Nouveauté | Pirelli Scorpion Race : la performance enduro/DH sans compromis

Par Léo Kervran -

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Nouveauté | Pirelli Scorpion Race : la performance enduro/DH sans compromis

Après 2 ans de développement, Pirelli dévoile aujourd’hui son offre Scorpion Race, des pneus de DH et d’enduro conçus avec l’aide de Fabien Barel ainsi que de l’équipe Canyon-Pirelli et pensés pour la performance sans compromis. Voici toutes les informations :

Si les noms reprennent la nomenclature habituelle de la marque, tout est entièrement nouveau : carcasses, gommes et dessins.

Côté carcasse, les Scorpion Race se déclinent en deux versions :

  • l’Enduro, en tringles souples, propose une structure double pli en 120 tpi doublée d’un renfort sous la bande de roulement
  • la DH, plus robuste, repose sur une enveloppe double pli en 60 tpi cette fois avec renfort sous la bande de roulement et sur les flancs. Elle a par ailleurs droit à des tringles rigides, plus lourdes que les tringles souples mais qui réduisent le risque de déjantage.

Fabien Barel nous explique que la marque a particulièrement mis l’accent sur le contrôle de la déformation : « On veut un pneu qui se déforme en frontal pour le confort mais qui tient en latéral dans les appuis, qui ne roule pas d’un côté à l’autre. Et en même temps il faut que le pneu ait un peu cette capacité à se déformer en latéral, dans un pierrier c’est ce qui t’évite de rebondir partout. » Un juste milieu qu’on imagine pas évident à trouver…

Au niveau gomme, c’est une première dans l’histoire de Pirelli : pour ces pneus, la marque a mis de côté son concept Smart Compound (une seule gomme pour tout le pneu) et passe sur du bi-gomme, avec un mélange très tendre et souple en surface et un autre de même dureté mais moins sensible à la déformation dans le « noyau » des crampons, de façon à leur assurer une certaine tenue et mieux contrôler leur comportement.

Reste les crampons : pour ces 4 nouveaux dessins, Pirelli a cherché le grip bien sûr, comme pour tout bon pneu de course, mais aussi ce qu’on pourrait appeler la prédictabilité. A nouveau, Fabien Barel détaille : « On préfère un pneu qui a un point de grip un peu moins loin mais qui va vraiment prévenir qu’il va se mettre à glisser, avec un bon ressenti de la perte d’adhérence et qui raccroche derrière, qu’un autre qui va avoir son point de grip peut-être un peu plus loin mais quand il décroche, c’est fini. Quand le pilote sait ce que va faire le pneu ça lui permet de rouler vraiment, il n’est pas surpris. »

Autre objectif avec ces quatre dessins, proposer une gamme complète qui couvre toutes les conditions d’utilisation. Le M se veut ainsi polyvalent avant / arrière, avec la possibilité de couper le crampon central en cas de besoin (il est dessiné pour), le T se destine plutôt à une monte arrière (à coupler avec un M ou un S à l’avant) et le S puis le Mud (non représenté ci-dessus) rentrent en piste pour les terrains les plus souples.

Le tarif est directement dépendant de la carcasse : la version Enduro est commercialisée au prix de 89,90€ tandis que la carcasse DH est affichée au prix de 84,90€. Ils sont optimisés pour des jantes entre 28 et 30 mm de largeur interne mais tous n’ont pas la même section : Scorpion Race M, T et S sont proposés en largeur de 2,5’’ tandis que le Mud s’arrête un cran en dessous, en 2,4’’.

Nous avons pu les découvrir sur le terrain en version DH au guidon d’un Canyon Sender et les premières sensations se sont montrées prometteuses. Nous venons maintenant de recevoir une paire de Scorpion Race en carcasse enduro, rendez-vous dans quelques temps pour l’essai complet !

Plus d’informations : pirelli.com

Photo Mountain Bike Connection Summer – Mirror Media

ParLéo Kervran