Rouler en hiver : les indispensables de la rédaction

Par Christophe Bortels -

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Rouler en hiver : les indispensables de la rédaction

Vêtements, accessoires, composants : nos journalistes vous présentent leurs produits préférés pour affronter les mois les plus froids et humides de l’année !

Le froid, le vent glacial qui engourdit le visage, les doigts et les orteils qu’on ne sent plus, le nez qui coule, le sol boueux ou gelé, parfois même couvert de neige : pas de doute, l’hiver est de retour. Chez Vojo, on n’est pas du genre à s’arrêter de rouler dès que les températures baissent, bien au contraire ! Mais encore faut-il être correctement équipé… Heureusement, le marché regorge de produits performants pour vivre sereinement cette période si particulière. Chaque membre de la rédaction a donc sélectionné des vêtements, accessoires et composants qu’il apprécie particulièrement et vous fait part de son expérience. Oubliez les pseudo guides d’achat sponsorisés par les marques, ici pas de pub cachée, pas de placement de produit, que de l’expérience terrain… et un brin de subjectivité, évidemment. Voici donc les indispensables de Léo, Paul, Oli et Tof !

Des gants 100% Brisker (Tof)

A chaque fois que les températures se font plus fraîches, je me pose la même question : où ai-je rangé mes Brisker ? Conçus par 100%, ces gants sont matelassés sur le dos de la main, ce qui crée un effet thermo et permet de conserver les mains au chaud. Rien de révolutionnaire me direz-vous, on retrouve ça sur plein d’autres gants. L’avantage ici, c’est que la partie couvrant la paume est elle en tout point similaire à ce qu’on retrouve sur un gant d’été. Du coup, je conserve de très bonnes sensations sur les grips et les commandes. Pour une pratique VTT, c’est très appréciable…

Pour autant, les Brisker ne sont pas miraculeux. En VTT, ils prennent la place de mes gants d’été dès qu’on passe sous les 10°, et je roule avec même s’il gèle. Evidemment, en début de sortie, les mains sont froides comme le reste du corps, mais dès qu’on est dans l’effort on se réchauffe et tout rentre dans l’ordre. Pour des sorties plus roulantes par contre, faute de véritable membrane coupe-vent, ces gants ne suffisent plus. Je les utilise aussi en route, et jusqu’à 5 ou 6° ça fait le job, mais en dessous de ça je dois les troquer pour des gants plus rembourrés… plus chauds donc, mais au détriment du feeling sur les commandes. En route, ce n’est pas bien grave, mais en VTT j’ai plus de mal à faire ce sacrifice.

J’ai souvent trouvé la durabilité des gants 100% assez moyenne, mais force est de constater que ces Brisker vieillissent plutôt bien. Après trois ou quatre hivers, ils sont encore dans un très bon état. Quelques coutures qui s’effilochent, des marquages en silicone sur la paume et les doigts qui sont partis, rien de plus. Quant aux velcros pour ajuster les gants à hauteur du poignet, ils ont perdu de leur vigueur au fil du temps, mais ils tiennent toujours…

Prix : 29,50 €

Des lunettes 100% Speedcraft Photochromiques (Paul)

Cela fait quelques mois qu’elles ne me quittent plus, mais ces lunettes 100% Speedcraft sont encore plus pertinentes en hiver avec leur large écran qui nous protège des protections, combiné à la technologie de verres photochromiques.

Sur le nez, les lunettes ne sont pas les plus confortables que j’ai pu essayer, mais on peut ajuster les petits pads qui reposent sur le nez. Toutefois, la monture est bien stable et protège nos yeux des projections. Le verre réagit à la luminosité extérieur et se fonce ou s’éclaircit très rapidement, si bien qu’on n’a jamais l’impression de voir sa teinte changer. Les couleurs ne sont pas altérées et on conserve une vision claire en toutes circonstances. C’est ainsi une lunette qu’on peut porter partout, tout le temps, et sans se soucier de la fin de sortie quand le soleil tombe vite dans les bois. Autre point positif après quelques mois : le verre semble solide et peu sensible aux rayures !

