Bike check : le BMC Fourstroke de Pauline Ferrand-Prévot

Par Léo Kervran -

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Bike check : le BMC Fourstroke de Pauline Ferrand-Prévot

On aime bien les peintures personnalisées chez BMC ! Après un Fourstroke réalisé par l’artiste italien No Curves l’année dernière pour faire honneur au maillot de championne du monde de Pauline Ferrand-Prévot, la marque suisse a récidivé cette année pour célébrer le titre de championne d’Europe de sa pilote. Le vélo a roulé pour la première fois à Albstadt ce week-end et on a pu l’emprunter quelques minutes pour en faire le tour :

Au programme, du bleu, du blanc et des étoiles bien sûr (22 en tout, pour la saison 2022), pour , les couleurs du maillot de championne d’Europe mais aussi des logos chromés holographiques et deux rappels personnels, sa devise « Life is a Joke » derrière le tube du selle et une dédicace à son mécano en bas du tube diagonal. Une belle attention, tant on sait l’importance de ces personnes dans les performances des athlètes.

Côté matériel, l’équipe BMC MTB Racing est équipée par Sram, RockShox, Vittoria, Duke ou encore Prologo.

On note que la fourche est une RockShox Sid Ultimate et non une Sid SL comme l’année dernière, donc avec plongeurs de 35 mm de diamètre plutôt que de 32 mm. Environ 200 g plus lourde, cette fourche a cependant l’avantage d’être disponible en 110 ou 120 mm, quand la version SL n’est proposée qu’en 100 mm. Avec l’évolution des parcours et des mentalités, ce genre de débattement est presque devenu la norme en XC, à l’avant au moins.

A l’arrière, c’est un Sid Luxe Ultimate qui s’occupe de gérer les chocs et on notera que sur le Fourstroke, deux débattements sont possibles : 100 mm avec un amortisseur en 180×50 mm ou 120 mm avec un 180×55 mm, sans rien changer sur le cadre. De quoi offrir deux options à Pauline Ferrand-Prévot et Fabien Boissonnet, son mécano, pour s’adapter aux différents circuits.

Les roues sont signée Duke et pour Albstadt, elles étaient équipées de pneus Vittoria Peyote XC, un modèle qui ne figure plus officiellement au catalogue de la marque italienne.

Sans surprise, la transmission est une Sram XX1 Eagle AXS et on note que la Française a droit au pédalier Quarq à capteur de puissance intégré réservé (pour l’instant) aux athlètes. Pour le short-track d’Albstadt, il était monté avec un plateau en 36 dents. Au bout des manivelles, on remarque des pédales Time, partenaire de longue date du team manager Julien Absalon et rentrées dans le groupe Sram depuis peu (lire Industrie | Les pédales Time rachetées par Sram).

Enfin, on retrouve la tige de selle télescopique RAD développée par BMC et parfaitement intégrée au cadre. Elle ne semble toutefois pas équipée du système Autodrop qui lui permet de descendre sans que le pilote n’ait à appuyer sur la selle, ou alors pas dans la version qu’on connaissait jusque-là puisqu’elle ne fonctionnait qu’avec une commande spécifique.

ParLéo Kervran