Carte postale | La TransNZ avec Tito Tomasi (update)
Par Paul Humbert -
Il y a des journée qui commencent bien et avec sa carte postale venue tout droit de Nouvelle-Zélande, Tito Tomasi nous a apporté une petite dose de soleil avant de sortir rouler ce matin. L’ambassadeur-aventurier-artiste, nous enverra chaque jour un compte rendu de ses aventures sur la TransNZ, une course d’enduro par étape étalée sur 5 jours. Embarquez chaque jour pour la Nouvelle-Zélande avec Tito :
jour 5 et fin
La première spéciale est une combinaison intense de sentiers piétons et de pistes de descente. Ça roule vite, ça saute et il me faut un moment pour me mettre dans le bain. Le soleil est à peine levé et les forêts sont encore sombres. Petit cadeau du jour, après cette première spéciale nous remontons en haut du bike park grâce aux remontées mécaniques. De là commence une longue ascension jusqu’au col Ben Lemond pour le départ de la seconde spéciale. La vue est magnifique. On peut voir la forêt au dessus du lac avec la chaîne des Remarkables en arrière plan. Le décor est sauvage et fascinant, comme toujours en Nouvelle-Zélande. La spéciale est une merveille, elle part sur des crêtes pelées avec des passages extrêmement rapides et ludiques. Puis, le sentier plonge dans les bois grâce à un trail jamais roulé auparavant, nous avons eu la chance de l’inaugurer et de profiter de cette fraîcheur incomparable. Décidément, cette journée est pleine de cadeaux ! On se dirige vers Fernhill loop, une colline voisine de skyline Queenstown pour, après une dernière montée en liaison, prendre l’ultime départ de cette journée et de la course. Le sentier se jette dans les bois et immédiatement s’enchainent des virages rapides et des lignes multiples. On traverse des ruisseaux et finalement le tracé nous mènent sur les pistes de descente de Queenstown pour nous offrir quelques virages et sauts avec une vue plongeante sur le lac. C’est ici que la course prend fin. Après un plongeon rafraichissant dans le lac nous nous retrouvons tous au backpacker pour se congratuler et célébrer la fin de cette semaine de course unique. Les sourires sont sur toutes les lèvres. C’est maintenant le moment de se relaxer et se reposer. Le soir nous nous retrouvons en ville pour un dernier dîner dans un restaurant avant de débuter une soirée plus festive que les autres! Pour ma, elle ne s’est pas éternisée, demain, malgré la fatigue, je pars avec deux riders et quelques photographes pour voir le soleil se lever depuis un sommet et pour nous offrir une descente épique! La vie est une chance et chaque moment compte. ALOHA tito La TransNZ Enduro nous fait voyager dans le paysage désertique et unique d’Alexandra, au sud de Queenstown. Nous avons devant nous cinq spéciales rapides, caillouteuses et fun! Nous évoluons dans un décor peu commun et que l’on ne s’attend pas forcément à retrouver en Nouvelle-Zélande. Ici, ce sont de grandes collines pelées, parsemées d’énormes amas de roches noir. Les sentiers sont tous fait pour le vélo, les passages rocheux sont bien adaptés et on garde beaucoup de vitesse tout le long des spéciales. Je me suis régalé sans pression après mon problème mécanique de la veille. Je termine 6ème et remonte à la 8ème place au classement général. « Le soleil se lève sur Queenstown, c’est le troisième jour de la TransNZ Enduro. Tout le monde est dans ses préparatifs, la nuit a été courte et la journée s’annonce longue à Coronet Peak. On profite pas de la vue depuis Queenstown mais on se retrouve rapidos dans les navettes pour prendre la direction de la station de ski la plus populaire de Nouvelle-Zélande. Le paysage se dévoile dans la vallée et on commence à apercevoir le sommet de la montagne. En fait, peu de temps plus tard, alors que l’on gravit cette même montagne, on se rend parfaitement compte de la taille et de la beauté du paysage ! » le sentier est large, entouré d’herbes hautes et, au sommet, elles sont couvertes de givre « On ouvre les festivités avec une première spéciale assez unique, le sentier est large, entouré d’herbes hautes et, au sommet, elles sont couvertes de givre. Les virages révélés s’enchaînent à une allure de folie, ainsi que les sauts et les relances. Le décor sur la chaîne montagneuse des Remarcables au dessus du lac est grandiose. Cette spéciale représente bien tous les clichés du ride en Nouvelle-Zélande, les lacs, les montagnes et les sauts sur une belle terre. » « La spéciale deux fut longue est bien intense le long du célèbre Rude Rock, malheureusement pour moi c’est au milieu de cette spéciale que j’ai un problème de dérailleur. Je dois m’arrêter, réparer rapidement avant de remonter le dérailleur et repartir. J’ai vu passer 5 personnes je dois avoir perdu 4 minutes. Ce sont des choses qui arrivent, même avec un vélo révisé. Et surtout quand on n’en a pas envie ! Encore une occasion d’apprendre qu’il faut être préparé à tout et savoir où se trouve son plaisir en tout temps. Spéciale trois, dans la pente et la terre meuble. Délice des bois ! On remonte un grand canyon le long d’une piste en terre, puis on bascule dans la quatrième spéciale du jour. Une piste typée descente, rapide et amusante. Pour la dernière, on nous monte en navette à la station de Coronet pour finalement enchaîner l’ascension avec du pédalage. Le décor est magnifique, on en