Prix : 219 €

Un pantalon Simond Alpinisme (Léo)

Il n’est pas conçu initialement pour le VTT mais le pantalon alpinisme de Simond est probablement mon produit préféré de toute ma panoplie « mauvaise météo ». Simond, la plupart d’entre nous la connaissent depuis son intégration au groupe Decathlon en 2008, mais la marque est bien plus ancienne puisqu’elle fut fondée en 1860 par François Simond, un forgeron de Chamonix, et affiche donc 160 ans d’histoire dans le secteur de l’alpinisme et de la montagne.

Aucun rapport avec le VTT a priori et ce n’est d’ailleurs pas pour faire du vélo que j’avais au départ acheté ce pantalon, mais ce dernier a depuis fait preuve d’une belle polyvalence, en plus d’une solidité sans faille. Doté d’une doublure chaude à l’intérieur, il est conçu dans un tissu déperlant et coupe-vent à la fois résistant et élastique qui convient à merveille à la pratique du VTT. Quand on y a goûté, difficile de rouler avec autre chose dès qu’il fait un peu froid et/ou humide, d’autant qu’on peut très bien l’utiliser pour plein d’autres choses à côté.

La coupe est suffisamment proche du corps pour ne pas gêner les mouvements mais suffisamment large pour mieux protéger de l’humidité qu’un collant ou accepter des genouillères en-dessous et les accessoires (renforts côté intérieur à la cheville, réglage du diamètre de l’ouverture en bas des jambes, 2 grandes aérations, 2 voire 3 poches sur les dernières versions) sont aussi utiles en VTT que dans les autres activités. Après 6 ans d’utilisation et un bon paquet de chutes (forcément, ça glisse un peu plus en hiver), il est toujours en excellent état et n’affiche aucune marque d’usure. Enfin, avantage non négligeable, son prix est deux à trois fois inférieur à la plupart des pantalons de vélos prévus spécifiquement pour l’hiver…

Prix : 60 €

Des produits d’entretien simples et pas chers (Oli)

Je l’avoue bien volontiers, je suis assez « fashion victim » quand il s’agit de vélo (mais pas du tout dans d’autres domaines) et mon expérience ainsi que ma curiosité me poussent à m’intéresser avec ouverture d’esprit à toutes les tendances et nouveautés. Par contre, s’il y a bien un domaine où je reste très traditionnel et « vieille école », c’est le lavage de mon vélo !

Le premier conseil, c’est de laver son vélo rapidement après sa sortie, surtout en hiver, afin d’éviter que la boue colle en séchant sur le vélo. En partant de ce principe de base, un bon coup de tuyau d’arrosage et un petit coup de brosse (à poils doux pour le cadre/durs pour les pneus) va vous permettre de retrouver un vélo bien propre en quelques minutes à peine. Pas besoin de « produits miracles » souvent onéreux et toujours moins respectueux de l’environnement que de l’eau pure, même quand ils sont « biodégradables » ou « naturels ».

Par contre, quelques fois par an, il est intéressant de faire un nettoyage plus en profondeur et appliquer un « petit coup de polish » avec un produit adapté sur son cadre peut s’avérer intéressant (si vous voulez vraiment savoir, nous utilisons principalement le polish Bike7 et le Monkey Sauce, notamment avant de rendre les vélos aux marques après essai afin qu’il soit le plus proche possible du neuf, par respect pour la marque qui nous a prêté la machine et pour ceux qui suivront après nous). Mais utiliser 36 produits pour laver son vélo après chaque sortie, ce n’est pas prendre soin de son vélo, c’est juste céder aux sirènes du marketing.

Il est vrai aussi que certaines parties de notre vélo méritent un peu plus d’attention, et que l’usage de certains produits est intéressant… mais là non plus, pas besoin de céder aux sirènes du marketing. Pour la chaîne, un nettoyant multi-usages dégraissant ou du liquide vaisselle donnent d’excellents résultats. Ce n’est pas trop agressif (comme le sont certains dégraissants, y compris labellisés « vélo »), c’est efficace et surtout peu onéreux. Autre nettoyant/dégraissant efficace, sûr et peu cher (3€ la bombe en moyenne, peu importe les marques) : le nettoyant pour freins ! Vous le trouverez en magasin de pièces auto au meilleur prix, et vous pourrez l’appliquer sur vos freins et vos disques pour en retirer graisse et impuretés. Vous pourrez aussi vous en servir pour dissoudre des graisses incrustées sans risquer d’abîmer quoi que ce soit. Et comme il sèche très vite, on peut très vite appliquer un lubrifiant derrière si nécessaire.

