Il semble bien loin le temps du garde-boue attaché sous le tube diagonal, ou du néoprène (voire du bout de chambre à air !) étendu entre le T de la fourche et l’arceau. Ces garde-boue « nouvelle génération » testés ici, à fixer sur l’arceau, n’ont pas pour but premier de protéger le vélo et les jambes, mais avant tout de limiter l’envoi de l’eau et de la boue par le pneu vers l’avant, à travers la fourche, qui pourraient ensuite revenir vers le visage, les yeux et le torse (ce qui peut aussi être utile quand on utilise une caméra par temps humide en mode « chesty », sur le torse justement). La plupart des garde-boue de ce genre permettent aussi de limiter les projections sur les joints racleurs et les plongeurs de la fourche, de quoi, en théorie, prolonger leur durée de vie. Bref, on le voit, les avantages à utiliser ce genre de petit accessoire sont nombreux. Le tout est de réussir à s’y retrouver dans l’offre pléthorique. Et c’est pour cela que nous avons décidé de sélectionner 8 modèles que nous avons jugé intéressants pour un essai groupé.

Ces huit modèles, nos journalistes les ont régulièrement utilisés en cette saison hivernale, idéale pour effectuer ce genre de test. Voici les candidats retenus, dont les prix vont de 3 à 43€ : le MarshGuard 275, le B’Twin Flash, le RRP EnduroGuard Large, le Syncros Trail, le Slicy Enduro-DH Long Ultimate, le Mudhugger FRX, le RRP ProGuard Bolt On et le Crud XL. Pour les évaluer, nous avons tenu compte de la facilité de montage, du niveau de protection, du poids et du prix, mais aussi du look.

Passez aux pages suivantes via le menu ci-dessous pour découvrir nos conclusions pour chacun, en commençant par le plus petit pour terminer avec le plus grand :

MarshGuard 275

On ne sait pas si c’était le premier du genre, mais c’est sans aucun doute le MarshGuard qui a popularisé ce type de garde-boue avant à fixer sur l’arceau de fourche, et c’est probablement toujours celui qu’on voit le plus sur les VTT actuellement. Il faut dire que niveau look, il n’y a pas trop de prise de risque avec un design discret et tout en rondeurs qui ne dénature pas les lignes du vélo. La seule fantaisie peut éventuellement venir du lettrage disponible en divers coloris, du noir sur noir au rose en passant par quelques autres couleurs à assortir à son cadre ou sa fourche. Comme pour la plupart des garde-boue du genre, le MarshGuard arrive « à plat », il faut donc le courber pour qu’il prenne sa forme et ensuite le fixer à l’aide de serre-câbles (non fournis) à l’arceau et aux fourreaux de la fourche. Les perçages sont bien placés et permettent de faire coller le garde-boue au plus près de la fourche pour optimiser le dégagement, on peut ensuite « régler » la hauteur par rapport au pneu derrière la fourche en faisant tourner légèrement les fixations au niveau des fourreaux.

Niveau protection, malgré une longueur réduite (22,5 cm dans cette version 275 très légèrement plus grande que le modèle d’origine) et le fait qu’il ne dépasse pas vers l’avant de l’arceau, il fait le job plutôt correctement. Les projections vers l’avant sont réduites dans la plupart des situations et sa conception fait qu’on épargne également les joints-racleurs et les plongeurs. C’est clairement le genre de modèle passe-partout qui convient à la plupart des disciplines et qu’on aurait tendance à laisser sur le vélo toute l’année. Il trouve par contre ses limites dans des conditions très humides où sa couverture est clairement insuffisante. Il n’y a alors pas de miracle, mais c’est bien normal pour un modèle finalement plutôt minimaliste.

Verdict

Le MarshGuard est une valeur sûre, avec un look discret, un poids négligeable (34 g), une efficacité satisfaisante mais un prix de 12€ peut-être un peu élevé.

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B’Twin Flash

Le B’Twin Flash, c’est un peu le MarshGuard à la sauce Decathlon. Niveau design, il marque pourtant sa différence : il y a de l’audace avec des lignes anguleuses plutôt réussies. Mais là où le géant français frappe fort, c’est comme souvent au niveau du tarif puisque, avec ses 3€, le Flash est de très loin le moins cher de ce comparatif ! Reste cependant à voir si ce n’est pas au détriment de la qualité. Niveau finition et matériau en tout cas, il n’y a rien à redire. Ce n’est pas qu’un simple bout de plastique découpé, la souplesse est idéale et des rainures indiquent où plier le garde-boue pour lui faire prendre forme. Le Flash est fourni avec trois serre-câbles et, petite originalité, ils sont « desserrables » et donc réutilisables. Tiens, pourquoi seulement trois alors que généralement les modèles de ce genre sont conçus pour quatre serre-câbles ? Tout simplement parce qu’il n’y a qu’un perçage – central – au niveau de l’arceau de fourche.

On ne sait pas si c’est par souci d’économie, mais en tout cas ça pose problème parce que cette unique fixation ne permet pas au garde-boue d’épouser la forme de la fourche, limitant du coup le dégagement à ce niveau et donnant une forme disgracieuse au Flash. Rien n’empêche évidemment de percer soi-même des trous à un meilleur endroit, mais on aurait aimé que ce soit fait d’origine. On se disait aussi que les serre-câbles réutilisables étaient une franchement bonne idée, (économiquement et écologiquement), mais en pratique ça oblige à les laisser à leur longueur initiale, sous peine d’avoir du mal à les retirer et, surtout, il sera alors impossible de les serrer à nouveau lors de l’utilisation suivante puisqu’il n’y a alors plus aucune prise pour la mise en tension. Tout n’est pas noir pour autant et sans surprise ce garde-boue B’Twin offre une bonne efficacité à la hauteur de ses concurrents directs, y compris en ce qui concerne la protection des joints-racleurs.

Verdict

Le Flash est donc le choix économique par excellence, moyennant un petit passage par la case bricolage afin de perfectionner les perçages. Et en plus il est plutôt joli.

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RRP EnduroGuard Large

Avec ce EnduroGuard, on reste dans les garde-boue « à plat » classiques, mais RRP (RapidRacerProducts) y ajoute quelques subtilités. Tout d’abord, les perçages sont très nombreux et permettent vraiment d’adapter la fixation à la plupart des cas de figure, y compris pour en faire un garde-boue arrière. Heureusement, RRP a eu la bonne idée d’indiquer directement, sur le garde-boue, quels trous sont à privilégier pour quelle utilisation. Ensuite, la marque joue la carte de l’extension. A l’avant tout d’abord puisque, contrairement aux MarshGuard et B’Twin, l’EnduroGuard dépasse de l’arceau, ce qui amène la longueur totale de cette version « Large » à 27,5 cm, soit 5 cm de plus que les deux modèles pré-cités. Derrière les fourreaux ensuite, dans le but de protéger encore davantage les joints-racleurs. C’est ce que RRP appelle les Seal Shield.

Ces extensions donnent un look plutôt… particulier au garde-boue. Si les Seal Shield restent relativement discrets, on ne peut en effet pas en dire autant de la partie avant rallongée pointant vers le haut, qui saute aux yeux et dénature un peu les lignes du vélo. Ok, un garde-boue ce n’est pas fait pour être joli, mais si ça peut être discret voire même agréable à l’oeil, on ne crache pas dessus. De plus, pour être honnêtes, on ne peut pas dire qu’on a senti une différence notable sur le terrain par rapport à un MarshGuard au niveau de la protection et des retours dans le visage. Les Seal Guard semblent par contre bien conçus et on ne peut pas mettre en doute leur efficacité, même si elle reste difficile à évaluer avec précision. Pour le reste, ce garde-boue RRP est durable, sa souplesse idéale et il est disponible dans un large choix de coloris.

Verdict

L’EnduroGuard n’apporte peut-être pas un plus évident en terme de protection, mais il est affiché au même prix qu’un MarshGuard et peut donc constituer une alternative intéressante pour celui qui privilégie la polyvalence apportée par ses multiples perçages et peut passer outre son look particulier.

