L’Urban DH de Grasse, c’est ce week-end !
Par Olivier Béart -
Ce dimanche 19 novembre, se déroulera la 4e édition de l’Urban DH de Grasse, dans le Sud de la France. Pour se mettre dans le bain, voici un aperçu du programme ainsi qu’une petite interview de la star de la discipline et vainqueur l’an dernier, Thomas Slavik.
Des 100 places au départ, il n’en reste que quelques-unes (sur urbandh.fr) et on trouve déjà une sacrée guest-list de top riders parmi les inscrits. Cela va du champion de Finlande Petteri Leivo, à celui du Portugal et 4e de la dernière Méga de l’Alpe d’Huez Jose Borges. Il y aura aussi quelques-uns des meilleurs Belges comme Nico Mathieu et Nico Simon, l’anglais Harry Molloy (8 saisons de World Cup au compteur), son compatriote Ben Moore 5e l’an passé et vainqueur de l’Urban de Singapour ; Camille Servant l’enduriste 2e l’an passé, Seb Claquin toujours pas loin de la gagne et un nouveau venu, Alex Fayolle, qui pourrait bien donner du fil à retordre au tenant du titre, la machine à gagner tchèque Tomas Slavik. A moins que l’enfant de Grasse désormais expatrié au Canada et vainqueur à Taxco, Remy Metailler, mette tout le monde d’accord.
Bref, impossible de faire un pronostic sur ce tracé d’ 1,2 km ultra pentu, truffés d’obstacles naturels comme les centaines d’escaliers dévalés à plus de 50 km/h, les zigzagues à ras les murs à travers les ruelles étroites ou les aménagements spécifiques pour la course comme les wall rides et autres road gap ou les spectateurs se massent pour encourager les riders dans une ambiance incroyable.
En prélude à l’événement, nous avons demandé à Lionel Beccari, traditionnel speaker de l’événement, de poser quelques questions à Thomas Slavik, star incontestée de la descente urbaine.
Thomas, vos images en caméra embarquée de l’édition 2016 ont fait le tour du monde avec plus de 500 000 vues, pourquoi les gens aiment tant ce genre d’images et pourquoi vous aimez tant ce format de course Urban DH ?
C’est unique de rouler sur de tels parcours, tout est plus grand, plus rapide et surtout plus étroit que les autres courses de VTT. Alors, si vous faites la moindre erreur, vous le payez cash. Vous n’avez pas de seconde chance et, à Grasse, à la moindre faute, c’est de suite dans une maison ou le mur. Un peu comme à Monaco en F1 sauf que là, même si Xtrem Évents travaille super bien pour nous protéger au max, il n’y a pas des rangées de protections pour amortir. Du coup, sur la vidéo on ressentait très bien cet engagement, le niveau de prise de risque qu’il faut mettre pour gagner la course et les gens ont tous dit « wahou » !
L’an passé, vous avez été le premier rider de l’histoire de l’Urban DH de Grasse à réaliser un run sous les 2 minutes, comment avez-vous fait pour aller aussi vite et gagner ?
Je suis toujours en train d’essayer d’être le plus rapide et d’améliorer chaque détail … Je savais aussi que personne ne l’avait jamais faite en moins de 2 minutes donc c’était une bonne motivation et un défi pour moi. Réussir fut une belle satisfaction.
Comment s’est passée votre saison 2017 et que pensez-vous de cette ultime course si spéciale à Grasse ?
Ma saison 2017 a été incroyable et très longue avec 34 courses à travers le monde. J’en ai gagné beaucoup, mais j’ai surtout apprécié chaque seconde passée sur mon vélo. Pour revenir à Grasse, le fait qu’il y ait des coureurs locaux très rapides et connaissant déjà les pièges de cette piste depuis 3 ans qu’ils y participent m’avait obligé à repousser mes limites. Mais cette année, avec ma participation en 2016 je connaitrai aussi la piste. Grasse est pour moi toujours la dernière course de la saison donc je peux tout donner et c’est toujours un soulagement quand je franchis la ligne d’arrivée.
Rendez-vous ce dimanche 19 novembre à Grasse ! Plus d’infos et programme complet : http://xtremevents5.wixsite.com/xtrem-events/urban-dh-de-grasse-edition-2017
Images : TDG Photography/Xtreme Events