Preview | En reconnaissance sur l’enduro de Banneux – BEC #3

Par Olivier Béart -

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Preview | En reconnaissance sur l’enduro de Banneux – BEC #3

C’est désormais devenu une habitude : afin de valider les traces et de faire part de leur expertise, les organisateur des autres manches de la Belgian Enduro Cup sont invités à venir découvrir les traces des nouvelles manches qui rejoignent ponctuellement le calendrier. Cette année, le petit nouveau, c’est Banneux. Vojo s’est invité lors de cette matinée, en compagnie d’un invité de marque, Martin Maes. Découverte :

Depuis que ses jeunes enfants fréquentent l’école du coin, il a rejoint le comité organisateur de la randonnée organisée par cette dernière et qui a acquis au fil des ans une solide réputation. Elle connaît d’ailleurs un grand succès, et l’édition 2018 a accueilli pas moins de… 1600 partants ! Pour 2019, J-F a proposé d’ajouter un enduro au programme sur la journée du samedi 1er juin (la rando ayant toujours lieu le dimanche). Et celui-ci fera figure de 3e manche de la Belgian Enduro Cup 2019.

C’est devenu une tradition, quand un petit nouveau arrive, les autres organisateurs de la Belgian Enduro Cup et son coordinateur Greg Masson sont invités à venir donner leur avis sur les traces et à dispenser leurs précieux conseils pour faire en sorte que tout soit au poil le jour J. A cette occasion, nous nous sommes glissés dans le groupe, relevé aussi par la présence de Martin Maes, de retour en Belgique entre deux Enduro World Series.

Au menu, 31km et un bon 1100m de dénivelé répartis sur 6 spéciales. Pour la plupart, elles comportent des sections aménagées spécialement pour l’occasion par Jean-François et quelques comparses.

Tracé sur les versants de la Vesdre, petit cours d’eau local, il se veut particulièrement varié, technique et engagé sans être extrême. Il y a du raide dans de la terre un peu souple qui permet des appuis généreux…

Du plus rapide et sinueux sur des chemins existants…

Et puis même quelques originalités comme ce passage sur un éperon rocheux, vraiment sympa à rouler mais qui peut s’avérer délicat en course.

Ce petit passage mérite vraiment le détour, comme le montrent ces images.

Mais il fait débat car, même s’il n’y a rien de difficile, la moindre erreur peut se payer cash et les organisateurs ne veulent prendre aucun risque. C’est un des aspects importants de ce genre de repérage, qui permet de réfléchir sur la pertinence de certains passages et les aménagements nécessaires pour que le plaisir soit au rendez-vous.

Cerise sur le gâteau, l’enduro de Banneux fera office cette année de championnat de Wallonie (au passage, cela occasionne des frais supplémentaires, qui ont été couverts par un gentil sponsor, Alain Pneus, pas tout à fait inconnu dans le milieu puisqu’il s’agit d’un des traceurs de l’enduro de l’Amblève !)
Si vous souhaitez être de la partie le 1er juin, n’hésitez plus : il reste encore des places mais 270 des 350 plaques disponibles ont déjà trouvé preneur ! Attention aussi, si cet article vous donne envie d’aller rouler dans le coin, fort bien, mais ne le faites pas n’importe quand et n’importe comment. Il est interdit d’aller repérer les traces afin de conserver de bonnes relations avec le DNF et les propriétaires privés qui donnent les autorisations de passage. Puis, c’est aussi fun de garder l’esprit de « pilotage à vue » qui prévaut dans les enduros belges depuis leur création.

Plus d’infos et inscriptions : https://www.endurocup.be/0130/fr/4/Inscriptions – http://www.vttbanneux.be

ParOlivier Béart