Bike check | L’Orbea Occam/Sram de Yohan, gagnant de notre trip au Québec

Par Olivier Béart -

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Bike check | L’Orbea Occam/Sram de Yohan, gagnant de notre trip au Québec

Yohan est l’heureux gagnant de notre trip au Québec, à la découverte des plus beaux trails de cette magnifique région du Canada. Son « outil de travail » pour ce voyage co-organisé par Vojo, Orbea et Sram ? Un Occam 2018 exclusif et équipé pour l’occasion en GX Eagle et composants Truvativ/RockShox. Revue de détails.

Tiens, mais au fait, pourquoi un Orbea Occam TR 29 pouces et pas un Rallon, la nouvelle plateforme enduro de la marque ? « Tout simplement parce que l’Occam nous semble bien plus adapté aux trails québécois. Ici, il n’y a pas énormément de dénivelé. On oscille souvent entre des altitudes de 50 à 700m grand maximum. Il n’y a pas non plus énormément de pente, ni de grosses caillasses qui tabassent. On va donc mieux profiter au guidon d’un petit 120/130 léger et joueur qu’au guidon d’un enduro plutôt taillé pour les régions montagneuses ou pour s’aligner en course », nous explique Simon André, ambassadeur de la marque et qui connaît bien les trails sur lesquels nous allons rouler, pour être venu les repérer au préalable (quel dur métier et quelle conscience professionnelle).

Au niveau des suspensions, l’Orbea Occam de notre trip est particulier, puisqu’il est équipé d’un amortisseur RockShox Super Deluxe au format métrique, couplé à une biellette d’ancrage qui provient de l’Occam AM 27,5, monté en métrique, alors que le TR 29 pouces reste actuellement équipé en Fox de format classique (en inches). A l’avant, une Pike RCT3 avec cartouche Charger Damper prend place, et il s’agit aussi d’une version spécifique dont le débattement est réduit à 130mm pour se conformer à la géométrie de l’Occam TR, alors que la Pike n’est en principe disponible qu’à partir de 140mm de débattement.

La tige de selle télescopique provient aussi de chez RockShox, avec la Reverb 2 équipée de la nouvelle commande 1X Remote placée sous le cintre et dotée d’un levier quasiment identique au toucher à celui d’un shifter classique.

Côté transmission, quand l’objectif est avant tout de se faire plaisir sur de beaux sentiers, sans objectif de chrono ou de performance, pas besoin d’aller chercher dans le très haut de gamme et de vouloir gratter les derniers grammes. Dans ce cadre, le groupe Sram GX Eagle fait le job… et permet d’éviter de pleurer à trop grosses larmes si on se loupe dans un virage et qu’on ponce complètement la finition de son dérailleur sur le sol (eh oui, c’est du vécu… n’est-ce pas Yohan). La cassette 10/50 permet d’avoir assez de polyvalence pour venir à bout des côtes locales et un plateau de 32 dents prend place à l’avant.

Le poste de pilotage vient de chez Truvativ avec la série Descendant. Le cintre est en carbone et fait 750mm de large (utile pour passer entre les arbres dans certains endroits des denses forêts du Québec) et la potence est en 50mm de long pour favoriser la maniabilité.

Les freins Sram Guide RSC sont équipés de disques en 180mm. Pas tant pour le refroidissement que pour assurer une bonne modularité et s’assurer d’avoir en permanence une bonne réserve de puissance que ne pourraient pas forcément offrir des freins de XC sur des trails pas très pentus mais parfois longs et exigeants.

Enfin, les roues sont des Sram Roam 50 avec jantes en carbone de 25mm de largeur interne. A 1650g la paire, elles jouent la carte du compromis en vue d’un usage polyvalent, adapté à notre trip où il est prévu de tout faire à la pédale, même si le but est avant tout de se faire plaisir en descente. Dans la même philosophie, des pneus Maxxis Agressor (2.3, arrière) et Minion DHF (2.5, avant) viennent compléter le train roulant.

Rendez-vous très bientôt pour le récit complet de notre trip au Québec, actuellement en cours…

… et comme vous le voyez, l’ambiance est franchement morose (ou pas).

Petite précision, en toute transparence : ce trip au Canada a été organisé en partenariat avec Orbea et Sram, sans qui il n’aurait pas été possible de vous proposer le récit de voyage qui va suivre, ni d’inviter un lecteur à partager cette belle expérience en notre compagnie. Ce bike check n’est en aucun cas de la pub, mais simplement une façon de faire un petit retour que nous estimons juste et sympathique par rapport à ces partenaires qui nous ont aidés à concrétiser ce projet.

ParOlivier Béart