Test ride #16 | Casque 100%, écouteurs Aftershockz et Cintre Truvativ Descendant 35

Par Léo Kervran -

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Test ride #16 | Casque 100%, écouteurs Aftershockz et Cintre Truvativ Descendant 35

Vojo vous propose désormais régulièrement des trios de tests concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien : si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.

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Casque 100 % Altec : une première sans prétention mais réussie

Lancé l’année dernière, l’Altec est le premier casque open face de 100 %, spécialisé jusque-là dans les casques intégraux. Présenté comme un casque all-mountain par la marque américaine, il se distingue sur le papier par son faible poids pour la catégorie et son système de réduction des accélérations en rotation Smartshock. Qu’en est-il sur le terrain ? Vojo vous livre son verdict.

Le casque compte 15 ventilations, un chiffre qui peut paraître faible, mais elles sont de taille généreuse et jusque-là, nous n’avons pas rencontré de problème de surchauffe. Comme chez la plupart de ses concurrents, la visière est ajustable sur 3 positions. On retrouve également un support de lunettes avec deux canaux creusés dans la coque au niveau de la sérigraphie Altec.

L’un des points-clés de ce 100 % Altec, c’est son système d’absorption des accélérations en rotation Smartshock. Le principe est similaire au célèbre MIPS ou aux pads Spin de Poc (voir notre article sur les nouvelles technologies des casques, c’est-à-dire permettre à une partie du casque de bouger légèrement autour de la tête sans transmettre son mouvement à cette dernière, mais la technique utilisée est différente. Ici, le liner (les mousses) est fixé sur 14 petits « doubles sabliers » en élastomère qui peuvent s’écraser et se déformer dans toutes les directions. Ces sabliers sont collés sur la coque EPS et l’un d’eux s’est très vite décollé sur notre casque, au bout de quelques sorties seulement. Ça se recolle facilement mais c’est un peu dommage et on aimerait que 100 % réfléchisse à un système de fixation un peu plus fiable.

La marque n’avance aucun chiffre et le casque n’a pas (encore) été testé par un laboratoire indépendant comme Virginia Tech, qui compare les performances des casques sur ce sujet donc nous ne nous avancerons pas sur l’efficacité de ce système. On apprécie cependant que 100 % tienne compte de ces accélérations dans sa réflexion alors que la norme ne l’impose pas, tant on connaît leur importance dans les commotions cérébrales.

Disponible en 6 couleurs, nous avons reçu notre Altec en Essential Black, la plus discrète. Le casque est fourni avec un jeu de mousses supplémentaire, parfaitement identique à celui en place dans le casque pour remplacer le premier lorsque ce dernier sera usé. Le changement de mousses demande un peu d’attention pour ne pas arracher les élastomères du système Smartshock, il vaut mieux prendre son temps et ne pas tirer trop fort.

Le fit du casque est particulier, avec une forme un peu conique qui peut créer des points de pression sur les côtés du crâne. Il ne conviendra certainement pas à tout le monde mais les casques, c’est comme les chaussures : il faut essayer avant d’acheter. En ce qui concerne les ajustements, le « Y » des sangles est difficile à régler mais sa forme large est confortable et il tombe bien sur notre tête, nous n’y avons donc pas touché. Le serrage occipital (réglable en hauteur sur 3 positions) est très agréable à manipuler, tant pour sa résistance au juste niveau que pour sa molette pile au bon diamètre et recouverte de caoutchouc.

En roulant, le casque se fait très vite oublier. Il reste stable sur la tête en toute circonstances et la visière plutôt courte  n’interfère que très peu avec le champ de vision, même en position basse. En revanche, le rangement pour les lunettes nous a moins satisfaits. Il est très sensible à la forme des lunettes et selon les modèles, sa fiabilité peut aller de bonne à très mauvaise, comme c’est le cas avec les Oakley Jawbreaker que vous voyez sur ces photos : elles glissent facilement vers l’arrière et on peut vite les perdre avec les chocs ou si on bouge la tête un peu vite. C’est peut-être bien mieux avec des lunettes 100 % mais nous n’avons pas eu l’occasion d’essayer.

[Mise à jour du 01/06] : Grâce à Race Company, distributeur de 100% pour la France, nous avons pu re-tester l’Altec avec une paire de lunettes de la même marque, les nouvelles HyperCraft. Cette fois-ci, le rangement fonctionne parfaitement et les lunettes restent stables en toutes circonstances, même sur de petites descentes. Le nez se cale dans l’aération située derrière la tête tandis que les branches sont plaquées juste comme il faut dans les canaux, sans effet ressort trop prononcé. C’est d’ailleurs assez impressionnant de voir que 100% a réussi à concevoir un rangement aussi efficace pour ses lunettes alors que les modèles d’autres marques ne tiennent pas dessus. Pas forcément l’idéal pour le pratiquant qui n’a pas toujours envie de racheter une paire de lunettes avec son nouveau casque, mais d’un point de vue ingénierie aussi bien que marketing, c’est très fort.

