Besace : les rangements made in France

Par Léo Kervran -

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Besace : les rangements made in France

Rouler avec le dos léger c’est toujours agréable, mais tout le monde n’a pas (encore) la chance d’avoir une boîte à gants dans son tube diagonal. Pour emmener malgré tout son matériel de réparation il reste alors la solution de la sangle de cadre ou de la sacoche de selle et, dans ce domaine, un petit nouveau se démarque : Besace. Ses arguments ? Des produits complets et compartimentés mais surtout fabriqués en France. Nous les avons essayés :

Ainsi, les tissus sont achetés en Isère auprès d’un revendeur qui assure se fournir en Europe et tout le reste des opérations a lieu sur place ou presque : broderies en Haute-Garonne et assemblage à quelques dizaines de kilomètres de là, dans le Tarn.

La Besace Classic (30 €), le modèle original, est une sangle de selle avec 5 compartiments principaux : un grand, un moyen et trois plus étroits. La logique veut que les deux premiers accueillent une chambre à air et un multi-outils mais dans les faits, rien ne vous empêche de mettre autre chose selon vos besoins. En plus de cela, on dispose d’un double rabat qui permet de ranger quelques petits objets supplémentaires.

Si on parle de sangle et pas de sacoche, c’est parce que la Classic vient s’enrouler sur elle-même et se ferme grâce à un scratch. Moins discret et moins protecteur pour ce qu’on met à l’intérieur que la classique sacoche à fermeture éclair, ce système a en revanche l’avantage de laisser bien plus de flexibilité dans le choix du contenu.

En main, les découpes et finitions sont simples mais on apprécie les matériaux solides qui inspirent confiance. A nos yeux, le double rabat mériterait de se transformer en véritable pochette (3 côtés fermés) sur toute la longueur de la bande de tissu pour être réellement utile mais avec les 5 compartiments, on a déjà de quoi faire. Surtout, l’idée d’un petit bout de tissu avec deux boutons pression pour maintenir la sangle en place même lorsqu’on ouvre le scratch est réellement bien trouvée et permet d’avoir accès à l’ensemble du contenu sans tout défaire.

Toutefois, la Classic prend de la place comme vous pouvez le constater sur nos photos et le contenu reste assez exposé aux projections de la roue arrière. Elle se destine donc plutôt à un usage gravel, voire XC sans tige de selle télescopique. Pour le reste, ça ne résout pas vraiment le problème du matériel de réparation… et c’est là qu’arrive la Braap!.

La Braap!, c’est la petite sœur de la Classic. Affichée à 25 € et disponible en plusieurs couleurs, elle reprend le même concept de sangle compartimentée mais cette fois à monter sur le cadre, idéalement quelque part autour du tube supérieur vu la longueur du scratch.

Comme il y a moins de place sous un tube supérieur que sous une selle, la Braap! est un peu plus petite et va au plus simple : 3 compartiments seulement. Ceci dit, on peut facilement glisser quelque chose entre le scratch et la bande élastique pour emporter par exemple un multi-outils en plus du trio pompe-chambre à air-démonte pneus.

Côté matériaux, on note l’ajout d’une bande en silicone sur la partie de la sangle en contact avec le cadre afin de protéger ce dernier et de garantir la stabilité de l’ensemble. Sur le terrain cela fonctionne plutôt bien, le contenu est bien maintenu et reste en place sans faire de bruit.

Deux petites pistes d’amélioration ? Pour être parfaite, il faudrait à la Braap! un moyen d’accéder aux outils sans avoir à défaire toute la sangle et on aimerait aussi que la bande silicone se retrouve sur le tissu élastique en contact avec le cadre pour limiter au maximum les frottements.

Avec leurs compartiments bien pensés et la fabrication en France, la Classic et la Braap! sont sur la bonne voie ! Quelques petits détails pourront être améliorés pour la prochaine génération mais en l’état actuel, l’offre Besace mérite déjà d’être prise en compte si vous réfléchissez à vous équiper de ce genre de produit.

Plus d’informations : besace.shop

ParLéo Kervran