Vidéo | Maël Feron : grimper la Megavalanche pour mieux la descendre

Par Adrien Protano -

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Vidéo | Maël Feron : grimper la Megavalanche pour mieux la descendre

Dans le style idée (génialement) débile, Maël Feron vient de frapper fort : grimper au sommet du Pic Blanc à 3300m d’altitude pour prendre le départ de la Megavalanche.

Est-ce que tu peux nous expliquer ce projet un peu fou ?

« Cette année, j’ai décidé de rendre ma Megavalanche un peu spéciale en pédalant depuis la ligne d’arrivée jusqu’au départ pendant que tout le monde utilise le télésiège. Je suis parti à minuit d’Allemond, où la course se termine, avec un objectif : atteindre le Pic Blanc à 3300 m à temps pour le départ de la Megavalanche.

Après 7 heures et 30 minutes, 38 km pour 2800 m de dénivelé et une ascension du glacier en crampons, j’y suis arrivé. Pourtant le plus dur restait à faire : la course avec son fameux départ groupé ».

Comment s’est passé la course justement ?

« Au sommet, je ne me sentais pas très bien : altitude, froid, fatigue, mais j’étais en première ligne et je n’avais pas le temps de douter. Et puis… un déclic s’est produit. Mes jambes étaient légères, mon esprit aussi. Je n’ai pas pris de risques, mais j’ai poussé, je me suis laissé porter, et j’ai pris beaucoup de plaisir à rouler vite ».

Et tu signes un très bon résultat n’est-ce-pas ?

« J’ai fini en 4e position après 40 minutes de course. Je n’arrive toujours pas à y croire ».

Qu’est-ce-que tu retiens de cette aventure ?

«        »

Partir à minuit, gravir 2800 m de dénivelé, affronter un glacier à crampons… et finir 4e à la Megavalanche : dans la catégorie des idées brillamment absurdes, Maël Feron vient de poser une sérieuse référence. Chapeau. 

Crédit photo : Marvin Gourdol/Téo Level. 

Par  Adrien Protano