Verdict

Au final, cet Altec se démarque peu du reste de la production actuelle dans cette catégorie de casque trail / all-mountain haut de gamme. 100 % a bien saisi ce qui est attendu d’un tel produit et pour un premier casque open-face, elle nous propose un modèle qui n’a rien de révolutionnaire mais qui est complet et bien fini. On apprécie néanmoins les lignes un peu plus anguleuses qui rappellent les casques intégraux de la marque et tranchent avec la concurrence, souvent tout en courbes. Le fit n’est pas adapté à toutes les têtes mais ce n’est pas rédhibitoire dans la mesure où aucun casque ne l’est vraiment. Seul véritable bémol, le rangement qui ne fonctionne vraiment bien qu’avec les lunettes de la marque. On admire la prouesse mais ce n’est pas vraiment ce qu’on appeler penser au pratiquant…

100 % Altec

165 €

373 g (taille S/M)

  • Serrage occipital agréable et efficace
  • Esthétique
  • Ventilation
  • Fit particulier
  • Durée de vie du système Smartshock ?
  • Rangement pour lunettes efficace seulement avec les lunettes 100 %

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : 100percent.com

Casque audio Aftershockz Aeropex : un concept intéressant mais encore des défauts

Aftershockz est une petite marque américaine qui propose des casques audio basés sur un principe connu mais très peu exploité dans le sport : la conduction osseuse. Quel est l’intérêt ? Est-ce que ça fonctionne vraiment ? Vojo a testé le modèle haut de gamme Aeropex et vous livre son verdict.

D’abord utilisée pour des prothèses auditives et dans le domaine militaire, la conduction osseuse a fait son apparition dans le milieu du sport grâce à Aftershockz, une marque américaine créée en 2011 et filiale de Voxtech, un des leaders mondiaux du secteur.

La marque propose une large gamme de casques avec ou sans fil et c’est le modèle haut de gamme Aeropex que nous avons reçu, affiché à 169,95 €. Sa fiche technique annonce un poids de 26 g, une étanchéité IP67 (résiste à la pluie mais pas prévu pour de la natation), 8 h d’autonomie, un rechargement par induction en 2 h et une connexion Bluetooth 5.0 efficace jusqu’à 10 m.

3 boutons permettent de gérer la mise sous tension, l’appairage avec le téléphone, le volume, la navigation (pause / piste suivante / piste précédente) et les appels (répondre / pause / raccrocher). A la sortie de la boîte, le casque Aftershockz s’allume et se lance de manière très intuitive. La liaison avec le téléphone via Bluetooth est facile et il a reconnu du premier coup les différents appareils que nous lui avons présentés. Deux appareils peuvent d’ailleurs être gardés en mémoire en même temps, une bonne chose si on souhaite partager le casque avec quelqu’un.

Lorsqu’on met l’Aeropex pour la première fois, les sensations sont un peu surprenantes. L’arceau flotte derrière le crâne et on se demande comment tout cela va pouvoir rester stable et en place sur le terrain. En mouvement, on réalise rapidement que le dispositif ne bouge pas de part et d’autre des oreilles et c’est ce qu’on lui demande. Toutefois, l’arceau est déjà entré en contact avec un tour de cou que nous portions pendant notre test et on imagine qu’il pourrait également s’entrechoquer avec un gros sac à dos. Aucun problème à signaler avec le casque (de vélo) en revanche, mais on apprécierait quand même une version sans arceau, avec deux écouteurs séparés. Côté ergonomie encore, le système n’empêche pas l’utilisation de lunettes mais selon les modèles, il pourra faire remonter légèrement les branches au niveau des oreilles.

Côté audio maintenant, il faut dire qu’on était particulièrement attirés par cette solution pour écouter de la musique ou un podcast pendant un effort physique. Les premiers tests sont impressionnants et, sans bouger, vous continuez d’entendre distinctement votre environnement. La qualité du son est tout à fait correcte et convient pour une utilisation en extérieur, sans toutefois rivaliser avec un casque audio traditionnel haut de gamme. Cela se sent notamment sur les basses fréquences, moins présentes, et lorsqu’on met le volume assez fort car on sent alors les vibrations du casque.

C’est moins sensible en appel où la voix de l’interlocuteur est parfaitement claire. Le micro fonctionne lui aussi très bien et il est impossible pour la personne à l’autre bout du fil de deviner que vous n’utilisez pas votre téléphone mais le casque.

