir notre attention. Nous n’avons pas la prétention d’avoir essayé toutes les genouillères légères du marché, mais ces Scott Soldier Ghost se placent clairement parmi les plus agréables que nous avons eu l’occasion d’essayer, et leur niveau de protection plus élevé que de nombreux autres modèles légers nous ont convaincus de les garder dans la section « must have » de notre garde-robe.
Scott Soldier Ghost
89,90
- Insert D3O léger et très souple...
- ... tout en assurant une protection vraiment efficace !
- Solidité des matériaux employés
- Se font oublier quand on les porte
- Maintien quand on est entre deux tailles et quand on les porte sans cuissard qui revient par-dessus
- RAS
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix