joBerg2c : l’autre aventure Sud-Africaine
Par Julien Delaet -
Dans l’ombre de la très médiatique Cape Epic, l’Afrique du Sud regorge de courses à étapes proposant le même genre de formule «all-in», tout en restant dans des tarifs beaucoup moins élitistes. Parmi elles, on retrouve la joBerg2C, qui est tout simplement l’abréviation de «Johannesburg to the sea». Cette course à étapes étalée sur 9 jours propose un parcours en ligne sur un peu plus de 900 kilomètres pour rejoindre l’océan Indien. À première vue, ce menu peut paraitre copieux mais il est loin d’être indigeste, avec seulement 12.000 mètres de dénivelé positif total. Notre collaborateur de talent, Julien Delaet, l’a vécue pour vous. Voici son récit !
La joBerg2C propose un séjour clé sur porte, où durant 9 jours vous n’avez qu’à vous soucier de pédaler et de prendre du plaisir ! Notre team Vojomag a testé pour vous cette course à étapes très peu connue en Europe.
Pour des raisons pratiques mais aussi de sécurité, le départ de notre périple est donné à l’extérieur de la ville. Nous effectuons donc un petit transfert d’une heure en bus, vers le sud. Arrivé sur place une heure avant le départ, nous récupérons notre monture expédiée la veille au soir par l’organisation. L’ambiance est très décontractée aux abords de la ferme de Karan Beef, et pour cause, l’étape du jour s’annonce relaxe car entièrement neutralisée. Ce principe n’est pas pour nous déplaire, car depuis notre départ de Belgique le mercredi soir, nous n’avons pas beaucoup fermé l’oeil.
C’est parti pour la 1ère étape : Karan Beef >> Frankfort
Pas une montagne à l’horizon… Et pourtant nous sommes à plus de 1500m d’altitude!
Il fait plutôt frais ici en altitude mais le ciel est tout bleu et le soleil vient vite nous réchauffer. A 8h, le départ est donné, nous sommes accompagnés par l’hélicoptère qui survole le peloton au ras du sol, quelle ambiance !
Mis à part quelques courtes sections en singles et diverses traversées de domaines agricoles, le parcours est rapide et principalement composé de « farm roads » et de « district roads », avec des longues lignes droites durant des dizaines de kilomètres!
Nous sommes directement plongés dans une ambiance très typée safari. Les animaux sont ici en totale liberté et nous offrent un spectacle époustouflant ! Après seulement une dizaine de kilomètres, un troupeau de zèbres et de buffles nous coupe le chemin, il faut dire qu’ils sont peu habitués à voir des intrus sur leur terrain de jeu. Nous rencontrons aussi un peu plus loin des autruches, elles aussi en pleine course !
La neutralisation nous permet de rouler à un rythme très cool et de profiter des super ravitaillements où nous attendent plein de bonnes choses.
À notre arrivée, nous découvrons un véritable village étape où tout a été installé pour notre plus grand confort, notre vélo est pris en charge et nous avons juste à nous occuper de notre installation dans la tente déjà montée, ensuite une bonne douche et direction le repas où nous hallucinons complètement à la vue du service proposé, avec de la nourriture dans toutes les directions… Des gens d’une grande gentillesse, prêts à se plier en 4 pour vous satisfaire ! Nous avons vraiment ici une organisation 6 étoiles.
2ème étape : Frankfort >> Reitz
Une étape encore bien roulante au vu du profil, mais qui risque déjà de créer des écarts…
C’est donc aujourd’hui que commence réellement la course, après la petite mise en jambe d’hier, qui nous a permis de nous habituer un peu à la chaleur. Pour faire face à cette dernière, chaque départ d’étape est programmé à 7h, ce qui nous permet de rouler environ deux bonnes heures au frais ! Le réveil sonne donc à 5h et, dans la pénombre, tout le monde s’active avant de venir se placer sur la grille de départ !
Les premiers kilomètres sont neutralisés afin de nous faire traverser Frankfort en toute sécurité… Dès les premières sections offroad le rythme s’accélère et nous assistons à un premier égrainage de la part de la tête de course… En effet, après 15km nous bifurquons sur une voie de chemin de fer et chacun tient à se placer au mieux pour ne pas être pris au piège !
Jusqu’au premier ravitaillement, nous profitons d’un tracé très ludique avec une succession de singles rapides. Ensuite nous retrouvons quelque chose de plus similaire à l’étape d’hier avec de très longues lignes droites sur ces incontournables farm roads et de magnifiques panoramas à 360 degrés.
Au km 65, nous passons le second ravito et le tracé devient plus technique avec quelques singles légèrement trialisants ! C’est à ce moment que l’une des 2 équipes mixtes présentes au sein de notre groupe en profite pour attaquer.
Une dernière descente en single très fun et l’arrivée est déjà en vue ! L’hélicoptère en vol stationnaire juste au dessus de nos têtes nous envoie des grosse rafales de vent !
3ème étape : Reitz >> Sterkfontein Dam
Encore une longue journée à emmener les 3 plus petits pignons de notre cassette… Heureusement le Mont Paul est là pour ponctuer la fin du parcours !
Nous sommes à nouveau lancés à vive allure sur de larges district roads où nous retrouvons toutes les meilleures équipes mixtes qui se livrent une belle bagarre. Notre moyenne frôle les 30 km/h jusqu’au 45ème km !
Le parcours devient plus ludique lorsque nous bifurquons sur un flow trail le long d’une rivière. Juste après cette section nous traversons quelques bacs à sable avant une succession de singles rapides à travers champs, les leaders mixtes y mettent un train d’enfer et font complètement exploser le groupe par l’arrière !
Après le troisième ravitaillement, le parcours change du tout au tout et nous offre de superbes panoramas sur les montagnes rocheuses. Nous nous dirigeons maintenant vers le Mount Paul et ses 1900 m d’altitude, qui constitue le plus haut point de la course.
Après avoir basculé, nous profitons d’une superbe descente de 5km sur un single sinueux à travers les rochers, qui nous conduit directement vers le barrage de Sterkfontein. Il ne nous reste alors plus qu’à en faire le tour pour rejoindre la ligne d’arrivée…
4ème étape : Sterkfontein Dam >> Emseni
Un gros plongeon aujourd’hui avec une étape qui s’annonce technique…
La journée débute par un départ fictif en convoi jusqu’à la sortie du hameau ! Arrivé sur la route nationale, nous avons droit aux dernières recommandations de la part du boss ! 7h30, la meute est lâchée…
Après avoir bataillé fermement sur une district road aux allures de montagnes russes, nous débutons une magnifique ascension en singles type alpages vers le haut d’une magnifique falaise ! La vue est juste à couper le souffle ! La suite est composée d’un enchaînement de descentes sinueuses et de raidars avec de multiples franchissements !
Notre progression se fait à bon rythme, sans se mettre dans le rouge. La descente vers la vallée débute par une piste rapide qui devient de plus en plus technique avec des ravinements et des crevasses ! A ce moment, juste avant un énorme pierrier, je me fais dépasser à toute allure par les 2emes mixtes qui me coupent la meilleure trajectoire, je fonce alors à plus de 45km/h vers la plus mauvaise trace et serre les fesses pour que ça passe… Manque de bol, je me retrouve à plat en moins d’une seconde.
Hop ! une chambre à air et c’est reparti pour un enchainement de chemins tantôt roulants à travers des énormes champs de maïs puis à travers la savane sur du single sinueux ! La fin du parcours nous offre un spectacle fabuleux, on en prend plein la vue.
Le final de cette étape est particulièrement grisant avec une descente en single à travers la végétation subtropicale, ponctuée par des épingles et des virages relevés en tous genres. Un décor de safari comme on en voit uniquement dans les films ! Quel pied…
Une vue aérienne de notre bivouac du jour, en bord de rivière !
5ème étape : Emseni >> Clifton
Une étape virile nous attend aujourd’hui, avec pour la première fois un dénivelé positif dépassant les 2000m!
Nous débutons cette journée par un petit transfert de 20kms en convoi neutralisé vers la petite ville de Winterton. Nous avons juste le temps de remplir les bidons, qu’il est déjà temps de venir se placer sur la ligne de départ. 8h15, le départ est donné ! Une fois n’est pas coutume nous sommes lancés à toute allure derrière un tracteur avant de bifurquer à droite sur une farm road extrêmement poussiéreuse. On n’y voit pas grand chose mais le principal est de s’accrocher à la roue juste devant…
Les 50 premiers kilomètres de course sont avalés en à peine 2h ! Notre progression s’effectue à la queue leu-leu sur des chemins très étroits à travers champs et pâturages. Il n’est d’ailleurs pas toujours évident de tenir l’équilibre dans ces ornière piégeuses à souhait, surtout à vitesse élevée…
Passage le long d’une voie ferrée juste après le ravitaillement, puis le parcours change quelque peu de physionomie et nous prenons enfin de la hauteur. Nous contournons un massif surplombant une vallée très encaissée. La descente qui suit s’effectue à l’aveugle dans un épais nuage de poussière. Plus possible de voir quoi que ce soit, je suis obligé de prendre mes distances!
La fin est particulièrement corsée avec une longue montagne russe sur piste où chaque côte se passe en force, avec un vent défavorable! Les 4 derniers kms sont plus à notre avantage avec une dernière ascension, cette fois-ci plutôt raide, dans une sapinière. Fred, mon coéquipier, décide d’attaquer dans les pourcentages les plus importants. Nous prenons rapidement une petite avance sur notre groupe juste avant d’aborder la descente finale, créée spécialement pour la course.
Nous voici enfin arrivés à Clifton, après une étape épuisante et très poussiéreuse. Les visages en disent long…
6ème étape : Clifton >> Glencairn
A nouveau une belle étape en dents de scie, avec en prime la côte la plus pentue de notre périple…
Comme d’habitude, le départ est donné à 7h, cette fois derrière un troupeau de chevaux…
Nous attaquons d’abord une vingtaine de kilomètres de routes et pistes en montagnes russes, fortement exposées au vent. Les 4 premières équipes du général en profitent pour placer une bordure, ça roule alors à plus de 50km/h.
Après une vingtaine de kilomètres, les choses sérieuses commencent avec la côte la plus raide de la semaine, the « Gumtree climb » et ses 2kms à environ 20% de moyenne ! Cette grosse difficulté fait des dégâts au sein du peloton. Nous profitons de l’occasion pour creuser un peu l’écart sur nos poursuivants !
Arrivés sur le plateau, nous retrouvons des farms roads et un peu de dénivelé durant une quinzaine de kms. Nous attaquons la montée sur piste du Harrison’s Pass juste avant de bifurquer sur un petit single en pâturage qui se transforme rapidement en descente typée bike-park.
Cette descente exclusivement créée pour la course est un petit bijou. Nous virevoltons d’épingles en épingles et franchissons des amas de pierres à toute vitesse. En contrebas, la vallée est plongée dans un épais brouillard, quel spectacle magnifique. Les spectateurs locaux sont là aussi pour nous encourager en bas de cette partie technique.
Nous continuons à descendre sur une piste lisse et rapide suivie d’un passage à gué où il est nécessaire de porter le vélo. Après cette longue descente nous retrouvons de belles pentes sur pistes qui nous emmènent à nouveau sur une section technique avec ce très chouette passage du “Rock’n Roll”, une descente en plusieurs paliers où il est très important de bien choisir sa trajectoire!
Après une longue ascension pour rejoindre le second ravitaillement, nous nous engouffrons dans une impressionnante forêt d’eucalyptus. Nous basculons ensuite sur une descente rapide et gravillonnée, avant d’attaquer à nouveau une piste vallonée qui nous casse bien les pattes. Les 6 derniers kms sont particulièrement usants avec des chemins bien cassants à travers champs et pâturages.
7ème étape : Glencairn >> Mckenzie Club
La longue descente vers l’océan Indien commence…
Nous voici déjà dans le dernier tiers de notre aventure sud-africaine! Nous commençons à être bien rodés et tous les matins c’est la même petite routine. Sauf que ce matin il fait vachement froid – à peine 2 degrés – et on constate même qu’il a gelé durant la nuit. Nous nous habillons léger car la température grimpe rapidement dans les premières heures de course ! Petite particularité pour cette étape qui propose de nombreuses sections de singletracks, le départ est étalé sur plusieurs vagues, espacées chacune de 10min pour éviter les bouchons.
Un premier single rapide à travers une sapinière vient nous donner un avant goût de ce qui nous attend aujourd’hui. Encore un petit passage le long d’une voie ferrée où ça envoie du braquet, puis nous profitons d’une succession de singletracks tantôt en sous bois, tantôt dans une prairie jonchée de racines et de crevasses dans tous les sens.
S’en suit une longue remontée d’abord à flanc de colline, puis sur piste.
Nous basculons ensuite sur un chouette single sinueux à travers une partie déboisée…
En bas nous arrivons sur le fameux pont flottant à raz de la surface de l’eau, celui-ci pas plus large qu’un mètre et d’une longueur de 400m traverse un lac en effectuant un zigzag… On a vraiment l’impression de rouler sur l’eau!
Quelques petites hésitations de traces nous font perdre un peu de temps mais dans l’ensemble on gère bien notre course. La suite est composée d’une multitudes de singles super fun et très différents les uns des autres. À chaque fois nous avons l’impression que ces chemins ont été créés pour la course, tellement les traces sont propres! Chaque virage est optimisé pour garder un maximum de vitesse possible, c’est vraiment grisant…
Entre les deux ravitaillements, nous évoluons sur de larges pistes en forêt qui font plutôt penser à nos Ardennes belges avec en prime de grandes flaques et de la boue… Passage express au second ravito, avant d’entamer l’avant-dernière longue bosse de la journée ! En haut, nous basculons à nouveau sur une enfilade de singles à travers les sapins.
La fin est plutôt physique avec à nouveau des chemins à travers champs où les cuisses commencent à chauffer!
8ème étape : Mckenzie Club >> Jolivet
Une belle cuvette en perspective, cette étape s’annonce technique et physique!
Après le froid de canard de la veille, nous avons droit ce matin à de grosses rafales de vent chaud ! A nouveau, des départs par vagues, échelonnés entre 7 et 8h ! Nous démarrons dans la première vague et d’emblée ça part à bloc sur une district road afin de se placer le mieux possible pour le premier single, 5kms plus loin. Une très chouette descente comme la veille à zigzaguer entre les souches d’arbres coupés!
Arrive enfin le moment de plonger vers cette magnifique vallée de l’Umkomaas! Nous filons à vive allure sur un chemin aérien pas très étroit mais jonché de grosses pierres, ce qui nécessite la plus grande attention. Les virages sont parfois traîtres, avec un sol meuble et les reflets du soleils dans les arbres qui n’arrangent rien à la visibilité. Le rythme est rapide dans cette descente avec beaucoup de relances…
En fond de vallée, le parcours emprunte à plusieurs reprises des ponts en bois pour enjamber le fleuve. Le rythme soutenu de notre petit groupe nous contraint de faire l’élastique à plusieurs reprises. Qu’à cela ne tienne, nous continuons à deux pendant un bout de temps sur des sentiers forts techniques et cassants, avant de retrouver un petit col sur piste pour nous emmener jusqu’au second ravitaillement.
Après ce bref «arrêt au stand», nous repartons pour une section à nouveau plus cassante avec quelques passages plutôt raides à travers la savane. Les 25 derniers kilomètres sont un enchaînement de pistes rapides et de quelques singles à travers une forêt luxuriante.
