Test Ride #26 : masque WindFlap, training bar Praep & cuissard SQ Lab
Par Olivier Béart -
C’est désormais une tradition bien établie : Vojo vous propose régulièrement des trios de tests concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien : si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.
Au programme cette semaine, le WindFlap by Inverse, un tour de cou combiné à un masque sportif pour avoir chaud tout en se protégeant et en protégeant les autres ; le « guidon d’entraînement » Praep ProPilot pour faciliter les exercices de renforcement musculaire du haut du corps pour les vttistes ; et enfin le cuissard du spécialiste des composants ergonomiques SQ Lab.
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Masque/tour de cou Windflap by Inverse : chaleur et protection
Mal nécessaire dans certains circonstances, le masque buccal n’est pas facile à porter lors d’activités physiques. Le distributeur belge de la marque espagnole Inverse (vêtements de sport customisables) s’est penché sur la question et propose le Wind Flap, un concept qui se décline en masque classique et aussi dans une originale version combinée à un tour de cou. Une belle découverte qui marie l’utile à l’agréable !
Commençons par une précision : le but n’est pas ici de se lancer dans le débat sur le port du masque en extérieur, ou de dire qu’il est indispensable pour la pratique du VTT car il ne l’est pas. D’ailleurs, nous n’avons pas testé et ne comptons pas tester de simples masques seuls. Ici, ce qui nous a intéressés, c’est la combinaison avec un tour de cou qui est, comme vous allez le voir, intéressante bien au-delà des questions sanitaires liées au port du masque. Mais revenons à nos moutons et commençons par la petite histoire liée à ce produit. Basé à Liège, à deux pas de la rédac belge de Vojo, Xavier Picard est importateur de la marque espagnole de vêtements Inverse pour le Benelux. Lors du premier confinement, quand il s’est avéré que l’usage généralisé du masque buccal était utile et qu’il est devenu obligatoire ou fortement conseillé dans de nombreux lieux fort fréquentés, il s’est penché sur la question de son usage sportif. Après plusieurs échanges avec le Centre Hospitalier Universitaire de Liège, et suite à des demandes de sportifs avec lesquels il est en contact régulier, il s’est lancé dans la conception d’un masque adapté à l’usage sportif, le WindFlap.
Il nous explique la genèse du produit : « D’une part l’e port du masque se généralise, mais d’autre part plusieurs spécialistes disent que la plupart des produits du marché, dont les masques chirurgicaux, ne sont pas faits pour être portés à l’effort, au-delà de 90-100 battements de cœur par minute. Et cela ne concerne pas que les sportifs qui doivent en mettre dans certaines circonstances, mais aussi les cyclistes urbains, ou encore des personnes ayant des professions physiques. Je me suis dit que dans les tissus pour vêtements sportifs, nous pourrions avoir des matières techniques offrant un bon niveau de protection, tout en permettant le port du masque pendant un effort. »
Matière, conception, forme : tout est défini assez vite et, après une première série produite localement en Belgique, ainsi que des tests par des sportifs et des professionnels qu’il connaît bien, la production de la version finale a été reprise par Inverse à Barcelone. Il est vendu au prix de 10,95€. D’autres marques de vêtements sportifs se sont lancées aussi dans la production de masques (on pense notamment à une autre firme belge, G-Skin), mais WindFlap dispose surtout dans sa gamme d’un produit original qui a éveillé notre curiosité ainsi que notre envie d’écrire un test : le masque couplé à un tour de cou. A noter que la célèbre marque Buff dispose aussi d’un tel accessoire dans sa gamme, à un tarif très proche (20,95€ contre 21,86€ ici), que nous n’avons pas testé, mais qui nous semble un peu plus basique d’après son descriptif. Et nous avons ici saisi l’opportunité de tester un produit européen conçu à deux pas de nos bureaux.
Bon, d’accord, à l’heure d’écrire ces lignes, la météo est plus clémente, mais nous avons eu l’occasion de le tester en cette fin d’hiver, lorsque les températures sont descendues largement sous zéro… et nous avons découvert un produit particulièrement confortable et abouti, bien au-delà des questions masque/pas masque, ce qui nous a donné envie de vous en parler dans ce test. En effet, masque et tour de cou sont deux accessoires qui se complètent parfaitement. En plus de tenir bien chaud, le tour de cou permet au masque de tenir parfaitement en place sans qu’on ressente la moindre gêne, bien mieux que de classiques élastiques. De son côté, la présence du masque, avec sa découpe parfaitement étudiée au niveau du nez et du pourtour des yeux, permet aussi au tour de cou de remonter bien haut en couvrant les joues, le nez, mais aussi les oreilles et l’arrière de la tête.
Jamais nous n’avions eu un tour de cou qui tenait naturellement aussi bien et que nous n’avons pas dû replacer une seule fois lors des sorties effectuées en sa compagnie. Le petit serrage situé à l’arrière joue aussi un petit rôle appréciable en matière de maintien, sans occasionner la moindre gêne. Du côté du masque, celui-ci s’est aussi avéré parfait. La respirabilité est excellente, même à l’effort, de sorte qu’on ne ressent pas le besoin de l’enlever, sauf si on sent qu’on commence à avoir trop chaud parce que la température extérieure augmente.
Comme on respire bien et qu’il tient bien, on l’oublie complètement et nous avons effectué deux sorties de plus de 3h sans devoir le toucher une seule fois pour le remettre en place, ce qui est aussi avantageux au niveau de l’hygiène que du confort. Très agréable par froid polaire, il nous a aussi surpris en se montrant également adapté à des sorties par météo plus chaude (autour de 10°C) mais pluvieuse (il est déperlant sur sa face extérieure et il ne se gorge donc pas d’eau) ou venteuse.
Verdict
On sent que ce produit a été pensé par des personnes qui courent, roulent ou ont un métier actif. Nous nous attendions juste à trouver un produit visant tant bien que mal à rendre possible le port du masque à l’effort et par temps froid lorsque c’est nécessaire, mais nous avons découvert un des vêtements les plus agréables à porter qu’il nous ait été donné de tester depuis longtemps. C’est pour cela que nous avons eu envie de vous en parler, et aussi car même quand il n’y aura plus de raison de porter un masque pour des raisons de crise sanitaire, nous continuerons sans le moindre doute à porter ce tour de cou Windflap ! Car indépendamment de la question du masque, il se montre bien plus agréable qu’un Buff tubulaire classique ou tout autre tour de cou basique. Masque ou pas masque, c’est tout simplement le tour de cou le plus agréable et confortable que nous avons testé jusqu’ici.
Masque/tour de cou Windflap
21,87€
- Tenue parfaite sur le visage
- Confort excellent
- On porte un masque sans s'en rendre compte...
- ... et on a bien chaud au cou !
- RAS
- RAS
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’infos : https://inverseteamsbenelux.com
Guidon Praep Pro Pilot : n’oublions pas le haut !
Quand on parle d’entraînement indoor pour le vélo, on a souvent tendance à penser au bas du corps, voire à quelques exercices d’équilibre ou pour le dos, mais le haut du corps reste trop souvent oublié. Or, à VTT (et encore plus sur un VTT à assistance électrique), les bras, les épaules et le haut du dos sont aussi fortement sollicités. Et méritent donc d’être entraînés. C’est ce que propose Praep Sport, avec un guidon muni d’un support afin de permettre une multitude d’exercices rappelant fort les situations vécues sur le terrain quand on pilote sa machine. Un investissement utile ? Réponse avec notre test.
Vous avez certainement aussi déjà vu passer des photos de pilotes pro VTT qui s’entraînent avec des dispositifs similaires bricolés avec un vieil ensemble cintre-potence et un morceau de bois. Oui, le principe est exactement le même ! Et c’est en partant du constat qu’il n’existait rien d’un peu plus pro et mieux fini sur le marché pour se substituer aux bricolages maison, que Praep a eu l’idée de lancer le ProPilot. Alors, bien sûr, vous pouvez toujours bricoler quelque chose de similaire à la maison ! Mais tout le monde n’a pas nécessairement ni le temps, ni l’envie, ni l’outillage pour réaliser la même chose de ses petites mains. D’où l’intérêt d’un objet comme le ProPilot.
Nous avons reçu le kit complet (socle, cintre, grips) dans son édition limitée Chromium à 170€, mais si vous avez un vieux cintre 31,8mm de minimum 700mm de large en stock, vous pouvez vous rabattre sur le socle ProPilot seul qui est en promo quasi permanente à 59€. Quant au kit socle/cintre standard, il est affiché lui aussi en promo quasi constante à 99€. Cela fait une petite somme tout de même et nous vous conseillons d’opter plutôt pour le socle seul car c’est lui qui est réellement original ; le reste des composants étant tout à fait standard.
Au niveau du socle, on dispose de trois positions, et il suffit de deux petits tours de vis pour tourner le cintre et en changer. La première position offre une assise plate et assez stable sur le sol. Elle est idéale pour débuter ou pour des exercices où on ne cherche pas à travailler l’équilibre. Les deux autres faces sont, pour l’une, plus étroite, et pour la dernière légèrement bombée, de sorte qu’elles vont clairement vous inciter à bien équilibrer les pressions sur chaque bras et à travailler la balance du corps.
Praep propose aussi une application smartphone avec quelques petits exercices suggérés, un petit jeu d’adresse où il faut tourner le guidon pour éviter des obstacles, ainsi que des vidéos en caméra embarquée de quelques pistes de descente VTT sur lesquelles on peut s’amuser à imiter les mouvements du pilote. Attention : ce sont de simples vidéos pas du tout interactives. Dans l’ensemble cette combinaison avec le smartphone est aussi décevante en pratique qu’elle est alléchante sur le papier. Passons sur le fait que le smartphone a tendance à tomber facilement du socle et qu’on ne peut le placer sur le ProPilot qu’avec la face bombée (la plus difficile) sur le sol. Ce qui est surtout décevant, c’est que cette app est très basique et qu’on en a vite fait le tour.
On aurait aimé y trouver un vrai répertoire d’exercices, de vrais conseils de coaches… mais mis à part une vidéo d’un athlète allemand qui donne quelques idées sympas et intéressantes, on reste sur sa faim. La plupart des vidéos sont en fait surtout commerciales et ne donnent que de très vagues idées d’exercices qu’on peut tenter d’imiter, mais pas de vrais conseils détaillés et précis permettant d’être certain qu’on effectue un travail de qualité et sans danger. Dans l’ensemble, si on ne dispose pas d’un coach ou des conseils de personnes qui s’y connaissent et qui savent quoi faire pour vraiment mettre à profit ce genre d’objet, on se retrouve bien démuni. Et là, selon nous, la marque a loupé le coche en ne permettant pas rendre l’usage de ce dispositif accessible au plus grand nombre.
C’est dommage, car le socle ProPilot est bien pensé, bien fini et permet un support à la fois qualitatif et réglable qu’il n’est pas si facile de reproduire soi-même avec un bricolage maison. Nous avons donc sollicité les conseils d’un kiné pour savoir comment s’en servir, et là, il nous a permis de réellement bien utiliser l’engin. Nous aurons l’impression de faire le job à la place de la marque, mais nous essayerons de vous donner quelques idées d’exercice dans un prochain article car ce serait trop long à faire ici. Retenez juste qu’on peut non seulement faire des pompages, du travail d’équilibre en tenant un certain temps en position, ou encore du travail avec un élastique dans différentes positions.
Dans l’ensemble, mis à part les exercices avec élastique qui sont plus accessibles, les exercices au sol nous ont semblé s’adresser à des personnes ayant déjà un certain niveau physique et ce n’est pas à prendre pour une « machine miracle » si vous êtes un débutant qui sent ses bras se tétaniser dans les descentes. Il y aura d’autres exercices plus basiques à effectuer avant d’utiliser un engin comme le ProPilot, afin de se construire une bonne base.
Verdict
Bien fini et sympathique à première vue, ce Praep ProPilot nous a déçus non pas à cause du « hardware », mais plutôt à cause du « software ». Pour le dire plus platement, ce n’est pas l’objet qui est en cause, mais bien l’absence d’explications claires qui indiquent comment l’utiliser correctement et de manière diversifiée. Si vous avez un coach et/ou que vous savez déjà comment vous servir de ce genre de « training bar » et que vous en avez marre d’utiliser un bricolage maison, le Praep ProPilot devrait vous combler. Mais pour les autres, commencez par d’autres exercices plus simples pour renforcer le haut de votre corps, et mettez plutôt 60 à 100€ dans une ou deux séances de coaching avec un pro, plutôt que dans l’achat d’un accessoire dont vous ne saurez pas vraiment exploiter les possibilités et qui risque fort de finir au fond d’une armoire. En passant, petit appel à Preap : faites glisser une partie de votre budget marketing vers la réalisation de vidéos et d’un bon fascicule d’exercices ! Vos clients ne seront que plus satisfaits de leur achat et plus nombreux sur le long terme.
Training bar Praep Propilot
Entre 59 et 170€ (du socle seul au kit complet)
- Socle Propilot bien pensé et bien réalisé
- Remplace utilement un bricolage maison pour un usage intensif
- Tarifs pas donnés, surtout pour les kits
- Appli smartphone gadget, limite inutile
- Manque de vidéos ou infos pour utiliser correctement le ProPilot, ce qui le réserve à des bikers experts ou coachés
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’infos : https://www.praep.com
SQ Lab SQ-Short One11 : quand fermeté rime avec confort
Spécialisée dans les produits et composants ergonomiques pour le vélo, SQ Lab est surtout connue pour ses selles, à la forme immédiatement reconnaissable. Une bonne partie de la gamme est d’ailleurs en test chez Vojo en ce moment, mais ce ne sont pas d’elles que nous allons vous parler cette fois. En effet, une assise confortable passe aussi par un bon cuissard, et la marque allemande a justement lancé en 2019 une gamme complète de cuissards, avec un modèle spécialement dédié au VTT. Qu’est-ce que cela signifie ? Voici notre essai :
La partie haute est elle entièrement en polyester, avec de larges et douces bretelles, reliées entre elles et au short par deux tissus mesh différents (très élastique sur les côtés, plus fin et léger au milieu du dos).
Sur les côtés, le SQ-Short One11 intègre deux emplacements pour des protections en Sas-Tec, un matériau que l’on retrouve souvent dans les genouillères, coudières et dorsales de VTT. C’est l’un des points qui le différencient du SQ-Short One12 dédié à la route, qui bénéficie de la même construction mais pas de ces protections.
Amovibles (pour le lavage ou si vous souhaitez rouler sans), ces protections ont été conçues pour protéger le col du fémur, une partie du corps assez sensible et exposée en cas de chute. Ça peut paraître un peu gadget comme accessoire, mais on les oublie très vite car elles sont très souples et positionnées de façon à ne pas gêner les mouvements de la hanche.
Cependant, la principale particularité de ce cuissard est sa peau de chamois. Avec seulement 6 mm d’épaisseur, elle est bien plus fine que les modèles haut de gamme de marques concurrentes, qui tournent souvent autour de 12 mm. Elle est aussi très dense, à tel point que lorsqu’on la prend en main pour la première fois, on se demande ce qu’elle peut réellement apporter en confort.
L’idée de SQ Lab est simple : sur une selle, on cherche généralement un rembourrage plutôt ferme pour éviter qu’il ne s’affaisse au cours de la sortie, ce qui pourrait créer des points de pressions sur les tissus mous autour des os du bassin, donc des douleurs. Jusque-là, tout va bien, mais dans ce cas, pourquoi annuler ces efforts en utilisant une peau de chamois épaisse et molle qui va elle aussi s’affaisser ? C’est en suivant cette réflexion que la marque allemande a décidé de concevoir une peau de chamois fine et dense, capable d’apporter un peu de filtration mais surtout qui ne s’affaissera pas après plusieurs heures de selle.
Spécifique au cuissard One11 de VTT, la peau intègre par ailleurs une fine épaisseur de gel orthopédique. Développé spécialement pour absorber les forces de cisaillement, ce matériau prend place sous la peau (entre les mousses et le revêtement extérieur) pour être au plus proche de la selle. Selon la marque, une grande partie des douleurs (à condition d’avoir bien choisi sa selle) en VTT sont dues à des forces de cisaillement sur le périoste, ce tissu à 3 couches qui entoure chaque os de notre corps.
En VTT, le bassin bouge beaucoup plus sur la selle qu’en route, que ce soit de manière consciente pour rattraper un déséquilibre ou de façon inconsciente, à cause du simple mouvement de pédalage sur sol inégal ou des vibrations. Ces petits mouvements entraînent des forces de cisaillement entre la selle et le bassin, forces qui d’après SQ Lab peuvent créer de véritables douleurs en se reportant sur l’interface os-périoste. L’ajout d’une couche de gel orthopédique vise donc à absorber ces forces avant qu’elles atteignent notre corps, pour réduire les douleurs sur les longues sorties.
C’est aussi pour cette raison que la marque ne propose pas deux versions différentes de la peau de chamois, une pour les femmes et une pour les hommes. Avec une selle adaptée, le cuissard vient simplement « neutraliser » ces forces de cisaillement qui sont les mêmes pour tout le monde.
Une fois enfilé, le SQ-Short One11 surprend d’abord par sa discrétion. Contrairement à la plupart des modèles du marché, il n’y a pas d’effet « couche » plus ou moins gênant selon le ressenti de chacun. Ici, on ne sent pas du tout la peau et c’est très agréable. Ajoutez à cela les bretelles confortables qui restent parfaitement en place et répartissent bien la pression ainsi que la compression bien dosée des bandes élastiques et vous obtenez un confort absolument royal.
En action, le One11 se montre plutôt exigeant du fait de sa peau très fine et dense. Si votre selle n’est pas adaptée à votre anatomie, vous le sentirez très vite ! Il ne faut pas compter sur ce cuissard pour « corriger » ou « effacer » une assise un peu inconfortable. Après quelques dizaines de minutes, des points de pressions apparaissent et il est inutile d’espérer une amélioration des choses au fil de la sortie.
En revanche, si vous avez déjà réfléchi à la question et que vous savez que votre selle vous est parfaitement adaptée, c’est un régal. La sensation de fermeté qu’on peut avoir en début de sortie disparaît progressivement et plus on passe de temps en selle, mieux on se sent. Tout l’inverse de certains cuissards à la peau trop molle, très confortables en début de sortie mais beaucoup moins après plusieurs heures. On apprécie aussi que la peau reste respirante malgré sa densité, la transpiration s’évacue bien et ne semble pas, pour l’instant, affecter les mousses. Test hivernal oblige, nous n’avons pas (encore) poussé au-delà de trois heures, mais ce cuissard semble réellement taillé pour les longues journées de selle.
Verdict
Avec ce cuissard SQ-Short One11, SQ Lab propose comme à son habitude un produit qui sort de l’ordinaire. Sans surprise, il ne s’adresse pas à tout le monde et son prix ne le met d’ailleurs pas à la portée de toutes les bourses. Toutefois, en ce qui nous concerne, il est désormais difficile de partir rouler avec d’autres cuissards à la conception plus classique… Si les douleurs après plusieurs heures de selle sont quelque chose que vous ne connaissez que trop bien, SQ Lab offre avec ce cuissard une véritable solution. Si vous ne l’avez pas déjà fait, il vous invitera probablement à vous pencher sur le choix de votre selle – ce qui peut entraîner des dépenses supplémentaires -, mais on ne peut pas parler ici de réel inconvénient, c’est toujours mieux de rouler avec une selle adaptée. Au final, à qui s’adresse-t-il ? Nous le conseillons aussi bien aux marathoniens, cible évidente, qu’aux enduristes habitués à pédaler longtemps, qui apprécieront particulièrement la sensation de ne rien porter d’autre qu’un short dans les descentes.
SQ Lab SQ-Short One11
189,95 €
- Confort général et construction
- Discrétion / se fait entièrement oublier
- Assise de plus en plus confortable avec le temps
- Nécessite de réfléchir aussi à sa selle
- Prix
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix