Can-Guru, le sac malin des amoureux de la nature

Par Olivier Béart -

Can-Guru, le sac malin des amoureux de la nature

Can-Guru est un tout nouveau sac ventral conçu par un trailer qui est également passionné de VTT. L’idée : disposer d’un sac très léger et compact permettant d’emporter avec soi le minimum vital… tout en pouvant aussi lui ajouter un petit sac pour ramasser les déchets qu’on trouve hélas encore trop souvent dans la nature ! Cerise sur le gâteau, le tout est made in Belgium et fabriqué à partir de matériaux de récupération ! Nous l’avons découvert et utilisé à l’occasion du Roc d’Ardenne. Présentation :

Concrètement, le Can-Guru est une poche ventrale très légère (198g) conçue pour se faire oublier quand on court ou qu’on fait du vtt.

Elle s’enfile par le cou et elle se serre sur les côtés au moyen de deux bandes Velcro. Nous l’avons essayée sur le Roc d’Ardenne Marathon, soit plus de 80km et 7 bonnes heures de selle (en mode « Brigade Verte » pour prendre soin des sentiers, on n’avance pas très vite. Voir notre récit dans cet article), et nous avons pu constater qu’elle a bien été développée par quelqu’un qui sait de quoi il parle car on la sent à peine et tout tombe parfaitement en place.

Quand on regarde de plus près les matériaux utilisés, on se rend compte que pour la plupart, il s’agit de pièces de récupération ! Ainsi, les poches latérales sont faites à partir de morceaux de vieux « beach flags » réformés (ceux du sac que vous avez sous les yeux proviennent d’un festival), alors que la base de la poche et l’insert dorsal (image de droite) sont des chutes de bâches publicitaires micro-perforées. « Parfait pour la respirabilité », assure Lionel. Et c’est vrai, la poche ne donne pas spécialement chaud. Enfin, les bretelles supérieures sont des… ceintures de sécurité comme on en trouve dans les voitures !

On peut ranger son téléphone et ses clés sur l’avant, ainsi que ses papiers d’identité ou une carte pour la navigation. Les deux poches latérales sont plus amples, pour mettre une gourde, de la nourriture, des manchettes ou une mini veste de pluie par exemple.

Tout devant, on peut venir clipser une autre grand poche amovible. C’est elle qui est destinée à ramasser les déchets.

On y enfourne les emballages très rapidement ; plus rapidement qu’avec un sac à dos puisqu’il n’y a pas besoin de le retirer pour y avoir accès. On ramasse un papier par terre et une seconde plus tard il est bien maintenu dans le Can-Guru jusqu’à la prochaine poubelle.

La contenance nous a permis de ramasser plusieurs dizaines d’emballages chacun. Autant dire que normalement, elle sera toujours suffisante lors d’une sortie. Du moins, c’est à espérer car si ce n’est pas le cas, c’est qu’on est tombé dans une zone où personne ne respecte la nature.

Cette poche amovible sert aussi d’emballage de protection pour laver le Can-Guru en machine et après la commande, le client la reçoit ainsi dans sa boîte aux lettres ! Can-Guru a en effet conclu un accord avec La Poste afin de pouvoir expédier le sac de la sorte, sans aucun autre emballage. Comme vous le voyez, le concept a été poussé assez loin.

Grâce à sa compacité, il se place sans souci en dessous d’une veste et il n’empêche pas non plus de porter un sac à dos. Nous avons d’ailleurs testé cette configuration lors du Roc d’Ardenne, avec du matos photo bien lourd dans un sac équipé d’une dorsale. Verdict : parfait !

Quant à la veste, elle peut prendre place autour de la poche ventrale s’il fait trop chaud, grâce à de petites sangles qui permettent de la maintenir.

Enfin, précisions que ce sac est entièrement fabriqué en Belgique, dans un atelier protégé de la région de Manage (Hainaut).

Un crowdfunding est actuellement en cours et le tarif des premiers sacs est fixé à 77€, dont 12€ directement reversés à une association de protection de la nature (WWF, Natagora, etc.)

Si ce concept original et abouti vous tente, visitez le site Can-Guru ou la page du crondfunding.

Pour voir le Can-Guru en action, direction notre reportage en immersion avec les Brigades Vertes de la MBF Belgium sur le Roc d’Ardenne 2017.

ParOlivier Béart