EWS #3 Olargues : Rude confirme, Ravanel fidèle au poste
Par Paul Humbert -
C’est en partie sous la pluie que s’est déroulée la troisième manche des Enduro World Series 2018. À Olargues, dans les montagnes du Caroux, ils fallait être au top de sa forme pour réussir à dompter le terrain rempli de cailloux. Particulièrement exigeant, il n’aura fait de cadeaux à personne mais il aura permis à Cécile Ravanel de réaffirmer sa domination et à Richie Rude de faire son grand retour sur le devant de la scène après une longue saison loin des podiums. Avant de retrouver notre grand reportage vidéo et nos photos, découvrez les résultats de la seconde et dernière journée de course.
Chez les dames, la domination de Cécile Ravanel est sans appel. Elle remporte facilement la course mais concède une spéciale à Rae Morrison. L’impact est presque anecdotique puisqu’il est question d’une spéciale d’à peine plus d’une minute quand la pilote Commencal creuse largement l’écart sur tous les autres chronos compris entre 6 et 12 minutes.
Isabeau Courdurier joue la carte de la régularité et prend la seconde place, juste devant Ines Thomas. Récemment arrivée sur le championnat EWS (mais talentueuse rideuse depuis longtemps), c’est Mélanie Pugin qui prend la quatrième place. On devrait entendre parler de la pilote qui a intégré l’équipe BH-Miranda. Pour sa première EWS de la saison (et la deuxième au total), Morgane Charre prend une belle 8ème place.
Hommes
La performance de Richie Rude est incontestable. Le pilote américain, qui n’avait plus gagné depuis Whistler 2016, remporte trois spéciales consécutives le samedi avant de continuer avec une belle régularité le dimanche.
Derrière, en véritable spécialiste des cailloux, Adrien Dailly a failli revenir, mais Rude a tout donné dans la dernière spéciale pour garder son leadership et s’imposer.
Martin Maes et Florian Nicolaï se sont battus de la même manière, à coup de secondes, pour la 3e marche du podium. Et c’est aussi dans la dernière spéciale que tout s’est décidé avec un Martin Maes au sommet de son art qui devance Nicolaï.
La course a ensuite été marqué par des « fulgurances ». Après une chute qui lui fait perdre du terrain face au chrono, Damien Oton continue sans se démoraliser et gagne la dernière spéciale avec un chrono qui approche des 10 minutes.
Sam Hill, moins à l’aise sur ce type de terrain, a choisi de gérer. Dans ces conditions, sa 6e place sonne comme une très bonne opération.
On note également les belles performances de Camille Servant qui termine 8ème (visiblement les courses e-bike, ça a du bon, puisqu’il n’avait encore fait que ce typé d’événement jusqu’à présent !), Kévin Miquel 11ème (son meilleur résultat en EWS à ce jour pour l’ancien spécialiste du XC Eliminator) devant Dimitri Tordo.
Bravo aussi au surprenant Thomas Lapeyrie, en photo ci-dessus, encore convalescent et qui signe là un résultat inespéré pour sa reprise. Plus loin, les français sont bien représentés avec François Bailly-Maître (17ème), Hugo Pigeon (25ème… pour rappel, il s’agissait de son premier EWS et il se murmure qu’il aurait reçu son vélo seulement quelques jours avant la course !), Nico Quéré (27ème), Baptiste Gaillot (28ème) et Yannick Pontal (29ème). Du côté des Belges, on notera aussi la superbe 57e place de Julien Soussigne et la belle 86e position de son coéquipier Nicolas Daniels.
En attendant notre vidéo exclusive, les résultats complets sont à retrouver ici : www.enduroworldseries.com/live/live-results/
Chez les dames, la domination de Cécile Ravanel est sans appel. Elle remporte facilement la course mais concède une spéciale à Rae Morrison. L’impact est presque anecdotique puisqu’il est question d’une spéciale d’à peine plus d’une minute quand la pilote Commencal creuse largement l’écart sur tous les autres chronos compris entre 6 et 12 minutes.Isabeau Courdurier joue la carte de la régularité et prend la seconde place, juste devant Ines Thomas. Récemment arrivée sur le championnat EWS (mais talentueuse rideuse depuis longtemps), c’est Mélanie Pugin qui prend la quatrième place. On devrait entendre parler de la pilote qui a intégré l’équipe BH-Miranda. Pour sa première EWS de la saison (et la deuxième au total), Morgane Charre prend une belle 8ème place.HommesLa performance de Richie Rude est incontestable. Le pilote américain, qui n’avait plus gagné depuis Whistler 2016, remporte trois spéciales consécutives le samedi avant de continuer avec une belle régularité le dimanche.Derrière, en véritable spécialiste des cailloux, Adrien Dailly a failli revenir, mais Rude a tout donné dans la dernière spéciale pour garder son leadership et s’imposer. Martin Maes et Florian Nicolaï se sont battus de la même manière, à coup de secondes, pour la 3e marche du podium. Et c’est aussi dans la dernière spéciale que tout s’est décidé avec un Martin Maes au sommet de son art qui devance Nicolaï.On note également les belles performances de Camille Servant qui termine 8ème (visiblement les courses e-bike, ça a du bon, puisqu’il n’avait encore fait que ce typé d’événement jusqu’à présent !), Kévin Miquel 11ème (son meilleur résultat en EWS à ce jour pour l’ancien spécialiste du XC Eliminator) devant Dimitri Tordo.Bravo aussi au surprenant Thomas Lapeyrie, en photo ci-dessus, encore convalescent et qui signe là un résultat inespéré pour sa reprise. Plus loin, les français sont bien représentés avec François Bailly-Maître (17ème), Hugo Pigeon (25ème… pour rappel, il s’agissait de son premier EWS et il se murmure qu’il aurait reçu son vélo seulement quelques jours avant la course !), Nico Quéré (27ème), Baptiste Gaillot (28ème) et Yannick Pontal (29ème). Du côté des Belges, on notera aussi la superbe 57e place de Julien Soussigne et la belle 86e position de son coéquipier Nicolas Daniels.