L’Halloweenduro, pour prolonger la saison

Eh non, la saison belge d’enduro n’est pas terminée ! L’enduro du Bois des Rêves sera en effet de retour le 6 novembre pour une deuxième édition. Nous avons rencontré l’un des organisateurs pour évoquer le concept et les nouveautés de ce millésime 2016, rebaptisé Halloweenduro et dont Vojo est désormais partenaire.

« J’ai découvert le BDR il y a près de 20 ans quand mes parents ont emménagé dans la région. A la base, la piste permanente de VTT où nous nous trouvons se limitait à une boucle XC de quelques kilomètres. Et puis au fil du temps des traces sont apparues dans tous les sens ! » Au point tel que le Bois des Rêves est aujourd’hui devenu un spot prisé des enduristes… « La colline n’est pas bien grande et les traces sont plus courtes que des spéciales d’enduro traditionnelles, mais elles offrent une belle variété, des racines, des épingles, des passages plus pentus, des marches, des petits jumps, des relances, etc. Bref, on s’y amuse toujours beaucoup ! »

Ce qui fait aussi le succès de ce spot, c’est son sol très drainant. « Comme on le voit, le terrain est très particulier, en gros c’est sablonneux à peu près partout. L’avantage c’est qu’on peut rouler par tous les temps, et c’est même mieux quand il fait un peu humide sinon c’est fuyant et parfois piégeux… L’inconvénient par contre, c’est que le sol se creuse très vite et que du coup les traces changent tout le temps, après un orage ou une course par exemple. C’est surprenant, mais ça fait de la nouveauté ! »

C’est d’ailleurs ce terrain « toutes-saisons » qui a donné l’idée à Christophe de lancer un enduro après la fin de la saison traditionnelle d’enduro en Belgique. « Les courses, c’est généralement de mars à octobre, on se retrouve donc avec quasi 6 mois sans compétition… Alors pourquoi ne pas prolonger un peu, sur un spot qui n’est que très peu sensible aux intempéries ? Bon, l’année passée on a eu de la neige fondante pour le balisage du samedi, c’était pas très agréable, mais le lendemain pour la course il a fait beau ! »

L’épreuve a toutefois été avancée de deux semaines, du 22 novembre en 2015 au 6 novembre cette année. « On a coupé la poire en deux, c’est toujours en novembre mais moins proche de l’hiver ! J’ai l’impression que certains sont encore un peu réticents face à ce genre de concept hivernal, alors qu’au Royaume-Uni par exemple c’est répandu et c’est entré dans la culture des vététistes. Mais j’espère faire changer les choses et, à terme, peut-être proposer une série complète. Reste à trouver d’autres endroits qui s’y prêtent… »

Outre la date, à quoi faut-il s’attendre au rayon des nouveautés pour cette édition 2016 ? « Le principal changement, c’est au niveau des chronos. Avec des spéciales plutôt courtes, de l’ordre de 300 à 500m et 1min à 1min45 chacune, il faut de la précision et de la fiabilité. C’est pourquoi cette année nous faisons appel à Chronorace et son système à puces. Du coup, il sera aussi possible de proposer un départ libre sur les spéciales, même s’il faudra respecter une fenêtre horaire et un écart de 15 secondes. C’est le système en vigueur sur la plupart des manches de la Belgian Enduro Cup et ça me semble être la formule idéale. En parlant de la BEC, j’en profite pour signaler que je ne suis pas tout seul à organiser cet Halloweenduro et que je peux compter sur l’aide précieuse de Grégory Masson, le créateur de la Belgian Enduro Cup ! » Voilà qui valait la peine d’être mentionné.

Quant aux spéciales, Christophe annonce une évolution en douceur : « Evidemment, avec un spot si compact, on ne peut pas proposer six traces totalement nouvelles. Deux spéciales seront pratiquement identiques à 2015, notamment la fameuse SP3 que tout le monde avait adorée ! C’est la descente historique du Bois des Rêves, elle faisait déjà partie du circuit XC dont je parlais tout à l’heure, et je pense que j’allais fâcher beaucoup de monde si je ne la reprenais pas cette année… J’ai même pris soin de la garder en 3^e spéciale, comme ça il n’y a pas de confusion quand on parle de LA SP3 ! Il y aura par contre deux spéciales quasi entièrement inédites avec quelques beaux passages. J’ai hâte d’y voir les pilotes… D’autres ont été en partie remaniées même si leur esprit reste identique. Je me suis aussi bien amusé à imaginer de nouveaux enchainements qui risquent bien de surprendre les habitués du Bois des Rêves ! »

Pointons également une spécificité de l’Halloweenduro : la présence d’une séance d’entraînements avant les sessions chronométrées. « Certains diront que c’est contraire à l’esprit enduro. Mais le but est double : tout d’abord permettre à ceux qui ne connaissent pas le Bois des Rêves de se familiariser avec le terrain et de ne pas être pénalisés par rapport aux habitués, même si comme je l’ai dit les enchaînements sont souvent inédits. Et ensuite, d’augmenter un peu le kilométrage effectué sur la journée puisque les spéciales et les liaisons sont plutôt courtes. Quoi qu’il en soit, la bonne heure d’entraînements ne permettra pas de limer les traces, tout au plus de découvrir toutes les spéciales et d’éventuellement en refaire l’une ou l’autre… »

Pour faire découvrir le Bois des Rêves et l’Halloweenduro, Christophe et sa bande ont également concocté un teaser vidéo, à découvrir ci-dessous :

Retrouvez toutes les infos sur la page Facebook de l’épreuve. Pour vous inscrire, rendez-vous sur Chronorace, les inscriptions sont ouvertes depuis une dizaine de jours.

Concours : gagnez votre place pour l’Halloweenduro !

Vojo, partenaire de l’événement, met en jeu 3×1 place pour l’évènement du 6 novembre. Pour tenter votre chance, rien de plus simple : envoyez-nous un email intitulé « Halloweenduro » à concours@vojomag.com en nous expliquant en quelques mots pourquoi vous voulez participer à la course. Les gagnants seront tirés au sort ce mardi 25 octobre et prévenus par email et sur Facebook. Petite précision : vous pouvez participer même si vous êtes déjà inscrit ou si vous vous inscrivez d’ici mardi. Votre place vous sera alors remboursée si vous êtes tiré au sort.

Mise à jour : les gagnants du concours sont Adrien Protano, Sylvain Rudent et Quentin Lannoo. Bravo à eux !