Enfin, côté lubrifiants, là, par contre, ne lésinez pas sur la qualité et opter pour des produits spécifiquement développés pour le vélo a du sens. Beaucoup de sens même ! Oubliez la graisse (ON NE GRAISSE PAS SA CHAÎNE !!! On la huile !), le WD40 (qui est un dégrippant/désoxydant, pas un lubrifiant – même si la marque dispose aussi désormais d’une gamme de produits dédiés au vélo, dont des huiles) ou tout autre produit industriel de qualité douteuse. Je vous montre ici en images quelques-uns des lubrifiants que j’utilise le plus en ce moment, mais il y en a d’autres. Et cela mériterait un dossier complet… Allez, bonne résolution 2021, on va essayer de vous concocter ça !

Un pneu Maxxis Shorty 2.5 (Tof)

Ma relation avec le Maxxis Shorty avait plutôt mal commencé. J’avais eu l’occasion de l’essayer en section 2.3 il y a plusieurs années, à sa sortie, et ce que j’en avais surtout retenu, c’est un gros manque de grip et de confort sur les racines et les pierres. Pour un usage tranquille typé rando voire trail léger, ok, mais pour du plus engagé, c’était relativement effrayant… Et puis est arrivée la version 2.5 WT (Wide Trail, optimisé pour jante de 30-35mm de largeur interne). La révélation ! Enfin du volume, et le confort ainsi que le grip qui vont avec.

Ce qui fait la particularité du Shorty, ce sont évidemment ses crampons. Bien espacés, ils ne sont par contre pas très hauts sur la bande de roulement, ce qui lui donne des petits airs de pneu boue retaillé. Alors qu’on pourrait craindre d’être face à un produit de compromis, le terrain nous dit tout le contraire : le Shorty excelle dans le boue, purement et simplement, tout en ne « flottant » pas sur les roches et racines comme pourrait le faire un vrai mud et ses crampons nettement plus prononcés qui ont tendance à se dandiner sur terrain dur. Sa polyvalence est impressionnante et c’est le genre de boudin que je peux laisser sur mon vélo de l’automne au printemps sans aucun souci, sachant qu’il fera le job dans pratiquement toutes les conditions. A l’avant du moins, car son rendement moyen (mais pas aussi mauvais qu’on pourrait le penser) n’en fait pas le meilleur choix pour l’arrière, où je lui préfère le Minion DHR II.

Hélas, le Shorty n’est pas le pneu qui bénéficie du plus de déclinaisons dans la gamme Maxxis. Deux sections au programme, du 2.3 ou du 2.5 WT, tandis que niveau gommes et carcasses on retrouve du 3C MaxxTerra sur la version EXO (celle que j’utilise) et du MaxxGrip sur les déclinaisons plus renforcées que sont les DoubleDown et DH casing. La marque américaine fait donc pour l’instant l’impasse sur la carcasse Exo+. Dommage…

Prix : à partir de 40 € en VPC

Une tenue Fox Head Ranger Water (Paul)

Cette tenue, que je vous montre ici au grand complet, je l’ai découverte assez récemment, mais elle ne m’a pas vraiment quitté depuis. J’en étais convaincu depuis longtemps, une bonne veste étanche est un indispensable pour rouler en hiver, mais l’associer à un pantalon et des gants adaptés, c’est une révélation plus récente. On passe beaucoup de temps dehors, et ne pas appréhender une grosse journée de pluie est un confort incroyable, surtout quand on bosse !

Au pédalage, on ouvre les poches de la veste pour ventiler et on peut ouvrir le zip frontal en conservant la capuche et rester un minimum protégé de la pluie. On peut trouver plus respirant, mais j’aime la coupe de la veste, ajustée au niveau des mains (et des gants), de la taille, et la capuche n’est ni trop petite, ni trop grande. On conserve également une poche frontale à l’avant de la veste pour y glisser un téléphone. Pour le pantalon, j’avais peur de retrouver une sensation de « bâche » mais il n’en n’est rien ! Le pantalon respire et est très souple. Il nous protège bien de la pluie et, comme la veste, est très bien coupé et se resserrant au niveau des chevilles et en s’adaptant facilement à la taille.