prend plein les yeux. Ce décor sans arbre est vraiment unique. » Demain on part dans le désert, on nous promet un décor des plus atypiques « La journée se termine avec un sentier raide et engagé, les passages s’enchaînent et on arrive pas à se reposer. Les freins chauffent mais ce sentier est génial et joue avec le terrain comme ils savent le faire ici ! Demain on part dans le désert, on nous promet un décor des plus atypiques et des sentiers naturels … Je vais bien dormir ! » « Nous voilà partis pour ce deuxième jour sur la TransNZ Enduro. Toujours à Craigie Burn, après avoir découvert les sentiers de Cheeseman range on se dirige aujourd’hui vers la station de Craigie. En fait quand ils parlent de station de ski, c’est qu’il y a une remontée mécanique, pas toujours récente, pas toujours rentable, mais elle est là ! Nous sommes en pleine montagne, entourés de sommets et on monte à travers une belle forêt sombre. Les nuages se sont invités et l’ambiance est plus intense. » Les arbres ne passent pas loin et ça bouge bien : gavage intégral ! « Après une spéciale super ludique pleine de sauts et dans la terre poussiéreuse, on part pour une longue ascension qui nous permettra de s’offrir la plus longue spéciale de la journée, un trail de plus de 8 minutes bien étroit le long de la montagne avec des passages en pierriers comme je les aime et même de la pente! Les arbres ne passent pas loin et ça bouge bien : gavage intégral ! Les deux dernières spéciales sont encore différentes avec des passages typés sentiers vélos où la vitesse est assez naturelle mais du coup assez difficile à augmenter sans mettre un doigt dans un arbre. Quelques passages de ruisseaux et voilà une journée de vélo qui se termine. » « On retourne à la base de la course pour charger les vélos dans les remorques avant de partir pour le sud. On va traverser les régions de plaines, de montagnes et de grands lacs. Direction Queenstown ! Je suis toujours avec l’équipe des medias, photographes et autres vidéastes, l’ambiance dans le van est géniale et on profite même d’un coucher de soleil épique pour monter dans les crêtes et faire des photos ! « Voilà sept semaines que je me balade et roule en Nouvelle-Zélande, dans l’île du Sud. C’est un super voyage, avec des surprises et des rencontres. Ma plus grosse rencontre est celle du mountain bike à la sauce Kiwi! Et pour vivre une expérience unique et complète, j’ai décidé de participer à la course d’enduro la plus excitante d’Océanie: La TransNZ Enduro. Au programme, cinq jours dans l’île du sud, sur des trails variés et magnifiques, à travers les montagnes et les forêts. Je me retrouve au milieu de décors que nous connaissons tous au travers de photos et de films. La TransNZ enduro, c’est parti ! Je suis arrivé hier à l’arrache et on me loge avec l’équipe des médias. Nous sommes dans la région de Craigie Burn qui est très connue pour ses sentiers de montagne et sa bonne terre! La maison est pleine d’appareils photos, caméras et autres drones. Dehors, les vélos sont posés dans l’herbe et tout le monde parle des sentiers sur lesquels on va rouler demain! Dimanche matin (le 28 février), après le petit déjeuner nous chargeons les remorques et embarquons dans les vans. La navette est très courte et nous nous sommes très vite retrouvés en liaison sur un sentier bien sympa. L’ambiance est relax et j’essaie de me ménager en sachant qu’une course sur cinq jours représente un sacré boulot! On attaque les spéciales, ça roule vite et c’est carrément bon! Les liaisons sont souvent faites sur des sentiers et tous le monde partage un joli sourire sous un ciel sans nuage. Je me régale du début à la fin ! Du ride aux rencontres, c’est une super expérience. Nous traversons pas mal de terrains, de la terre bien dure dans les alpages à de la mousse de folie dans les bois. On ajoute quelques sauts et de bons appuis pour terminer cette belle recette. Je termine 6ème de cette première journée. Il est maintenant l’heure d’aller se coucher car l’appel est à 6:30 demain matin! Et ça va être bon! « « Je roule avec un Rocky Mountain Altitude couleur Rally edition 2016 en taille L. Il a 150mm de débattement avec l’amortisseur Fox floatX evol. Devant, j’ai une fourche Fox 36 en 160 mm. Les roues sont des Mavic Crossmax XL limited avec des pneus Charge en 2.4, limited également. Les pédales sont des Mavic Crossmax également. Le poste de pilotage et le pédalier sont des RaceFace en carbone. Je roule avec un plateau en 32 dents avec mini antiderailleur e13. La transmission est signée Sram avec un cassette 11 vitesses. Mes freins sont des Formula RX en 203. Et ma tige de selle télescopique est une Raceface turbine de 150mm de débattement. » Photo: Mark Bridgwater – Tito TomasiJour 4
Jour 3
Je signe le troisième temps sur celle-ci, dans les 6-8 pour les autres de la journée sauf pour la deuxième où j’ai eu mon problème mécanique. Ce fut une belle journée dans notre voyage en Nouvelle-Zélande, à la rencontre des montagnes et des plus beaux sentiers. Elle se termine sous les arbres avec une bière fraîche près de la rivière.Jour 2
Finalement j’ai dû appuyer sur les pédales car je suis quatrième ce soir. Nous voilà à Queenstown et son lac, on va s’installer et se préparer pour la journée de demain qui s’annonce encore plus belle et différente. »Jour 1
Le vélo de l’aventure