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Syncros Trail

Le Syncros Trail est le plus court et le plus léger de ce comparatif, mais ce garde-boue préformé a un atout majeur : il se fixe directement sur certaines fourche Fox (34 et 36 Boost). Plus besoin de serre-câbles donc, deux petites vis suffisent. Niveau facilité d’installation, il est du coup difficile de faire mieux, et la discrétion est au rendez-vous en ce qui concerne le look avec une intégration parfaite. Le Trail est également disponible en orange pour s’associer aux fourches de la même couleur.

Avec une petite taille comme la sienne, il ne faut pas s’attendre à des performances exceptionnelles. Le Syncros Trail réduit les projections envoyées à travers la fourche, comme les trois modèles précédents, mais comme eux il est aussi vite dépassé sur des traces très humides. Et ici, pas de protection des joints racleurs ni des plongeurs puisque ce garde-boue ne se prolonge pas vers les fourreaux.

Verdict

Le Syncros Trail s’adresse donc à ceux qui roulent en Fox et qui privilégient intégration et discrétion au prix d’une protection un peu moindre.

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Slicy Enduro-DH Long Ultimate

La marque Française Slicy ne proposait qu’un seul modèle de garde-boue à la base, la voici à présent avec un catalogue bien fourni, dans lequel nous avons pioché ce Enduro-DH Long Ultimate (à vos souhaits). Proposé à 23,90€ avec des décos de la plus sobre à la plus flashy, il est personnalisable comme tous les autres modèles Slicy, moyennant un supplément qui est ici de 6€. De quoi laisser libre cours à votre imagination… S’il fait partie des garde-boue qui arrivent « à plat » comme le MarshGuard, ce Enduro-DH Long Ultimate propose une petite astuce plutôt maligne : outre ses rainures qui indiquent où le plier pour lui donner sa forme, il est pourvu de deux pattes de chaque côté qu’il faut aligner en superposant les perçages, ce qui le fait courber vers l’avant et l’arrière et lui permet d’épouser la forme du pneu.

On se retrouve donc avec un garde-boue relativement long (35cm), qui dépasse à l’avant comme à l’arrière, mais dont l’esthétique reste harmonieuse et finalement plutôt discrète…si on met de côté le motif bien entendu. Dans certaines configurations, roue de 29″ sur Fox 36 par exemple, ce Slicy se retrouve un peu trop proche du pneu à notre goût, ce qui peut poser des soucis de bourrage en cas de boue collante. Par contre, l’efficacité est bien là et le gain de protection est clairement perceptible face aux modèles plus minimalistes évoqués ci-dessus avec une remontée d’eau et de boue bien mieux contrôlée, que ce soit à travers la fourche ou en avant de l’arceau grâce à sa longueur frontale.

Verdict

Le Slicy Enduro-DH Long Ultimate ne se limite donc pas à être un garde-boue personnalisable, sa taille et sa forme lui permettent d’être très efficace. Malgré un petit manque de dégagement, il constitue un compromis plus qu’intéressant entre les modèles minimalistes et ceux plus imposants.

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Mudhugger FRX

Avec le Mudhugger FRX, on bascule dans une autre catégorie, celle des garde-boue préformés de taille imposante conçus avant tout pour maximiser la protection et minimiser les projections. Ce FRX est un beau bébé de 45 cm en plastique brillant, équipé de longues pattes à fixer le long des fourreaux (nous les avons recoupées au tout début de notre test car nous n’avions pas besoin de deux endroits de chaque côté pour y faire passer les serre-câbles) et dont l’extrémité avant est recourbée vers le bas, là aussi dans le but de limiter les remontées d’eau. Son look massif ne sera bien sûr pas au goût de tout le monde, mais sa coupe « près du pneu » lui permet de rester relativement discret… dans une certaine mesure.

Le matériau du FRX est non seulement brillant, mais il se marque aussi très vite, autant dire qu’on n’aura pas bien longtemps l’impression d’avoir un produit neuf sous les yeux. Heureusement, ça ne compromet pas son efficacité… et quelle efficacité ! Les MarshGuard et compagnie limitent les projections, le Slicy fait sensiblement mieux, mais le Mudhugger FRX place le curseur plus loin encore avec une protection absolument remarquable. Pas étonnant qu’il ait été conçu au Royaume-Uni et qu’il soit si populaire auprès des Anglais… Nous avons d’ailleurs eu l’occasion de le tester à BikePark Wales, au Pays de Galles, dans des conditions particulièrement humides, avec des résultats plus que probants. Moins d’eau et de boue sur le visage et le masque, mais aussi moins de projections sur la lentille de votre caméra embarquée par exemple. C’est finalement dans la boue collante qu’il trouve ses limites. Vu le dégagement limité, ça bourre, ça coince et on finit parfois par devoir dégager à la main. Un souci qui peut aussi arriver avec des garde-boue plus courts, mais qui est ici exacerbé par la longueur et la forme du Mudhugger. Petites branches et pommes de pin ne sont pas non plus les amies de ce garde-boue qui ne manque pas de le faire savoir quand ces éléments, accrochés par le pneu, remontent et viennent taper dans le plastique.

Verdict

Si vous vivez dans une région très boueuse ou que ce sont des conditions que vous affectionnez, passez votre chemin. Par contre, si vous recherchez la protection ultime dans les conditions humides, le Mudhugger FRX sera votre allié !

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RRP ProGuard Bolt On Standard

RRP propose dans son catalogue un modèle très semblable au Mudhugger, le ProGuard, qu’il décline aussi depuis peu en version Bolt On, c’est-à-dire à visser directement sur la fourche comme le Syncros Trail. La marque pousse cependant la compatibilité un peu plus loin en livrant son garde-boue avec des perçages et des vis pour le fixer sur des fourches Ohlins ou encore Suntour, en plus de Fox. Dans l’emballage, on retrouve également deux fines pièces en plastique de formes différentes (appelée Bracket), à placer entre le garde-boue et la fourche pour faire remonter l’avant et baisser l’arrière, ou l’inverse, si la position de base (sans pièce en plastique) n’est pas idéale. C’est plutôt bien vu étant donné qu’avec ce système de fixation directe on ne dispose a priori d’aucune marge de manoeuvre au niveau des fourreaux pour basculer le garde-boue, alors qu’elle est permise quand on utilise des serre-câbles à ce niveau. Pour ne rien gâcher, le ProGuard Bolt On est aussi réglable en auteur pour rapprocher ou éloigner l’ensemble du garde-boue du pneu. La finition de l’ensemble est excellente, avec un finition matte texturée à l’extérieur et un revêtement plus lisse à l’intérieur, histoire de réduire l’accroche de la boue à cet endroit et de faciliter le lavage. Comme son petit frère EnduroGuard, il est équipé des extensions Seal Shield pour protéger les joints racleurs.

Vu la longueur encore plus importante que le Mudhugger (50cm soit 5 cm de plus), l’efficacité est forcément là aussi au rendez-vous avec des remontées vraiment très limitées quand il fait humide. Et s’il trouve également ses limites dans la boue collante, c’est moins problématique avec la possibilité de le décoller du pneu en le relevant un peu. C’est d’ailleurs la position qu’on a fini par adopter par défaut car, au plus bas, on pouvait entendre le garde-boue taper dans le pneu lors de certains gros chocs. On trouve là la limite de l’unique point de fixation quand il est appliqué à un modèle plus long. Précisons aussi que RRP a eu la bonne idée de placer des petits pads en caoutchouc juste sous les joints racleurs, à l’endroit où le garde-boue vient au contact des fourreaux et où il pourrait frotter lorsqu’il bouge, pour épargner la peinture de la fourche. Et que si nous testons ici la version Standard, il existe une déclinaison Mini qui, comme son nom l’indique, est plus courte.

Verdict

Produit bien fini, efficacité redoutable, intégration soignée et de nombreux accessoires fournis : le ProGuard Bolt On Standard est le plus cher de ce comparatif (42,99€) mais il en donne pour son argent. Si votre fourche est compatible et que vous roulez souvent dans des conditions humides, il devrait être en haut de votre liste.