Côté gants, c’est également une belle découverte puisque c’est une des premières fois que « j’accepte » de quitter des gants fins d’été au profit de modèles plus épais, mais restant bien au contact de la main. Ils sont un peu plus longs et ne sont pas trop chauds, mais me conservent bien à l’abri des éléments.

Ces trois pièces sont un coup de coeur car on s’y sent bien et l’ensemble est bien coupé. Ils ne sont toutefois pas exempts de défauts : la veste pourrait avoir de plus grandes aérations et plus de poches, le pantalon a des poches trop petites, et les gants ne permettent pas un déverrouillage de téléphone. Toutefois, dans mon armoire, je les place désormais comme un « must have » de l’hiver.

Prix : 200€ (veste) + 150€ (pantalon) + 45€ (gants)

Un tour de cou (Léo)

Un des produits les plus simples, et pourtant, que ferait-on sans lui l’hiver ? Popularisé par la marque espagnole Buff, le tour de cou multifonctions est fort utile en vélo pour se protéger la gorge et le bas du visage de l’air froid et de l’humidité en descente, voire en montée lorsque les conditions l’imposent. Facile à mettre ou à enlever, peu encombrant, il fait partie des essentiels que j’ai toujours avec moi d’octobre à mars-avril, au moins dans une poche de la veste ou du sac si je ne l’enfile pas dès le départ de la sortie.

De nombreuses variantes existent, en polaire, laine mérinos, Windstopper ou polyester classique, plus ou moins épais et plus ou moins élastique, avec ou sans masque médical intégré… A chacun de choisir selon ses préférences, son budget et ses goûts !

Prix : à partir de 4 €

De vraies bonnes chaussures hiver comme les Mavic XA Thermo (Oli)

Quand on roule en hiver, garder ses extrémités bien au chaud est d’une importance capitale. Pour les pieds, même si des couvre-chaussures peuvent faire l’affaire faute de mieux, disposer d’une paire de vraies bonnes chaussures hiver apparaît vite comme un must dont on ne peut plus se passer. Bien sûr, il s’agit d’un beau petit investissement (comptez minimum 150€ et souvent au-delà de 200€), mais croyez-moi, vous ne le regretterez pas.

Parmi les nombreuses paires que j’ai eu l’occasion d’essayer, outre Shimano et Lake qui ont dans leur gamme des produits que j’ai aussi beaucoup portés et appréciés, Mavic tient une place particulière dans mon armoire à chaussures, rayon hiver. Les Crossmax SL plus typées XC avaient déjà remporté notre grand test comparatif de chaussures hiver il y a quelques années (voir ici) et la marque m’a de nouveau séduit cette année avec les XA Thermo.

Assez volumineuses, très confortables, elles ne sont pas vraiment faites pour les amateurs de performances pures (la semelle n’est pas assez rigide et le pied pas tout à fait assez bien maintenu pour vraiment pédaler fort), mais elles sont par contre vraiment séduisantes pour tous les autres types de pratiques, de la simple rando à l’enduro. On garde les pieds au sec très, très longtemps, et donc on évite de se refroidir et on profite bien mieux de chaque sortie. Il est aussi très facile de marcher avec ce modèle. Bref, dès que les températures passent sous les 5°C, qu’il pleut, ou qu’il neige, elles ne me quittent plus.

Prix : 250€

Un garde-boue avant taille XL (Tof)

Oui, un garde-boue de ce genre c’est plutôt massif. Oui, ça peut même être disgracieux aux yeux de certains… Mais franchement, on s’y fait, a fortiori quand il s’agit de modèles qui suivent bien la courbe du pneu et qui sont donc un peu plus « low profile », plus discrets. Et puis surtout, quel bonheur d’entendre l’eau et la boue taper dans le plastique au lieu de nous remonter dans le visage ! On évite aussi une bonne partie des projections sur la partie avant du vélo, et notamment les joints de la fourche (ce que font aussi dans une certaine mesure les modèles plus minimalistes, mais pas tous).