9ème étape : Jolivet >> Scottburgh
Cette étape risque d’être la plus rapide de toutes! Un véritable toboggan pour se jeter dans l’océan…
Au petit déjeuner ce matin, l’ambiance est un peu spéciale ! En effet, nous quittons aujourd’hui le dernier bivouac de cette semaine Sud-Africaine pour rejoindre la plage de Scottburgh… Le ciel bleu azur des jours précédents laisse place à de gros nuages porteurs de pluie ! Heureusement nous serons épargnés par les grosses averses, mais nous supportons tout de même bien nos manchettes et le coupe vent…
7h, c’est parti pour cette ultime étape ! Le peloton est lancé à toute allure sur une piste descendante. Pas évident de se placer avec toute cette poussière, d’autant plus que rapidement la piste laisse place à un chemin plus étroit à travers les plantations de cannes à sucre !
Une première petite côte permet d’étirer la meute. S’en suit une descente rapide à travers la ferme de Whitley, juste avant d’attaquer la grosse difficulté du jour avec la Clint’s climb qui n’est certes pas très technique mais plutôt raide. Le parcours est rapide et sinueux mais il faut vraiment faire attention par endroit car le sol est jonché de branches mortes…
Le parcours tournicote à travers les plantations de Cannes à sucre et il n’est pas toujours évident de choisir les bonnes traces, heureusement quelques flèches au sol nous indiquent la bonne direction ! Nous retrouvons quelques côtes très courtes mais bien raides sur le haut des collines, pour rejoindre la réserve naturelle de Vernon Crooke’s.
Les paysages et la vue sur l’océan sont splendides, mais il n’est pas du tout évident de maintenir la bonne trajectoire dans les ornières avec ces importantes rafales de vent latéral. Certain passages plus raides se font même à côté du vélo ! La descente qui suit s’avère particulièrement dangereuse sur une piste rapide et gravillonnée…
Par après, nous retrouvons de la piste roulante en fond de vallée, juste avant la «Dump hill» qui n’est autre que la dernière section montante de cette étape. La dernière descente vraiment fun nous permet de rejoindre un single sablonneux qui longe la N2 (route nationale entre Le Cap et Durban). On commence vraiment à sentir l’iode provenant de l’océan ! L’arrivée n’est plus très loin mais une dernière difficulté pointe le bout de son nez…
En effet, cette dernière difficulté, qui n’est autre qu’un pont flottant en plastique rendu très glissant par la pluie fine, traverse l’estuaire d’un petit fleuve côtier ! Cela demande la plus grande concentration, d’autant plus que la houle importante n’arrange en rien les choses, surtout lorsqu’après 500 mètres, la largeur se réduit à une cinquantaine de centimètres à peine… Le membre d’une équipe juste devant nous en fait les frais en effectuant un joli plouf dans la mer ! Reste plus qu’une dizaine de mètres sur la terre ferme pour passer la ligne d’arrivée finale !
Ca y est, nous sommes arrivés au bout du défi ! Lorsque je me remémore tout le chemin parcouru depuis notre départ de Joburg, je ressens divers sentiments… Celui du devoir accompli mais aussi un petit sentiment de nostalgie. C’est ça aussi la magie des courses à étapes. Pour une première expérience hors de nos frontières européennes, nous avons donc été gâtés avec une organisation 5 étoiles digne du « club med ». Nous n’avons en effet jamais dû nous inquiéter de quoi que ce soit. La prise en charge est telle que nous avons été parfois très surpris par le prix demandé pour ces 9 jours de courses. Enfin, nous avons été conquis par tous ces magnifiques paysages traversés, cette faune locale et cette biodiversité aux saveurs très exotiques. En bref, le dépaysement est 100% garanti !
Si vous êtes tentés par cette aventure, sachez que les inscriptions 2017 sont d’ores et déjà ouvertes ! Rendez-vous l’année prochaine…