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Crud XL Fender

Crud Catcher est une marque mythique dans le petit monde des garde-boue. Souvenez-vous, c’est eux qui ont inventé ces petits bouts de plastique qui se placent sous le tube diagonal avec deux élastiques. Ici, ils reviennent dans le jeu avec un modèle grand format. Très grand format même, puisque avec ses 63cm c’est de loin le plus long de ce comparatif ! Il est fait de plastique semi-rigide, conçu pour épouser parfaitement les formes d’une fourche type AM/Enduro (Pike/LyriK ou Fox 34/36) mais pas vraiment un modèle XC de par ses mensurations. Les élastiques permettant de l’accrocher à la fourche sont livrés avec, ce qui est appréciable, et il est aussi équipé de protections en mousse aux endroits critiques pour éviter de griffer la peinture de la fourche. Le XL Fender est interrompu dans sa partie centrale, où le plastique dur laisse la place à une languette en caoutchouc souple qui permet le passage du Té de fourche lors des gros chocs. L’installation de l’ensemble est assez facile, à l’exception d’un détail : sur les fourches Fox surtout, mais aussi potentiellement sur certaines RockShox, il vous faudra enlever le guide Durit d’origine et fixer cette dernière directement sur le garde-boue. Si vous ne le faites pas, il se mettra de travers et pourra venir frotter le pneu…

Alors, côté look, il ne joue pas la carte de la finesse et on ne peut pas dire qu’il soit très esthétique. Par contre il est très efficace. On peut le conseiller à ceux qui ne veulent absolument pas avoir la moindre projection qui passe entre les mailles du filet et qui arrive jusqu’à leur visage. Il passe très près du pneu comme le Mudhugger, ce qui fait qu’il n’est pas vraiment adapté aux sorties dans la boue collante, où il aura vite tendance à occasionner des bourrages. Il est donc avant tout fait pour les sorties rapides en conditions très humides. Dommage par contre que pour un modèle si enrobant, il n’empêche pas vraiment les saletés d’atteindre les joints racleurs. La faute à des ouvertures pile à ce niveau-là…

Verdict

Vous l’aurez compris, le Crud XL est certes très efficace, mais il se distingue surtout par son look et son poids imposants. On trouvera plus polyvalent, plus simple, plus léger et moins cher ailleurs.

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Conclusion :

Comme on peut le voir, la variété ne manque pas dans le domaine du garde-boue avant. Minimaliste ou imposant, faisant le job correctement ou véritable rempart contre les éléments, très bon marché ou plus cher, sobre, coloré voire personnalisé, à fixer à l’aide de serre-câbles ou à visser directement sur la fourche… Il y en a vraiment pour tous les goûts, toutes les pratiques, toutes les conditions et toutes les bourses ! Les variables sont nombreuses, les exigences de chacun le sont tout autant. 

Si on tient compte du rapport qualité/prix, le B’Twin Flash est clairement imbattable dans son domaine, même s’il n’est pas parfait. Dans des tarifs plus classiques et pour un usage « normal », le MarshGuard 275 et le RRP EnduroGuard se tiennent et font le job, la différence se jouant surtout sur l’aspect esthétique, et dans une moindre mesure au niveau de la protection des joints racleurs. Le Syncros Trail peut pour sa part séduire ceux qui roulent en fourche Fox (pour autant qu’elle soit compatible) grâce à sa très bonne intégration et sa discrétion, mais il sacrifie la protection des joints.

Pour aller plus loin que ces quatre là sans basculer sur des très gros modèles, le Slicy Enduro-DH Long parvient à se distinguer grâce à son surplus de protection malgré un look compact. Et bien entendu il est personnalisable. 

Si par contre c’est la protection ultime que vous recherchez, deux choix s’offrent à vous : le Mudhugger FRX, pas très bien fini mais hyper efficace, ou alors, si vous roulez en Fox et que vous préférez l’intégration d’un montage par vis, le RRP ProGuard Bolt On, lui aussi très efficace, mais qui ajoute à cela une excellente finition et des possibilités de réglage intéressantes. Ces deux modèles trouvent pas contre leurs limites dans la boue collante, la faute à un dégagement limité. Quant au Crud XL, qui mêle lui aussi les mêmes qualités d’efficacité et les mêmes défauts de dégagement, il n’a finalement pour lui que sa facilité de montage. Pour le reste, il est bien trop lourd et esthétiquement peu réussi.

A noter aussi que, si vous sentez l’âme d’un bricoleur, il est possible de fabriquer votre propre garde-boue souple en le découpant dans une feuille de plastique épais ou même dans un vieux bidon de 5 ou 10l (type lave glace, eau déminéralisée)…

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