Si il fait des merveilles lors des mois les plus humides – autrement dit l’automne et l’hiver, où il reste en permanence sur mon vélo -, ce type de garde-boue taille XL peut aussi être très utile à d’autres moments de l’année. Car même en été, on n’est jamais à l’abri lors d’une journée en bike park bien humide… Quand ça va vite, qu’il y a de la boue liquide et des flaques, ce net gain de protection est vraiment très appréciable. On atteint par contre les limites du concept dans la boue plus épaisse et collante. Dans ce cas, attention aux bourrages…

J’avais réalisé un dossier sur les garde-boue avant il y a près d’un an, et mes conclusions n’ont pas changé : c’est toujours le RRP ProGuard Bolt On qui a mes faveurs quand je roule avec la Fox 36 dont est équipée d’origine mon vélo, sur laquelle il se monte grâce à deux petites vis. Si par contre je teste une autre proue qui n’est pas équipée de ce type de pas de vis, alors j’installe le Mudhugger FRX, très couvrant et efficace lui aussi.

On pourrait a priori croire qu’il ne s’agit que de « bêtes » pièces en plastique moulé, et pourtant, tous les modèles ne se valent pas. Depuis la sortie du dossier en question, j’ai par exemple eu l’occasion de tester un autre garde-boue (acheté à l’arrache en magasin à l’étranger vu que j’avais oublié les vis du RRP à la maison…) : le Mucky Nutz MugGuard Long. Encore plus long, fourni avec des petits velcros réutilisables, il était plein de promesses. Sur le terrain, on se retrouve avec un produit très efficace, certes, mais surtout trop souple latéralement et qui vient donc taper en permanence dans le pneu de manière bien sonore… Et ce, malgré mes tentatives de le fixer plus fermement, en espérant limiter sa latitude de mouvement. En vain.

Prix : à partir de 30 €

Une veste Specialized Trail-Series Alpha (Paul)

Arrivée en début d’hiver, à peu près au même moment que la tenue Fox que je vous présentais un peu plus haut, j’ai découvert cette veste Trail-Series Alpha de Specialized qui s’y associe totalement. Elle arrive comme une deuxième, voir une première couche, pour assurer l’isolation thermique sous une veste de pluie. On s’imagine mal la porter directement dans la boue, sa membrane étant assez souple et sensible à l’humidité extérieure, mais elle évacue très bien la chaleur et on peut entamer la montée au chaud pour ouvrir ensuite progressivement le zip frontal, puis l’arrière de la veste.

L’ensemble est respirant et très agréable à porter par temps froid. Les manches sont ajustées, et le reste de la veste est assez ample. Sur les photos, je porte une taille M et on conserve une grande liberté de mouvement. La veste embarque une membrane Polartec Alpha Direct et est très légère quand on la porte. Elle est agréable comme une bonne vieille polaire, mais plus légère, plus souple et plus respirante !

Prix : 159,99€

Un t-shirt technique Odlo Performance Light (Léo)

En hiver plus que dans n’importe quel autre saison, l’évacuation de la transpiration est un point crucial : on se refroidit bien plus vite lorsque la peau est mouillée que lorsqu’elle est chaude. Le choix de la première couche est donc important afin de garder sa peau au sec le plus longtemps possible et en ce qui me concerne, l’Odlo Performance Light répond parfaitement à mes attentes.

La coupe est moulante mais le tissu est suffisamment élastique pour ne pas ressentir de sensation d’oppression et le niveau d’isolation « Light », le deuxième plus léger dans l’échelle Odlo, convient parfaitement à du VTT entre -4°C et 6°C. En effet, les gammes Warm et X-Warm sont très agréables en statique mais elles tiennent vite trop chaud lorsqu’on commence à bouger. Ensuite, il suffit d’ajuster le reste de son équipement selon le principe des 3 couches : une deuxième couche sous la forme d’un maillot ou d’une softshell pour tenir chaud si nécessaire et une troisième couche coupe-vent et imperméable ou au moins déperlante pour protéger de l’extérieur.

Le prix peut certes apparaître élevé, mais la qualité est clairement au rendez-vous et au final, l’investissement est largement rentabilisé : mon exemplaire affiche aujourd’hui 7 ans au compteur et il est toujours parfaitement utilisable, aucune couture n’a lâché et les tissus ne se sont détendus que de façon minime.

