J-C Péraud, nouveau Mr. anti-dopage mécanique de l’UCI
Par Olivier Béart -
L’UCI vient d’annoncer que Jean-Christophe Péraud rejoint ses rangs en tant que Manager Matériel et Lutte contre la fraude technologique. Un sujet particulièrement brûlant à l’heure actuelle.
Durant une grande partie de sa carrière d’athlète Elite, Jean-Christophe Péraud a exercé en parallèle son métier d’ingénieur, d’abord à la forge du Creusot, en France, avant d’occuper, jusqu’à tout récemment, le poste d’ingénieur en thermohydraulique pour le compte d’Areva. Il a par ailleurs toujours été assez impliqué au côté de ses sponsors pour le développement de nouveaux produits, et en particulier auprès de BTwin/Décathlon.
Comme Manager Matériel et Lutte contre la fraude technologique, Jean-Christophe Péraud sera chargé en particulier de la gestion par l’UCI des procédures d’approbation du matériel et de l’habillement utilisés en compétition, de la gestion des projets relatifs à l’utilisation des nouvelles technologies dans les épreuves cyclistes et de la lutte contre la fraude technologique.
La problématique du dopage technologique constitue l’une de mes grandes priorités. Il en va en effet de la crédibilité des résultats sportifs
– David Lappartient, Président de l’UCI –
Le Président fraîchement élu de l’UCI, le Français David Lappartient, précise que Jean-Christophe Péraud aura notamment pour charge « la modernisation du règlement et des procédures en vigueur dans le domaine du matériel, en particulier en ce qui concerne la lutte contre la fraude technologique ». Et de poursuivre que « cette problématique constitue l’une de mes grandes priorités. Il en va en effet de la crédibilité des résultats sportifs. Un plan d’action détaillé dans ce domaine spécifique sera d’ailleurs dévoilé au mois de janvier prochain. »
Pour sa part, Jean-Christophe Péraud déclare : » Jeune retraité du peloton à 40 ans, je souhaitais continuer à œuvrer en faveur du sport qui me passionne. Le défi qui m’est offert aujourd’hui répond parfaitement à mes attentes et je saurai y dédier toute mon énergie et toutes mes compétences d’ingénieur et d’expert du sport cycliste. L’UCI dispose déjà d’une politique efficace en matière de matériel et de lutte contre la fraude technologique, mais je suis convaincu que celle-ci peut encore progresser. C’est ce à quoi je m’emploierai dès à présent. »
Vu la persistance des rumeurs de présence de moteurs dans les vélos de certains coureurs, ainsi que la popularité de plus en plus grande des vélos électriques ainsi que l’émergence d’épreuves dédiées, nul doute qu’il aura du pain sur la planche !
Pour poursuivre votre lecture, retrouvez l’interview que nous avions réalisée de Jean-Christophe Péraud suite à sa 2e place au Tour de France 2014 – Et également notre dossier sur la place du vélo électrique ainsi que le point sur sa reconnaissance au niveau des instances sportives.