Portfolio | GRG Gravel 2025 : sous le soleil inattendu

Par Christophe Bortels -

  • Nature

Portfolio | GRG Gravel 2025 : sous le soleil inattendu

Dans l’ombre du Grand Raid Godefroy et son célèbre marathon, le GRG Gravel se fait doucement sa place et en était cette année à sa 3e édition. Les prévisions météo annonçaient le chaos mais un petit miracle a finalement retenu la pluie et a même amené du soleil sur Bouillon ! Portfolio :

Ça fait maintenant de nombreuses années que le célèbre marathon du Grand Raid Godefroy est précédé le samedi par le GRG Enduro, et depuis 2023 par le petit dernier de la famille GRG : une épreuve gravel.

Pour cette 3e édition – et malgré les prévisions météo pas très engageantes -, ils étaient un peu plus de 150 à s’aligner sur l’une des deux distances au programme : 60 et 110 km, avec un départ commun et une séparation entre les deux parcours au kilomètre 25.

Un dernier ajustement de pression de pneu…

… et à 10h, c’est parti !

Le rythme est soutenu dès les premiers mètres.

D’ailleurs, le peloton a explosé dans la première longue montée du parcours et ce sont de petits groupes qui se succèdent.

Le gravel, une autre manière de découvrir la très belle région de Bouillon au fil de la Semois.

Le terrain est humide suite aux averses des jours précédents mais la pluie prévue en abondance attendra finalement la fin d’après-midi pour s’abattre sur la région. Un petit miracle !

Un franc soleil sera même de la partie par moments…

Un pied sorti pour assurer ses trajectoires sur un terrain malgré tout glissant.

Même si elles sont encore en nette minorité, les femmes sont de plus en plus nombreuses sur les épreuves comme celle-ci et on s’en réjouit.

L’incontournable passage sur le pont de Chassepierre, pile au point le plus au sud du parcours dans la boucle propre au 120 km.

Ça c’est gravel !

Le terrain oscille entre pur gravel, pistes cendrées, chemins larges plus caillouteux et singletracks.

Des portions routes viennent de temps en temps soulager les organismes des vibrations.

Ce n’est pas tous les week-ends qu’on voit un organisateur participer à son propre évènement. Samedi dernier, c’était le cas de Jérôme Grâces, chef d’orchestre du GRG et aligné sur le 60 km (avec une 7e place à la clé).

Pas plus vite qu’à fond !

Si le GRG Gravel est une course chronométrée, libre à chacun d’y participer à son rythme, de rouler en VTT si on n’a pas de vélo de gravel, de prendre le temps de s’arrêter aux ravitos, etc. Le principal, c’est de se faire plaisir et de profiter de la nature !

Aux avant-postes, ça s’est tiré la bourre à trois une bonne partie de la course.

Les protagonistes : Bram Rombouts, Mathias Cloostermans et Merlijn Decoster. Le rythme est soutenu, et la fin de course est d’autant plus éprouvante qu’un vent de face assez fort vient mettre son grain de sel sur les plateaux bien dégagés dans les 20 derniers kilomètres.

C’est finalement Mathias Cloostermans qui remporte le 110 km au sprint devant Bram Rombouts.

Lâché en fin de parcours, Merlijn Decoster termine à 43 secondes du duo et complète le podium scratch.

Ces trois-là étaient sur une autre planète puisqu’ils relèguent leurs plus proches poursuivants à pratiquement 15 minutes !

Chez les femmes, Julie Sap signe une belle 14e place au scratch et s’impose devant Kimberly Peeters et Nele Pipeleers. Le 60 km est quant à lui remporté par Anthony Dovifat et Anne Counet.

Rendez-vous en 2026 pour la 4e édition du GRG Gravel !

Par  Christophe Bortels