Prix : 60 €

Une lampe Hope R2 (Tof)

Une précision, d’emblée : si je mets ici en avant cette Hope R2, c’est parce que je l’utilise depuis plusieurs années maintenant, mais mes considérations s’appliquent à bien d’autres modèles disponibles sur le marché, pour peu qu’ils soient puissants et solide, et donc adaptés au VTT. D’autant que si les lampes Hope sont de bons produits, elles ne sont pas vraiment données. Ok, on trouve encore plus cher, chez Lupine par exemple, mais il y a aussi bien moins cher. Notamment les fameuses lampes « chinoises » vantées par tant d’utilisateurs…

Chère ou bon marché, une lampe permet en tout cas de rouler tôt le matin ou en fin d’après-midi et en soirée quand les journées se font plus courtes en hiver. Rider de nuit, c’est aussi une autre manière de rouler, la perception de notre environnement change, les repères aussi du coup, bref, on redécouvre ses traces habituelles. Idéal quand on en est réduit à parcourir encore et encore les mêmes chemins près de chez soi, dans le cas tout à fait improbable où notre pratique serait par exemple limitée à une certaine durée et surtout à un certain périmètre en raison d’une crise sanitaire mondiale. Hum…

Comme en VTT le but est surtout de voir et pas seulement d’être vu, la puissance de la lampe est primordiale. Ma Hope est annoncée à 1000 lumens mesurés à pleine puissance (il y a 6 modes, dont un clignotant), ce qui me semble être un minimum en tout-terrain. Pour les sorties calmes, la lampe prend place sur mon cintre, avec l’avantage de pouvoir fixer la batterie sur le cadre et de bénéficier d’un éclairage qui met en évidence les aspérités du terrain grâce au décalage entre la source de lumière et l’axe du regard qui crée du contraste.

Si par contre c’est du technique qui est au programme, alors je privilégie le casque pour fixer la lampe. Dans cette configuration, la lumière suit le regard au lieu d’éclairer l’extérieur du virage alors qu’on est déjà focalisé sur la suite de la trace… Inconvénient : les contrastes sont très atténués, la source de lumière se trouvant relativement proche de l’axe du regard. Il faut aussi généralement placer la batterie dans une poche de maillot ou de veste, voire dans un sac si on en porte un. Evidemment, si le budget le permet, l’idéal pour les sorties enduro nocturnes est de combiner lampe sur le cintre et lampe sur le casque. Là c’est vraiment royal, et si on n’a pas tout à fait l’impression de rouler comme en plein jour, on n’en est vraiment pas loin !

Prix : 215 € avec batterie 2 cellules, 250 € avec batterie 4 cellules (version utilisée ici)

Retrouvez notre grand comparatif des lampes ici : www.vojomag.com/dossier-eclairages-velo-11-lampes-pour-plus-de-lumiere-dans-lobscurite

Une collection complète de Vojo Volume 1, 2 et 3 (à défaut de Volume 4…) !

Bon, d’accord, pour le coup, on va vraiment manquer d’objectivité… un peu comme tous les parents quand ils parlent de leurs enfants. Et oui, c’est trois bouquins, ce sont un peu comme nos bébés à nous. Pour cause d’année bouleversée à cause de vous savez quoi, il ne nous aurait pas été possible de vous proposer un Volume 4 de qualité. Nous avons donc préféré ne pas en sortir cette année. Par contre nos trois premiers Volumes restent disponibles chez notre partenaire Probikeshop qui s’occupe de la distribution et qui nous file un sérieux coup de pouce pour la logistique.

C’est vrai, le Volume 1 est (presque) épuisé, mais il nous en reste tout de même quelques exemplaires que nous distillons au compte-gouttes à ceux qui veulent compléter leur collection, et il n’est pas exclu qu’un petit stock refasse son apparition très bientôt chez Probikeshop. Restez attentifs ! Et si vous ne les avez pas encore ou que vous ne connaissez pas, courez vous acheter ces petites pépites que nous avons mis tout notre cœur à réaliser. Il n’y a pas mieux pour occuper ses longues soirées d’hiver, pour laisser sa télé bien éteinte et pour oublier son smartphone l’espace de quelques heures.

Pour commander : https://www.probikeshop.fr/vojo/m/915.html

ParChristophe Bortels