L’autonomie est excellente et va bien au-delà des 8 h annoncées par la marque. Nous avons compté jusqu’à 10-11 h d’écoute avant que le casque ne nous annonce « low battery », synonyme qu’il est temps de mettre l’Aeropex sur son chargeur.

Le concept de transmission par conduction osseuse est donc particulièrement efficace, même en pleine séance de sport, mais on distingue quelques limites. La première concerne l’étagement du niveau sonore qui manque de précision, le volume nous a souvent semblé soit trop faible soit trop élevé, sans réel juste milieu.

La deuxième limite que nous avons identifiée concerne la perception de l’environnement extérieur et l’importance de la position de la source du son. En course à pied ou en vélo, on distingue nettement les bruits situés clairement sur le côté de l’oreille mais moins bien les bruits arrivant devant ou derrière nous, comme des voitures par exemple. Sur route, le vent est également assez présent et masque encore un peu plus les autres bruits. On entend mieux une voiture arriver qu’avec des écouteurs mais on n’est pas la hauteur de ce qu’on peut entendre « oreilles libres », sans casque ou écouteurs.

Enfin, la dernière concerne la polyvalence du produit. Comme on a pu le voir, il est assez bien adapté à une pratique sportive mais n’imaginez pas l’utiliser comme votre casque audio du quotidien. En effet, il est impossible de s’isoler avec l’Aeropex comme on peut le faire avec des écouteurs ou un casque audio classique. La marque fournit bien des bouchons d’oreilles à utiliser dans ce cas, puisque la conduction osseuse fonctionnera toujours, mais c’est un peu absurde et pas très pratique de devoir mettre des bouchons d’oreilles et un casque en même temps… Par ailleurs, la conduction osseuse est doublée d’un petit haut-parleur pour améliorer la clarté du son et lorsqu’on monte le volume, on fait vite profiter nos « voisins » de notre musique. Ce n’est pas gênant en extérieur car c’est relativement bien masqué par les bruits de l’environnement, mais en statique, cela s’entend tout de suite. Enfin, la housse souple est agréable à l’œil et au toucher mais finalement assez encombrante et mal dimensionnée au regard de la taille et de la forme du casque.

Verdict

La conclusion de notre test réalisé par plusieurs personnes, à VTT, sur route et en course à pied, met en lumière un produit qui est le fruit d’une superbe idée. La réalisation est globalement bonne, mais on sent toutefois qu’on se heurte à des limites qui sont plus de l’ordre de la physique que de la conception. Est-il possible d’arriver à un résultat et à une filtration du son encore meilleure ? L’avenir nous le dira. En tous cas, ce casque Aftershockz Aeropex apporte un réel plus pour qui aime s’entraîner en musique, mais il faut garder en tête qu’un tel produit est encore plus sujet au compromis qu’un casque audio traditionnel. Le prix est élevé pour ce modèle haut de gamme mais l’offre commence bien plus bas, avec des modèles sans fil à partir de 79,95 € en sacrifiant un peu de poids et d’autonomie.

Aftershockz Aeropex

169,95 €

26 g (poids fabricant)

  • Autonomie
  • Efficacité de la transmission par conduction osseuse
  • Confort global
  • Qualité de son correcte
  • Sensible à la position de la source sonore
  • Etagement du volume
  • Prix
  • Pas très pratique en utilisation au quotidien

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : aftershokzfr.com

Cintre & potence Truvativ Descendant : imposants mais tolérants

Les postes de pilotage en 35mm de diamètre ont tendance à se répandre de plus en plus, surtout dans les disciplines dites « gravity ». Le but : offrir plus de rigidité au niveau de la jonction cintre-potence. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Plusieurs essais nous ont fait douter et critiquer ce choix par rapport au bon vieux 31,8mm. Mais ici, avec ce duo Truvativ Descendant, nous avons pour la première fois trouvé un ensemble en 35mm qui nous a semblé plus tolérant et cohérent.

Reste que la base du journalisme, c’est de toujours se remettre en question et rester curieux par rapport aux nouveautés. C’est donc avec l’esprit ouvert que nous avons monté et testé ce nouveau poste de pilotage Truvativ Descendant 35mm.

S’il a attiré notre attention c’est parce que, alors que les concurrents mettent toujours l’accent sur la rigidité dans leur communication sur le 35mm, la marque du groupe Sram annonce pour sa part avoir travaillé sur l’absorption des vibrations et le confort de roulage malgré le diamètre important. Voilà qui mérite vérification sur le terrain !

Mais avant d’aller rouler, faisons un rapide tour du propriétaire. Commençons par le cintre, qui est en carbone. Le choix de ce matériau est inévitable si on veut pouvoir offrir un minimum de filtration des vibrations malgré le diamètre imposant. C’est d’ailleurs sur le choix des fibres et leur disposition que Truvativ a joué pour permettre à ce cintre Descendant de se déformer légèrement. Ce qui aurait été impossible en aluminium, qui reste un matériau intéressant quand on cherche à garder un tarif plus accessible, mais dont les possibilités au niveau mécanique sont moins étendues que pour le carbone qui permet de faire beaucoup plus de choses.

Ce cintre Truvativ Descendant 35mm a une largeur de 800mm, qu’on peut raccourcir jusque 760mm. Le rise (rehausse par rapport à la potence) est de 25mm, l’up-sweep (inclinaison vers le haut) de 5° et le backsweep (inclinaison vers l’arrière) de 9°, ce qui sont des valeurs sûres pour ce type de cintre et pour une bonne ergonomie au niveau des poignets. Il est aussi disponible en version coupée d’origine à 760mm avec 20 mm de rise, ainsi que dans plusieurs version « collab » qui se distinguent par une déco spécifique (Troy Lee Design, Jérôme Clementz replica, etc). Notez enfin qu’il est aussi disponible en 31,8mm de diamètre.

Il dispose d’une très belle finition matte, ainsi que d’un vernis granuleux au niveau de la potence pour améliorer le grip entre les deux pièces et éviter les couples de serrage trop importants. Sur la balance, il pèse 205g, ce qui est dans la bonne moyenne pour ce genre de cintre (par comparaison, un Race Face NextR 35 est annoncé à 210g). Le tarif annoncé est de 198€, ce qui est aussi dans la moyenne des concurrents.

La potence est quant à elle en aluminium 7075T6. Elle adopte un design anguleux, qui montre un double souci, de gain de poids d’une part, et de bonne rigidité en torsion d’autre part.

Elle est disponible en 40, 50 et 60mm de long et nous l’avons pesée à 135g en 50mm, ce qui est un score très honorable pour une pièce aussi massive et dotée de visserie acier. Elle est vendue au prix de 70€.

Cintre & potence Truvativ Descendant 35 : le test terrain

Encore très récemment, nous avons été désarçonnés par la rigidité trop importante offerte par le poste de pilotage Race Face NextR du Kona Hei Hei et, jusqu’à présent, nous n’avions encore jamais testé de cockpit en 35mm que nous n’avions pas trouvé inutilement rigide, entraînant une fatigue des bras à cause d’une moins bonne filtration des vibrations par rapport à un ensemble en 31,8mm. Quant au gain du 35mm au niveau torsion, s’il est bien perceptible et parfois utile, il ne nous semble pas décisif. Mais cet ensemble Truvativ Descendant 35mm est le premier qui réussit à nous faire changer d’avis, au moins en partie.

Ici, il semble bien y avoir un petit quelque chose de différent et ce que Sram annonce n’est pas juste un discours marketing. Si on juge qu’ils sont importants, on bénéficie des avantages du 35mm au niveau de la précision de pilotage, avec un poste de pilotage qui se déforme très peu, voire pas en torsion et d’avant en arrière, mais il y a ici une vraie tolérance verticale qui le rend bien plus agréable sur la durée.

Lors de longues descentes et de sorties de plus de 2h, nous n’avons ressenti aucun engourdissement des doigts ou de fatigue des poignets, alors que c’est presque une constante avec les autres postes de pilotage en 35mm que nous avons eu l’occasion de rouler (et nous parlons à grips égaux, puisque nous prenons quasi systématiquement soin de les changer sur nos vélos de test). Quant à la potence, elle fait bien son job en se montrant un prolongement cohérent du cintre.

Verdict

Nous restons toujours assez réservés quant à l’utilité réelle des postes de pilotage en 35mm de diamètre, surtout pour des pilotes légers et fins. Mais dans cette famille, le Truvativ Descendant 35 est le premier à nous convaincre réellement. Rigide en torsion et donc précis, il offre les avantages de l’interface 35mm sans le principal inconvénient, à savoir le côté « marteau piqueur/barre à mine » de tous les concurrents que nous avons testés jusqu’ici. Bref, si vous êtes tentés par le 35mm ou que vous avez déjà ce type de poste de pilotage sur votre vélo et que vous cherchez un cintre plus tolérant que celui monté d’origine sur votre monture, ce Truvativ Descendant 35 est une piste que nous vous conseillons d’explorer. 

Cintre & potence Truvativ Descendant 35

198€ (cintre) & 70€ (potence)

205g (cintre) & 135g (potence)

  • Rigide en torsion et précis...
  • Mais tout de même souple en vertical et tolérant
  • Très belle finition
  • Nous restons toujours réservés quant à l'utilité réelle des cockpits en 35mm...
  • RAS

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Par Léo Kervran